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Led Zeppelin › Physical Graffiti

lp1 • 6 titres

  • 1Custard Pie
  • 2The Rover
  • 3In My Time of Dying
  • 4Houses of the Holy
  • 5Trampled Under Foot
  • 6Kashmir

lp2 • 9 titres

  • 1In the Light
  • 2Bron-Yr-Aur
  • 3Down by the Seaside
  • 4Ten Years Gone
  • 5Night Flight
  • 6The Wanton Song
  • 7Boogie With Stu
  • 8Black Country Woman
  • 9Sick Again

informations

Enregistré en 1970, 1971, 1972 et 1974 au Headley Grange, aux Stargroves, aux Olympic Studios et aux Island Studios

line up

John Bonham (batterie), John Paul Jones (basse), Jimmy Page (guitares), Robert Plant (chant)

Musiciens additionnels : Ian Stewart (piano [disque 2, titre 7])

chronique

  • hard rock

Ce "Physical graffiti" est considéré par beaucoup comme l'aboutissement de la carrière du quatuor, comme son plus grand chef d'œuvre, LE chef d'œuvre. Personnellement, je ne partage pas vraiment ce point de vue... En fait, pas du tout même... Je sens qu'on va m'assassiner, mais c'est ainsi... (Si vous n'êtes pas d'accord, allez-y, j'attends vos commentaires !!!) Je trouve ce double-album un peu trop ambitieux et surtout pas très homogène. Ce qui est vraiment curieux je trouve, c'est que seulement la moitié des titres de l'album date de 1974, alors que pour le reste, ce sont des morceaux des sessions des albums précédents enregistrés entre 1970 et 1972. Au niveau des réussites, on peut noter que le premier CD (ou disque, c'est selon...) est particulièrement bon, avec des titres comme "The rover" (vraiment excellent, et pourtant si méconnu), "In my time of dying" (le plus long morceau du dirigeable, culminant à plus de 11 minutes....) ou le tube ultra-méga-planétaire, "Kashmir". Les riffs sont ici vraiment bons et bien sentis. Pour le deuxième CD, c'est vraiment une toute autre histoire. Les riffs sont moins bons, moins accrocheurs, à part quelques exceptions trop rares, comme le Sabbathien "In the light". De plus, l'album ne tient pas la longueur, la dernière face du deuxième disque est vraiment affligeante (à part "The wanton song" en étant gentil...), "Night flight" reste pour moi l'un des morceaux les plus mauvais du dirigeable, du niveau de "Carouselambra" !!! Led Zeppelin joue à mon avis un peu trop avec les expérimentations diverses et variées, qu'ils, pour une fois, ne maîtrisent pas. Au final, l'auditeur reste dubitatif et s'ennuie ! Cet album aurait vraiment pu être bon, même très bon, mais il recèle des morceaux de remplissage. Ce "Physical graffiti" n'aurait vraisemblablement pas dû être double, les 50 meilleures minutes de ce double-LP auraient donné un album excellent à l'instar des 5 albums précédents. Au lieu de cela, on a un album inégal et moyen...

Moyen
      
Publiée le dimanche 30 juin 2002

chronique

  • hard rock

La frustration qui se dégage de ce disque est compréhensible. Et voir ce disque comme une succession de chutes studio, c'est déjà soulever un coin du voile. En effet, depuis 1973, Led Zeppelin s'est embarqué dans une tournée mondiale à la mesure de sa prétention (c'est à dire gargantuesque) et il ne leur reste en définitive que peu de temps pour enregistrer du nouveau matériel. On ira donc puiser les laissés pour compte des sessions de leur troisième album (la belle ballade acoustique "Bron-Yr-Aur"), du quatrième ("Down by the Seaside", "Night Flight"), et aussi Houses of the Holy puisque le titre sensé donner son nom à l'album à l'époque apparaît enfin ici. À la lumière de tout ceci, on peut désormais mieux appréhender cet imposant double album qu'est "Physical Graffiti". Du long de leurs périples en terres marocaines, ils vont pourtant nous ramener "The Rover" ou le célebrissime "Kashmir". "In the Light" se veut être la pièce de résistance, mais ses appels téléphonés ne parviennent pas à convaincre. L'immense surprise, c'est ce "In My Time of Dying", intense et incendiaire, sans doute le titre qui résume le mieux à lui seul toute la carrière du dirigeable. S'il est vrai que le second disque renoue avec l'aspect acoustique du III - sans en atteindre toutefois l'inspiration - ce serait injuste de ne pas signaler, outre "The Wanton Song", déjà fameux, le brutal "Sick Again", à la rythmique de plomb, et qui montre, une fois encore, qu'à côté de ses facultés étonnantes d'adaptations, Led Zeppelin reste une formidable machine à broyer. Rock on !

Très bon
      
Publiée le dimanche 30 juin 2002

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notes

Note moyenne        49 votes

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Venomesque Envoyez un message privé àVenomesque

Un premier disque qui correspond sans doute à ce qu'il s'est fait de mieux dans le rock à ce jour. Un deuxième disque plus "mou" et moins évident à appréhender mais excellent tout de même. Un grand disque une fois de plus...

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Clairement.....et Trampled Under Foot (un hommage à Stevie Wonder?).

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dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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DA ROVA

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Et Ten Year’s Gone? Et……

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Si c'était la seule... "In the Light", sacré bon sang de bonsoir ! T'as gagné, va falloir qu'il y passe.

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