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Cypress Hill › Stoned Raiders

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Membre Note Date
Bernard      lundi 14 octobre 2019 - 15:30
Klarinetthor      vendredi 7 octobre 2016 - 15:13
The Gloth      mardi 9 juin 2015 - 10:48
blub      samedi 21 mai 2016 - 05:38
azfazz      samedi 6 juin 2015 - 15:33
EyeLovya      samedi 6 juin 2015 - 12:56
Klozer      mardi 1 décembre 2020 - 23:12
E. Jumbo      samedi 6 juin 2015 - 13:07

cd • 14 titres • 58:28 min

  • 1Intro
  • 2Trouble
  • 3Kronologik
  • 4Southland Killers
  • 5Bitter
  • 6Amplified
  • 7It Ain't Easy
  • 8Memories
  • 9Psychodelic Vision
  • 10Red; Meth & B
  • 11Lowrider
  • 12Catastrophe
  • 13L.I.F.E.
  • 14Here Is Something You Can't Understand

informations

line up

B-Real (MC), DJ Muggs (production), Sen Dog (MC)

Musiciens additionnels : Eric Bobo (percussions), Method Man (MC), Christian Olde Wolbers (guitare), Redman (MC), King Tee, Kokane, Kurupt, MC Ren (MC's), Jessica Moss (chœurs), Andy Zambrano (guitare), Mike Sims (guitare, synthétiseur Moog), Rogelio Lozano (guitare), Jeremy Fleener (guitare)

chronique

  • fajitas maison à l'arrache

En dépit de toute logique, je suis assez attaché à ce Cypress Hill, malgré une note qui ne se mouille pas. Eh, le précédent était tellement à chier qu'ils pouvaient difficilement aller plus bas ! Déjà la pochette est plus honnête. Mic check avec ton sceptre d'Ottokar homie. Après le piteux Los Grandes Exitos et la bouse inorganique Skull & Bones, ce Stoned Raiders sonne bien comme un regain de poids, le fantômatique n'a pas été retrouvé mais la pêche y est. Plus de matière, plus de grain, une influence croisée Dr. Dre et Eminem assez évidente mais plus de patate. Dès l'intro bien californienne, on sent que Muggs essaie, plutôt que de revenir au son de leur meilleure période (1993-1998), de bricoler une fusion hip-hop-rock californien, légèrement métalleuse mais surtout nettement moins médiocre que sur le précédent... Voire gouleyante. "Kronologik" casse vite l'ascension promise par "Trouble", hélas. On est sur le terre-plein classique du gros gangsta rap rigide, le style west coast froid et grossier, ceci dit ce skeud sonne nettement moins tofu que Skull & Bones c'est une certitude (beats presque organiques par endroits, merci Muggerud). Stoned Raiders souffre juste du symptôme classique de l'album inégal, hétérogène... Mais on est pas loin de l'usine à tubes, et je considère Stoned Raiders comme le Cypress Hill idéal de la semaine, le Cypress pas prise de tête avec un bon punch, une mixture riffs-beat qui fonctionne pour la dernière fois avec eux ("Amplified"), même leur tentative RATM qui se chie dessus ("Catastrophe") tiens, les latinos reconvertis en porte-flingues toujours aussi sinistres, volontiers grotesques (le g-funk périmé de "Memories" et l'instru Das Ich pérave du miteux "Psychodelic Vision"), assumant des gros hits calibrés hollywoodiens enfin efficaces ("It Ain't Easy"). En fait je crois que je connais ce skeud quasiment par cœur, il a beaucoup tourné à une époque, je n'ai pour le coup jamais cherché à faire le lien avec leurs tueries passées, pour moi ça a toujours été Cypress a la salle de sport, la gatorade en poche et la volonté de prendre en masse mais le joint toujours vissé aux babines, B-Real essayant sans succès de soigner son coin-coin en soulevant de la fonte, refrains puto-putasses dans le mouv', recette éprouvée mais âme certaine contrairement au précédent qui en était dépourvu... Très calibré et en même temps assez atypique, même pour du Cypress Hill, Muggs chiadant un peu ses instrus, greffant des sons chelous par-dessus ("Lowrider" Snoop-Eminem du pauvre avec son final ambient-cheap complètement gratuit ?!), reprenant quelques ambiances à la Pulp Fiction pas piquées des hannetons (excellent "Bitter") ou essayant de taquiner Timbaland sur ses plates-bandes ("Red Meth and B", avec deux fumaillons irrécupérables en guests). Bref skeud qui bouffe un peu à tous les rateliers, la penga à l'air et sans complexe. Un album franchement éloigné de la réputation de pure daube qui lui colle encore. Les puristes hip-hop sont définitivement aussi cons que les autres, attitude universelle qui n'aime pas reconnaître le charme de la bonne série B bien vulgos-accrocheuse, ou différencier le gros navet (Skull & Bones) du nanar bien moulé... Tant qu'à être relou à bloc, en ce qui me concerne - et sans aucun iconoclasme anti-classic primaire, juste par pur respect du dégourdissement cervical à son écoute - largement aussi recommandable que le premier.

note       Publiée le samedi 6 juin 2015

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    oh la madeleine, mais Trouble me ramene directement dans la chambre de mes 16 ans, ecoutant Guerilla Radio en essayant de ne pas reveiller la maternelle. Pas mauvais ce jet jungle - rap metal, il y avait bien bien pire qui passait en boucle a l'epoque. Ca ne pouvait que marcher, pour qui se souvient de ces années; avec le recul c'est un peu plus dur; l'avantage c'est qu'au moins le son est toujours au top aujourd'hui. On n'a pas vraiment progressé a ce niveau-la.

    Note donnée au disque :       
    Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca

    Rien à sauver la dessus, le plus ridicule, je crois...

    nicola Envoyez un message privé ànicola

    On peut ajouter un \ avant la virgule pour qu’elle ne soit pas interprétée ?
    Là, j’en ai collé quatre pour en voir un.

    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    (les tracklists sur Guts amigo, les virgules se transforment en saut de ligne, ça fait partie de l'esthétique gutsienne)

    azfazz Envoyez un message privé àazfazz

    Je ne m'attendais plus à rien quand il était sorti, et j'avais au final été plutôt agréablement surpris. Quelques titres s'en sortent avec les honneurs, et j'ai toujours eu un certain faible pour le gros g-funk de la grande époque, j'ajoute dont "Lowrider" et "L.I.F.E." aux déjà cités "Trouble" ou "It Ain't Easy"...

    (petit imbroglio dans le listing des titres, "Rad, Meth and B" est un seul morceau)

    Note donnée au disque :