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Der KFC › ...Letzte Hoffnung

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Shelleyan      lundi 3 août 2015 - 03:43

cd • 10 titres

  • 1Wie lange noch
  • 2U-Haft
  • 3Senorita
  • 4Kinderschokolade
  • 5Liebling
  • 6Kein Paradies
  • 7Letzte Hoffnung
  • 8Für Elli
  • 9Bremen 80
  • 10Ohne Grund

extraits vidéo

informations

line up

Tommi Stumpff (chant, clarinette), Micki Mtachkopf (guitares, choeurs), Käpt'n'Nüss (basse, choeurs), Fritz Fotze (batterie, piano)

Musiciens additionnels : Albert Albertini (saxophone)

chronique

‘Je suis pas con, je suis pas intelligent, le temps me passe dessus et ne m’attend pas, je suis muet, je ne suis pas fort, je me sens naze, tout m’est égal. Pour combien de temps encore ? J’attends toujours…’ Quatre ans après les appels à la révolte de Johnny Rotten à travers Londres, Tommi Stumpff chante son mal-être existentiel en Allemagne. Alors que le mouvement punk se politise en Grande-Bretagne, le Pays de Goethe n’en est pas encore là; le truc, c’est encore de trouver un sens à la vie pour éviter à la jeunesse de périr d’ennui (jetez un œil au film ‘Dorfpunk’, c’est une perle) et de s’inventer une porte de sortie pour l’avenir. Der KFC (‘Kriminalitätsförderungsclub’) en est le parfait exemple. Comme pour tous les pionniers, les débuts sont bordéliques (concerts chaotiques, notamment de par les provocations de Tommi Stumpff qui n’avait pas peur d’en découdre, changements de personnel) mais le groupe se structure peu à peu et après deux singles sort son premier album en 1981. Typique du punk des débuts entre désenchantement, déconne, provocation (les samples nazis, les bruits débiles, de ‘Letzte Hoffnung’et 'Bremen 80'). Bien que catalogué pur punk, Der KFC développe déjà un son froid froid, dépouillé, une batterie sèche, plutôt attribués au post punk (‘Wie lange noch’ en est un parfait manifeste) ; c’est volontiers rapide mais pas forcément saturé et le chant de Tommi joue pour beaucoup dans le feeling keupon de l’album. C’est cool de foutre des coups de pied dans les poubelles et de se fendre la gueule, alors les musiciens s’offrent des pauses ironiques comme ‘Senorita’ et ses accents hispaniques ou ‘Liebling’ parfaite caricature du slow de l’été. On sent pourtant une vraie dureté derrière l’apparente décontraction, le ton reste tranchant, la musique plutôt froide et les tourments existentialistes ne sont guère loin même s’il est aisé de la balayer d’un coup de bock (les grincements et bruitages du final de ‘Ohne Grund’). ‘Je n’éprouve jamais de pitié, je n’ai pas d’amis, le temps me passe dessus et je n’aime pas aimer; pas d’ami, pas d’envie, je fous rien et tout m’est égal. Pour combien de temps encore ? J’attends toujours’… Allemagne, année 1981.

note       Publiée le lundi 3 août 2015

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