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Cypress Hill › Till Death Do Us Part

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The Gloth      lundi 8 juin 2015 - 12:45
E. Jumbo      samedi 6 juin 2015 - 13:11
EyeLovya      samedi 6 juin 2015 - 12:56

cd • 18 titres • 48:32 min

  • 1Another Body Drops
  • 2Till Death Comes
  • 3Latin Thugs
  • 4Ganja Bus
  • 5Busted In The Hood
  • 6Money
  • 7Never Know
  • 8Last Laugh
  • 9Bong Hit
  • 10What's Your Number?
  • 11Once Again
  • 12Number Seven
  • 13One Last Cigarette
  • 14Street Wars
  • 15Till Death Do Us Part
  • 16Eulogy
  • 17Ready To Die
  • 18Roll It Up Again

informations

line up

B-Real (MC), DJ Muggs (production), Sen Dog (MC)

Musiciens additionnels : The Alchemist (production), Eric Bobo (percussions), Prodigy (MC), Tim Armstrong (guitare, chant), Damian Marley (chant), Tego Calderón (chant), Fredwreck (guitare, claviers), Mike Sims (basse, guitare, claviers), Rob Hill (basse, production), Rogelio Lozano (guitare, programmation), Reggie Stewart (basse, guitare), Tracy Nelson (chœurs), Chace Infinite (chœurs), Dan Boer (claviers), Tim "Johnny Vegas" Burton (saxophone), Ray Ramundo (conga), Scott Abels (batterie), Al Pahanish (batterie)

chronique

  • bédo au piépa

Marrant ? Vandale ? Mario Van, plutôt. Peebles, à donf. Faut avoir la dalle de hip-hop pour vouloir se bouffer les Cypress post-IV, c'est certain... Et Till Death Do Us Part joue bien pendant une poignée de minutes son rôle de nanar cypressien, quelque part entre Desperado et Une Nuit en Enfer... séquelles. Une preuve s'il en fallait encore qu'une armada de musiciens sur un disque de hip-hop est en général le signe d'un cache-misère certain, un vrai DJ suffisant amplement à son MC. Hélas Muggs n'a plus le mojo chez les cueilleuses depuis un bail, et pour la muerte c'est râpé, la fumette mène désormais au snack à tacos, les locos qui étaient jadis lobos sont bouffés par le lupus de la disgrâce, clébards minables de leur rap passé de mode. Pochette goth, album pas du tout goth. Plutôt espingouin en vacances, attachant mais grossier personnage se pointant au restau à vingt-deux heures juste pour faire chier les râleurs béret-baguette. B-Real et Muggs devraient pointer aux Assedic hip-hop avec ce skeud médiocre. Pas autant que Skull & Bones, mais pas loin d'être leur plus mauvais. Je ne sauve de ce disque que "Last Laugh" avec la moitié malade de Mobb Deep, et le bourrin "Street Wars". En étant indulgent. Mais surtout "One Last Cigarette", seul morceau capable de figurer parmis leurs meilleurs, avec une ambiance trouble digne de la grande époque. Prouvant au passage que Muggs peut encore créer de pures instrus, juste qu'il ne veut plus faire d'efforts... Morceau qui sauve l'album de la note minimale. Le post-g-funk foireux et bien propret reprend ses droits, après un Stoned Raiders qui a pu faire croire à une énergie retrouvée, Cypress se vautre à nouveau. Muggs tente quelques manoeuvres à la Cypress IV... Mais ça rate à peu près systématiquement. Bon en étant vachement généreux, j'avoue écouter la daubasse d'entrée sans déplaisir (refrain connement accrocheur, mais tous les tubes qui utilisent l'onomatopée "bang-bang" font ça, de Cher à Rammstein). Et "What's Your Number", fallait oser, même si c'est de la merde. Et puis extra-muzakalement, B-Real ressemble de plus en plus à Kad Merad en vieillissant, et son Cypress contractuel fait pas du tout tripper, comme passer du Kamoulox à Bienvenue chez les Ch'titos. Parallèle assez weedesque s'il en est : avec des camarades d'études on avait l'habitude d'écouter du Cypress en kamouloxant dans la bonne humeur tequila-con-lima, même si le Temples of the Boom calmait direct ("Cesario, où es-tu passé ?" - "j'suis de l'autre côté du miroir les gars !" - "Roooh le con, fffff"). Bienvenue chez les ch'ticanos ? Quelque chose du genre. B-Real s'échine à vouloir retenter le rap en espagnol, foirant encore ; n'a pas la Danny Trejo attitude qui veut, quant à savoir rouler la fajita old el paso c'est un autre nivel, tonto... Muggs a beau tenter de varier ses styles, en samplant des voix funk façon RZA ou en essayant de retrouver les ténèbres, en tentant un petit dub des familles, les beats le ramènent à la cruelle réalité : il y a quelque chose de pourri au royaume de Cypress...

note       Publiée le samedi 6 juin 2015

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    No background Envoyez un message privé àNo background

    Après des années d'errance, Muggs semble retrouver le mojo. Son album "Dia del asesinato" est sorti début août, court, avec le retour des beats sombres et des MCs anciens (MF Doom, Kool G Rap, Raekwon) et plus récents (Freddie Gibbs). On peut ainsi espérer un retour en forme de Cypress le 28 septembre. Sinon je n'ai jamais écouté cet album, le clip de "What's your number" m'avait vacciné. Mais je lui redonnerai une chance à l'occase.

    EDIT : pas si mauvais finalement, les trois premiers titres s'enchaînent bien et le titre avec Prodigy se défend. Les prestations en espagnol sont mauvaises en revanche et quelques instrus un peu en toc.

    The Gloth Envoyez un message privé àThe Gloth

    Un bon album pour moi, c'est vrai que "what's your number" est une daube taillée pour faire single, mais il y a quelques perles aussi : "Busted in the Hood" est excellente !

    Note donnée au disque :       
    Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca

    "What's your name ? What's your number ?" De la merde. Quelle déception à sa sortie...

    E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

    Ridicule, mais ce fut mon premier Cypress (qui, de manière encore plus ridicule, m'a probablement fait découvrir The Clash). Une écoute furtive des grosses bourrinades "Money" et "Street Wars" sur une borne audio à l'espace cul du Leclerc m'avait collé une belle mandale.

    Note donnée au disque :