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Acid Bath › Paegan Terrorism Tactics

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kama      mercredi 13 septembre 2023 - 18:29
Klozer      samedi 28 novembre 2020 - 00:31
Aplecraf      mercredi 31 mai 2017 - 21:49
necromoonutopia666      jeudi 17 septembre 2015 - 20:17
Nerval      vendredi 11 septembre 2015 - 12:21
Rastignac      vendredi 11 septembre 2015 - 00:00
Ultimex      samedi 14 mai 2022 - 12:06
blub      lundi 6 juin 2016 - 03:19
EyeLovya      dimanche 13 septembre 2015 - 17:52
Klarinetthor      vendredi 11 septembre 2015 - 14:16
born to gulo      vendredi 11 septembre 2015 - 10:09
dimegoat      vendredi 11 septembre 2015 - 07:23
Raven      vendredi 11 septembre 2015 - 00:06
Intheseblackdays      vendredi 11 septembre 2015 - 18:35

cd • 12 titres • 73:11 min

  • 1Paegan Love Song05:41
  • 2Bleed Me an Ocean06:12
  • 3Graveflower06:06
  • 4Diäb Soulé04:36
  • 5Locust Spawning04:54
  • 6Old Skin01:16
  • 7New Death Sensation06:40
  • 8Venus Blue04:39
  • 913 Fingers04:13
  • 10New Corpse03:18
  • 11Dead Girl24:08
  • 12Ode of the Paegan01:39

informations

Produit et enregistré par Keith Falgout, assisté de Matt (Heavy) Akin. Mixé par Keith Falgout.

Rééditions CD et LP par Rotten en 2010 et 2014. La dernière piste est une piste cachée, au bout d'une vingtaine de minutes de silence.

line up

Sammy Pierre Duet (guitare, voix), Dax Riggs (voix), Mike Sanchez (guitare), Audie Pitre (basse, voix), Jimmy Kyle (batterie)

chronique

On va tous y passer de toute façon, c'est ce que disait le père Kervorkian, héraut de la Fin, pourfendeur de ces superstitions qui voudraient qu'on ait des envies de conservation d'un corps pourrissant, pape de l'euthanasie si l'on veut et tueur en série si l'on veut aussi, auteur de l'illustration de ce deuxième et ultime Acid Bath, au propre comme au figuré : tout sent la mort la vraie l'animiste, celle qui nourrit les vers, pas la fausse mort qui brille, la toc, la religieuse, celle qui fait pousser les paradis et les enfers, qui fait pousser de la suite, y a plus de suite ! C'est FINI ! Non, c'est la belle mort, la vraie, celle qui se drape de dentelles et qui pourrit et qui schlingue, des algues plein les chicots et qui vous regarde le soir quand on n'arrive pas à trouver le sommeil, on se souvient de ce vide après une overdose de deuil et de barbaque à la télé à la maison avant ou devant soi, un peu le souffle qui s'arrête toujours entre chaque respiration, elle est là entre chaque élément, chaque moment, vibrations, c'est le temps et le vide qui court après toi petit homme, rien ne tiendrait debout sans elle c'est comme ça, on n'y peut rien, né pour crever... pour résumer, "tout ce qu'on sait de votre sort après la mort, c'est que vous puez", nous répète le vieux Jack et ici tout tourne autour de cela, une thanatophilie sourire jaune plongée dans un bain d'acide composé de metal extrême - grind, death, black, de hardcore, de sludge, de grande chanson, de blues et de folk ténébreuse, de musiciens en sucre nucléaire, avec en tête de galère, pour moi, Pierre et Dax, par leur présence, leur ganache, leur envie d'appeler cette musique "death rock", genre à part, mixte, cajun sludge, grosse chanson mélodieuse, de genre blues metal qui part en sucette, déprimante verte, riante rouge et extrêmement anti-vie, tout en étant très entrainante... il y a peu de choses sur lesquelles s'accrocher ici car c'est le but, et c'est cultivé, ça tombe bien ! Cet ultime album, ultime car Audie Pitre finira sous un camion peu de temps après, reformation impossible, ce dernier coup de jus est encore plus gras et rond que le premier, de plus en plus désespéré, avec des moments d'un lyrique et d'une brutalité égale, ralalah, Venus Blue, Bleed me an Ocean/Graveflower, "hell beneath my tongue, i understaaaand and don't caaaare", la furie aveugle de Diäb Soulé, Jim Jones qui veut que je fasse pénitence, la bourrinade sourde de New Corpse, cette conclusion affreuse Dead Girl... en gros cet album bute, cet album est mieux produit, plus puissant alors que le groupe avait déjà bien avancé dans le glauque gangréné par le punk et le metal et le sud et la boue et la mort et les vieux rites d'expiation, 'Paegan Terrorist Tactics' est encore plus grave, plus beau, plus menthe à l'eau, je sais plus, c'est juste un chef d’œuvre de dépression assumée et cultivée jusqu'au fond de la boite à Satan Cornu Brigitte et comme tous les grands machins de l'histoire qui m'étreignent en m'étouffant je n'arrive plus à en sortir la sève, c'est infini, tout ce qui reste à faire c'est de se rouler en boule au creux de ces grands bras noueux en essayant d'oublier qu'après, plus rien, ça pue, c'est tout, ou alors en assumant, on brule l'arbre, on trace le pentagramme, on sort la guitare en bois et on l'arrose d'essence, un lapin dessus, on pisse, on saigne, on éjecte. Musique très puissante - au cas où vous auriez besoin de gerregery.

note       Publiée le vendredi 11 septembre 2015

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Note moyenne        14 votes

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Fryer Envoyez un message privé àFryer

Usine à riff celui là aussi …

Aplecraf Envoyez un message privé àAplecraf

Un album qui ne déçoit jamais et toujours égal au souvenir qu'on en a. Les mêmes passages headbangs incontrôlables, les mêmes ballades glaçantes de mélancolie.

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blub Envoyez un message privé àblub

Un de mes 1ers albums du bayou! On peut pas vraiment dire que ça est pris beaucoup de ride en 20 ans, et puis quelle voix ce Dax!

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necromoonutopia666 Envoyez un message privé ànecromoonutopia666

Gaule Gargantuesque, genre la pine rocco si c'était un soldat orc du Mordor avec gonorrhée et herpes purulente incluses. lourd comme un cheval sous la gueule et ésthetiquement parlant, c'est un peu Velasquez versus un graf' moisi, au posca dans les chiotte d'un club pour fétichiste des bouloches entre les doigts de pieds. Bref un album à écouter entre junkies de bonne compagnie. 6/6 boules parce que j'ai un bunker tout meublé du côté de Prypiat.

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Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

L'album un peu eclipsé par le précedent, alors qu'il est presque aussi bon

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