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Ministry › The Last Sucker

cd • 11 titres • 55:59 min

  • 1Let's Go
  • 2Watch Yourself
  • 3Life Is Good
  • 4The Dick Song
  • 5The Last Sucker
  • 6No Glory
  • 7Death & Destruction
  • 8Roadhouse Bluesreprise des Doors
  • 9Die In A Crash
  • 10End Of Days (Pt. 1)
  • 11End Of Days (Pt. 2)

informations

line up

Al Jourgensen (voix, guitares, basse, harmonica sur "Roadhouse Blues", programmation, production), Paul Raven (basse, guitare, chœurs), Tommy Victor (guitares, basse, chœurs), Sin Quirin (guitares, basse), John Bechdel (claviers)

Musiciens additionnels : Burton C. Bell (voix sur "Die in a crash" et "End of Days"), Josh Bradford, Angie Jay, Kevin Spence, Erin Braswell (chœurs sur "End of Days")

chronique

Flinguer Bush ? En boire une, plutôt, encore que pour le coup j'imagine plus Jourgensen comme écluseur de Pils sans saveur (pourquoi "imagine" ? Il est devenu cela et il en est fier). Même si s'acharner sur Bush (papa mais surtout fiston), sport favori d'Al pendant plusieurs années, est aussi courageux que le Hollande-bashing, ça défoulait pas mal d'américains à l'époque ! Et ce Ministry défoule... un peu. Au moins on doit reconnaître à ce con de Jourgensen de pas l'avoir jouée "album vendu comme étant de bon goût", si on aime lui reprocher du même coup d'avoir fait de Ministry un groupe de série Z lors du pathétique retour Relapse. Il est clair que ça permettra de relativiser le cynisme et l'hypocrisie d'un Michael Gira... Mais pour l'instant on reste dans la période du déclin, pas celle de la honte. Et quand The Last Sucker est sorti c'était encore "le nouveau skeud qui déchire" je crois, chez certains. Plutôt un énième volet politique, comme Rio Grande Blood (réécouté sans plaisir) pour le fond, et pour la forme, du metal des plus abrutis possibles. Une demi-pantalonnade, mais pas un album honteux : c'est énergique, et ça rue, avec quelques titres bien rock'n'roll comme la reprise de "Roadhouse Blues" (ah, ça compte pas ?) ou du gros bourrinage speed-thrash griffé Joujou-morgenstern comme "Death & Destruction". Avec à côté de ça du punk mélodique assez pathétique comme "Die in a crash", et un final "End of Days" sur un quart d'heure dont je ne retiens pas grand chose sinon qu'Al nous fait du speech à voix grave sur une trame tout à fait proprette-hollywoodienne. Tout ça ne vaut pas "La fin de leur monde" d'IAM (sous-entendu : "même pas"). Y a Paul Raven dedans, aussi, je ne sais pas si son potentiel est exploité mais ça aide pour le capital sympathie. Ah y a ce chanteur à faciès d'homme-cul aussi, le frontman de Fear Factory ? Ah... Oui, bon... The Last Sucker = Ministry énervé et volontaire, mais un peu casse-couilles. On reviendra donc bien plus volontiers à sa dernière usine à tubes en date, le sous-estimé Dark side of the spoon (conseil qui vaut quand on a l'idée d'écouter n'importe lequel dans ceux d'après : revenir à la Dark Side) - qui est au passage son album gothique ou du moins son seul album cafardeux - tandis que celui-ci est un des plus bourrins, fin comme un Frank Ribéry en armure titane et carburant au houblon se lançant dans des diatribes dissidentes. Vous savez ce qui est atroce dans tout ça ? C'est que j'ai décidé d'écouter en entier les deux suivants. Parce que j'suis trop un ouf malade et que j'ai du temps à perdre (et des bières à écluser comme Alain). Donc oui : Last Sucker, c'est une musique aussi élaborée que le casting du ministère socialiste. Mais son auteur confirmera avec Relapse et From Beer to Eternity, pour les plus bouchés ou les plus tolérants, qu'il est bien devenu - entre autres déchéances artistiques - l'équivalent cyberpunk de Manu Chao.

note       Publiée le vendredi 26 juin 2015

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    commentaires

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    The Last Sucker c'est complétement l'ère de la honte qui débute, le déclin c'était Rio Grande Blood. Je me suis pas risqué au delà de l'album de reprises, mais celui-là, à part une ouverture pêchu et efficace, c'est du vide absolu.

    Note donnée au disque :       
    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Oui! Toutes mes confuses.

    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    L'album de Lead Into Gold date de 1990. Le single, "Faster Than Light", est génial, le reste de l'album moins indispensable.

    Note donnée au disque :       
    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost

    Lead into Gold ça date pour ce qu'il me semble... au moins des 90's !

    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    "Filth pig, dernier album qui ait une âme. Après, c'est juste du bourrinage ennuyeux." Dark side, pas d'âme ? Bluff ! Réécoute juste "Kaif". Si ce morceau n'a pas d'âme, aucun autre titre du Ministry période 90's n'en a. Et il y en a d'autres sur ce skeud, leur meilleur album 90's avec Psalm69. J'ai réécouté Filth Pig ce matin et puis Dark Side, et la comparaison me fait plus que jamais nettement pencher en faveur du second.