Vous êtes ici › Les groupes / artistesMNick Marsh › A universe between us

Nick Marsh › A universe between us

détail des votes

Membre Note Date
Shelleyan      mercredi 2 septembre 2015 - 18:53

cd • 11 titres

  • 1Destiny angel
  • 2Devil child
  • 3Girl on the roof
  • 4A universe between us
  • 5Red hot & ready
  • 6The smoking gun
  • 7Best shag in the world
  • 8Don't give up on me
  • 9El deludo
  • 10Some velvet morning
  • 11Organazized

extraits vidéo

informations

Kontiki Studios, Londres, Angleterre

line up

Nick Marsh (chant, guitare, guitare sèche, guitare slide, basse, batterie, percussions, clavier)

Musiciens additionnels : Katharine Blake (chant, violon, glockenspiel, percussions, hautbois), Matt Fisher (contrebasse), David Francolini (batterie, carillons, percussions), percussions, hautbois), Vince Johnson (batterie, clavier), Ray Hanson (guitare, guitare sèche), Robin Blick (cor, trompette, saxophone), Ruth Galloway, Teresa Casella (choeurs)

chronique

  • gothabilly feutré/cabaret blues

Jusqu'au bout, il aura souri et tenu sa guitare, comme un pied de nez à cette mort déjà trop présente, alors que les proches organisaient une campagne de récolte de fonds sur internet pour payer les soins et l’entretien de la famille. Car, comme bien des musiciens avant lui, Nick Marsh s’est trouvé confronté à l’horrible réalité : si tu ne tournes pas, pas de fric ; pas de fric, pas de quoi te guérir… Saloperie de faucheuse qui s’attaquait à son précieux à lui, sa gorge, son outil de travail, sa fierté. Alors Nick s’est accroché, a travaillé tant qu’il a pu, entre les rémissions, avec d’autres au sein de ses groupes (Flesh for Lulu, Urban Voodoo Machine, Gigantic), des collaborations, mais aussi, le temps d’un disque réédité quatre ans avant sa mort, en solo. Produit par son amie Katharine Blake (Medieval Babes, Miranda Sex Garden), ‘A universe between us’ constitue la quintessence du talent du sieur Marsh. Entre gothabilly feutré, blues intimiste, folk triste, une larme de cabaret, oscillant entre gravité et un certain humour spaghetti, il se révèle étonnamment varié, piochant volontiers quelques influences latines, hollywoodiennes (‘Girl on the roof’) à ajouter aux genres précédemment cités ; il évite l’auto-complaisance tout en dégageant un spleen confortable. Aux chansons à serrer la gorge telles que le bouleversant ‘A universe between us’, ‘Destiny angel’, Nick oppose des compositions plus décadentes comme ‘Red hot & ready’ ou ‘Girl on the roof’ afin de prendre du recul et permettre à l’auditeur de ne pas sombrer dans le tragique. On songe à un Nick Cave dans ses instants les plus apaisés, à un Gavin Friday au timbre moins irlandais, à un Clint Eastwood gothabilly (‘Best shag in the world’) et le charme opère à chaque fois. Les arrangements, les atmosphères sont travaillées avec soin, les textes de même, profonds mais accessibles. Nick Marsh n’a jamais été mon artiste favori mais il faisait partie de cette classe de gentlemen qu’on est forcé d’aimer tant leur sincérité est entière et humble. Après écoute de ce beau disque, on réalise à quel point son titre est trompeur, à quel point on se sent proche de l’artiste et comme lui semble nous comprendre. Une musique à écouter à trois heures du matin mais avec un verre de vin plutôt que de whisky ou alors un Écossais tourbé…

note       Publiée le mercredi 2 septembre 2015

Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...

Gavin Friday And The Man Seezer - Each man kills the things he loves

Gavin Friday And The Man Seezer
Each man kills the things he loves

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "A universe between us" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "A universe between us".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "A universe between us".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "A universe between us".