Vous êtes ici › Les groupes / artistesGGoatsnake › Black Age Blues

Goatsnake › Black Age Blues

détail des votes

Membre Note Date
Cinabre      jeudi 2 mars 2023 - 11:19
Intheseblackdays      mercredi 18 janvier 2023 - 00:10
Ultimex      lundi 22 août 2022 - 16:24
Aplecraf      jeudi 24 octobre 2019 - 16:26
Buko      lundi 3 août 2015 - 15:49
nicliot      lundi 3 août 2015 - 13:23
EyeLovya      dimanche 2 août 2015 - 09:18
Rastignac      samedi 1 août 2015 - 20:42
CeluiDuDehors      jeudi 16 juin 2022 - 21:22
Hallu      vendredi 6 novembre 2015 - 14:25

cd • 9 titres • 47:23 min

  • 1Another River to Cross04:25
  • 2Elevated Man04:37
  • 3Coffee & Whiskey04:52
  • 4Black Age Blues06:19
  • 5House of the Moon05:21
  • 6Jimi's Gone04:43
  • 7Graves04:53
  • 8Grandpa Jones04:38
  • 9A Killing Blues07:35

informations

Enregistré et mixé par Nick Raskulinecz au Rock Falcon Franklin, Tennessee (Etats-Unis), entre juillet 2014 et janvier 2015.

Sorti en cd et vinyle. Version cd japonaise éditée par Daymare.

line up

Greg Anderson (guitare), Pete Stahl (voix, harmonica), Scott Renner (basse), Greg Rogers (batterie)

Musiciens additionnels : Petra Haden (voix, violon).

chronique

  • kali yuga metal blues

Et la transition Michel ? Mais comment je vais faire JL ? Goatsnake ils l'ont trouvée en tout cas la transition : cet album commence comme il finit sur "Flower of Disease" au bord de "the riveeeeeeeeeer", juste le temps de souffler - ou d'inspirer bande d'impies - et c'est reparti mon kiki pour une heure de crooooossss, et de bluuuuues, porté par l'indispensable voix ultra sucre + alcool + incube lubrique de Pete Stahl. JL se demandait il y a 15 ans (donc à l'origine du monde) pourquoi on s'entêtait à affubler des étiquettes doom sur des choses qui ne sont pas extraites de pur jus blues américain, pour conclure que les patrons du genre c'était Goatsnake - si j'ai bien compris la précédente chronique. Et bien le groupe vous a entendu messieurs dames, tout d'abord en fichant sur la pochette une image qu'on dirait sortie d'un manuel d'histoire US, là en pleine figure l'église, la cambrousse, on va danser à coups d'harmonica et de chœur-extensions de voix du grand Pete, voix presque chrétiennes - mais plutôt africaines, plutôt pré-américaines, plutôt de la transe macérée à l'extrait 5 CH d'os de chat noir et qui bouge son popotin et qui boit au goulot et qui balance la tête, 1, 2, on y va monsieur les mains sur les volants avec la moquette et le chien qui dit oui, qui dit oui sur le tableau de bord, les cactus qui défilent à droite à gauche, et les breaks où on fait "wououououou!", et on balance le lasso en air, on s'accroche au lustre et on fait Tarzan tout déf' et tout nu dans le salon. Goatsnake, c'est de la musique de salon oui mais en enfer, ça brûle, ça picote, c'est le chant primal réinterprété dans un esprit de parfaite "continuité dans la continuité sans casser les pieds", les morceaux sont donc des morceaux de Goatsnake, et vous réentendrez même certaines rengaines réarrangées avec un talent fou pour faire fleurir d'autres buds cuivrées autour de la vieille branche, comme si le groupe n'était qu'une variation de lui-même depuis le début, enroulé en spirale autour de l'axis mundi, un bluesman des années 20 mi corne mi flamme au milieu de l’œil du cyclone. Oui, il y aura des gens qui aimeront pas, il y aura du monde pour dire que c'est de la redite ! Oui, y aura du monde mais sans moi, "whisky, whisky, baby don't you miss meeeee", yheeeeeeah, aaaaaah, aaaaaaaaaaarhrhhhh, wouh, ah, wouh, ah, et tape du pied, et lorgne le disque des Black Crowes qui traîne par terre, et mate ton pied de beuh qui fait déjà un mètre de haut, et fait chauffer le café, et fait chauffer la gnôle, vive les Amériques, enfin pas celles de la presse de gauche à droite mais celles du bar, celles du bon bar, de la booooonne auberge, à s'envoyer des insultes à la première moue mal effectuée, à taper de la fesse toute ronde avec les mains après avoir envoyé des boules dans des trous avec des QUEUES foutremerde, à danser assis en levant les coudes, debout les yeux à l'envers, ave Satan, qu'est-ce qu'il vous faut de plus ? Voici une nouvelle synthèse doom de la danse lumineuse, les mains qui tremblent, la bouche baveuse, sublimé par ce jus de noirceur 100% Obsessed / Vitus enfin de tout ce qui va de travers dans la musique américaine, rock, metal. Soft power à son paroxysme de la part de ces grands musiciens US - mais comme dirait le traître dans Matrix : "je sais que ce steak n'existe pas, mais je le trouve délicieux, et je veux que ça continue". Donc oui, je vais continuer à croire au doom, au metal, aux serpents à sonnette, à la beauté du sable et du voodoo, des paysages tous cramés et immenses, et je continuerai à avoir foi dans la bagnole, les auto-radios et les stations-service. Vive donc le doom et sa grande famille réunie dans la grande église de l'apocalypse peinte sur cette pochette classe. Vive le metal. Vive le grand bouc, et vive le crotale. Et que vive donc toujours Goatsnake ! (5,666/6)

note       Publiée le samedi 1 août 2015

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Black Age Blues" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Black Age Blues".

notes

Note moyenne        10 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Black Age Blues".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Black Age Blues".

Hallu Envoyez un message privé àHallu

Alors que Black Metal Promotion va te trouver LE groupe de BM indonésien qui tue, sorti de nulle part.

Note donnée au disque :       
vargounet Envoyez un message privé àvargounet

Tout à fait d'accord je poncais cette chaîne youtube il y'a quelques années et le constat est le même. C'est un peu le même délire en brutal death avec guttural frog decapitated chicken Et compagnie avec 2 ou 3 riffs vaguement slam et une voix bree bree. Sur ce genre le constat est un peu le même énormément de copies au niveau visuel et stylistique mais peu de réels talents globalement...

Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
avatar

Je plaide (aussi) coupable. Très vite lassé de cette chaîne d’ailleurs au point où je n’en écoute quasiment plus non plus.

Message édité le 01-03-2023 à 14:21 par Cinabre

Note donnée au disque :       
Hallu Envoyez un message privé àHallu

Intheseblackdays tu dois être allergique à la chaîne youtube Stoned Meadow Of Doom alors... Car le nombre de clones de clones de clones qu'il y a là-dedans c'est juste affolant...

Note donnée au disque :       
Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

Après avoir bouffé du doom et du stoner ad nauseam pendant presque deux décennies, j’ai atteint à un moment la saturation et je ne pouvais plus voir en peinture mes styles de prédilection. Rien que voir un nouveau patronyme de groupe avec « bong », « wizard », « throne » ou « mammoth » suffisait à me faire passer mon chemin (et bordel y’en a un paquet des groupes qui ont ces suffixes/préfixes dans leur nom désormais). Ceux qui se montraient un peu plus original dans leur appellation fautaient dans leur contenu: y’avait le son mais pas les riffs, les riffs mais pas le son. Le son et les riffs mais un chant merdique. Bref, rien qui aurait pu me faire regretter de ne plus écumer les sites, les forums, les pages Myspace ou bandcamp pour être sûr de ne pas louper la perle rare. Et pouf en 2015, anderson et sa bande se rappellent à notre bon souvenir. Bon sang, ce que j’ai pu avoir comme sourires niais à l’écoute de cet album les premières fois. Un son et un groove monstrueux, un chant de possédé, un feeling comme à la sainte époque 2000-2005. Et le morceau final… Au final, du duo soma/anderson, même si les deux se sont amusés à expérimenter tout un tas de trucs depuis 25/30 ans, c’est bien the Lord qui remporte le plus souvent mon adhésion, ses différents projets, perso ou collectifs n’oublient jamais l’essentiel : les riffs, le son et le groove là où son copain est parti en vrille dans des trucs arty arides et dissonants. /fin de ma digression de comptoir de vieux con qui regrette ses 20 berges.

Note donnée au disque :