Vous êtes ici › Les groupes / artistesLL7 › Smell The Magic

L7 › Smell The Magic

détail des votes

Membre Note Date
Seijitsu      dimanche 3 décembre 2017 - 18:51
Raven      vendredi 15 janvier 2016 - 23:36
EyeLovya      samedi 16 janvier 2016 - 00:36

cd • 9 titres • 29:36 min

  • 1Shove
  • 2Fast And Frightening
  • 3(Right On) Thru
  • 4Deathwish
  • 5'Til The Wheels Fall Off
  • 6Broomstick
  • 7Packin' A Road
  • 8Just Like Me
  • 9American Society

informations

1989. L'édition originale de 1990 est un format E.P. qui comporte uniquement les six premières pistes. Les trois dernières ont été ajoutées à l'édition de 1991.

line up

Donita Sparks (chant, guitare), Suzi Gardner (guitare, chant), Jennifer Finch (basse, chant), Demetra Plakas (batterie)

chronique

Des petites voraces ces L7. Ah quelle hargne exquise dès "Shove", quels "r" roulés imparables sur "Fast & frrrrrightening", quel jus ! Smell The Magic a une gueule d'album le plus énergique et brut de rock'n'roll des diablesses, leur adorable petit roller-coaster, celui qui coule comme un mini-Superjudge squirté par-dessus jambe ("(Right On) Thru" sent le stoner), presque de la famille Ace of Spades pour tout dire, c'est vous dire à quel point on s'en bat la bielle de donner dans la thèse avec un album comme ça. Second skeud sans prendre de douche, et nos nénettes commencent à bien sentir la femme en camping sauvage. On passe du garage de l'épo à la piaule pas aérée qu'on retourne au petit matin à coups de polochons. L7 est in the mood for fruit de mer négligé (smell the magic), et on vient petit à petit au sujet L7, ce qui les différencie des groupes pour pétasses comme Skunk Anansie (j'aime bien la subtilité) et de tous les groupes pour nanas constitués de nanas qui prétendent en général faire du rock quand elles ne sont que du rock d'hommes en moins épais : L7 c'est cru, ça swingue sans se regarder swinguer, ça a une moule dans le cerveau, comme des rockeurs peuvent avoir leur organe à la place, après tout pourquoi pas oser l'équivalence évidente, meuh non, ceci n'est pas une analyse musicale de Bigard : c'est un peu comme ça qu'elles causent, elles en jouent, et pour tout dire moins élégamment que mes tartines déjà pas fines à leur sujet, avec leurs riffs irrésistibles et leurs lancers de cotons à ketchup, avec leurs paroles qui jaillissent le plus naturellement du monde. L7 dans leur tête sont des garagistes devenues des motardes, ou plutôt des femmes libres comme elles peuvent le croire avec une telle intensité, crûment sincères, libres de tout devoir d'être sensuelles, libres de tout devoir d'être délicates, des nanas qui veulent comme Thelma et Louise partir en virée dans la pampa et trouer des camions de gros routiers salaces à coups de calibre. Parce que c'est cool. Donita n'évoque pas vraiment d'autres chanteuses ici, juste des chanteurs. Et pourtant rien qu'une certaine idée du naturel, qui coule tout seul comme ce que vous voudrez et qui ravit les portugaises comme se doit de le faire tout bon disque de rock, jusqu'au final façon hymne générationnel "American Society". Bien sûr, pour le rock de pisseuse indie qui mise sur son parfum vanillé pour emballer le bonhomme c'est pas par ici, les pédos refoulés l'auront compris. "The neighbours say I jam too loud."

note       Publiée le vendredi 15 janvier 2016

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Smell The Magic" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Smell The Magic".

    notes

    Note moyenne        3 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Smell The Magic".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Smell The Magic".

    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
    avatar

    Lemmy tell you something, auraient-elles pu dire alors. En parlant de stoner, sur "Broomstick" on dirait du Kyuss période Wretch, y compris dans le chant (en plus rugueux), c'est frappant de ouf quand Donita Sparks vocalise !