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Herbie Hancock › Crossings

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kaplan      samedi 8 janvier 2011 - 17:02
mercebel      mercredi 6 mai 2009 - 00:47

cd • 3 titres • 46:07 min

  • 1Sleeping Giant24:48
  • 2Quasar7:25
  • 3Water Torture13:54

informations

Pacific recording Studios, San Mateo, Californie, USA, 12 décembre 1971

line up

Scott Beach (voix), Victor Domagalski (voix), Pat Gleeson (Patrick Gleeson) (synthétiseur), Herbie Hancock (percussions, piano, piano électrique, mellotron), Billy Hart (percussions, batterie), Eddie Henderson (percussions, trompette, cor anglais), Delta Horne (chœurs), Candy Love (chœurs), Bennie Maupin (basse, percussions, clarinette, flûte, piccolo, saxophone soprano), Victor Pantoja (congas), Julian Priester (percussion, trombone), Sandra Stevens (chœurs), Buster Williams (basse, percussions)

chronique

  • kozmigroov'

Ce qui était déjà vrai pour "Mwandishi" s'applique pour ce fabuleux "Crossings". Les formules éprouvées sur le précédent opus vont être poussées encore plus avant. Plus touffu, plus complexe, plus riche, plus dense. En somme, plus satisfaisant. Ce sera néanmoins le dernier épisode du court passage de Herbie Hancock chez Warner qui, en le signant, pensait avoir dégôté la poule aux oeufs d'or, au moment même où ce brillant pianiste s'était mis en tête de se jeter corps et âme dans des essais expérimentaux qui signifient souvent pour les grands pontes des labels suicide commercial. En effet, il aura fallu attendre l'été 2001 pour que Warner se décide enfin à ressortir de son catalogue ces bandes exceptionnelles. Si la présentation en digipack de fortune (avec livret rachitique) ne fait pas honneur au contenu, ce dernier ravale sans problème ces petits problèmes d'ordre esthétique par une musique richissime. "Sleeping Giant" emboîte le pas au "Wandering Spirit Song" du précédent "Mwandishi" en plaçant d'entrée de jeu la pièce la plus ambitieuse ; au menu, rythme tribal et composition flottante sur un déluge de notes électriques en duel avec les échanges fougueux des sections de cuivres en toute grande forme. Les deux pièces qui clôturent ce deuxième épisode des aventures électriques de l'ami Hancock sont d'une abstraction fascinante et le point d'orgue de cet album. Tous deux partagent la mise en place d'un décor articulé autour du silence d'où surgissent mille et uns sons emplis de reverbes et autres effets planants. "Quasar" est le premier de ceux-là. Mais l'étrangeté de "Water Torture" - et l'introduction du mellotron - le surpasse plus encore. A l'écoute de ce disque, nous sommes littéralement transporté dans un monde parallèle, où tout serait à l'envers et où tout nos points de repères se volatiliseraient comme par enchantement. Si vous avez toujours voulu savoir ce qui se passe de l'autre côté, "Crossings" est peut-être le passeport idéal que vous attendiez.

note       Publiée le lundi 1 juillet 2002

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Note moyenne        16 votes

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Popsi Envoyez un message privé àPopsi

Noble, efficace à tout point de vue

Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Excellent album, belle pochette au passage

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Celui-là aussi, il envoie bien son "afrofuturisme" pas plan-plan, funky SF, "anticipation" au sens le plus littéral - exploration de tout ce qu'on peut faire avec "ça" : rythmes "afro" donc, afro-brésiliens, afro-jazz, afro-cubains, afro-caraïbes comme quand des gens comme Tito Puente ou Mongo Santamaria sortaient un coup du costard pour (se) rappeler les cérémonies santeria, vodun, le yoruba et l'ashanti etc. là-dedans, habituellement planqués sous/derrière le plancher de danse ; le cosmos en synthés irradiants tout juste sortis d'usine et des cerveaux des concepteurs, pris en mains avec l'idée que tout n'est pas dans le manuel du tout (si encore il en existait, à l'époque, des manuels livrés avec ces trucs... pas sûr du tout) ; de la funkyness chromée mais brunie d'ambiance "hardboiled", thriller - pas le disque de Jackson évidemment, pas encore sorti avant bien des années, et bien plus propre sur lui que ce qui se joue ici... thriller comme dans le genre, la tension qui vient avec, ce jeu de clavier, ici, régulièrement bien crépusculaire, stressé, ruminant ; et puis comme dit Proggy : cette propulsion constante dans une "autre dimension", parallèle ou complètement oblique, zig-zaguée, qui hachure les lignes et volumes de la notre habituelle - ce serait peut-être bien ça, tiens, au fond, les "crossings" dont cause le titre.

gregdu62 Envoyez un message privé àgregdu62

Ca viendra peut être un jour mais le fait de ne pas adhérer pleinement à Sleeping giant est le bémol à cet album dont Water torture est pour moi un sommet du Mawndishi band. Ecoute nocturne dans le noir, et l'atmosphère cerne de toutes parts. Merveille !

Note donnée au disque :       
Moonloop Envoyez un message privé àMoonloop

Wow! C'est au programme! Juste un peu intimidé par le nombre conséquent de lives mais je sens que ça va me plaire! :)

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