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Red Hot Chili Peppers › Blood Sugar Sex Magik

cd • 17 titres • 73:55 min

  • 1The Power Of Equality
  • 2If You Have To Ask
  • 3Breaking The Girl
  • 4Funky Monks
  • 5Suck My Kiss
  • 6I Could Have Lied
  • 7Mellowship Slinky In B Major
  • 8The Righteous & The Wicked
  • 9Give It Away
  • 10Blood Sugar Sex Magik
  • 11Under The Bridge
  • 12Naked In The Rain
  • 13Apache Rose Peacock
  • 14The Greeting Song
  • 15My Lovely Man
  • 16Sir Psycho Sexy
  • 17They're Red Hot [reprise de Robert Johnson]

informations

Produit par Rick Rubin - Ingé-son : Brendan O'Brien - Mixage : Brendan O'Brien & Rick Rubin. - Mastering : Howie Weinberg.

Direction artistique : Gus Van Zant

line up

Flea (basse, choeurs, percussions sur "Breaking The Girl"), John Frusciante (guitares électriques et acoustiques, chœurs), Anthony Kiedis (chant), Chad Smith (batterie, percussions)

Musiciens additionnels : Brendan O'Brien (mellotron sur "Breaking the Girl" et "Sir Psycho Sexy", Orgue B3 sur "Suck My Kiss"), Gail Frusciante et ses amis (chorale sur "Under the Bridge"), Pete Weiss (guimbarde sur "Give It Away")

chronique

  • funk's tongues in aspic

Je crois que quand Progmonster a introduit sur notre site les Red Hot (groupe qui s'est lui-même pas mal introduit selon les rumeurs), en chroniquant uniquement One Hot Minute, il a fait preuve d'élégance en s'y limitant, et son message était selon moi on ne peut plus clair : un seul album, peut-être leur plus atypique, et aucun autre... Hélas nous sommes des petits cochons exhaustifs... Quel dommage ! Blood Sugar Sex Magik, donc : un album mythique, sans aucun doute, et... néanmoins rempli au tiers de titres funky-forcés. Même si l'enchaînement des trois premiers titres est imparable, même si "Give it Away" restera probablement leur meilleur titre funk-rock. Oui : Blood Sugar Sex Magik est objectivement l'album des Red Hot le plus abouti, le plus techniquement réussi, le plus composé, tout ce que vous voudrez... pratiquement un best of remastérisé. Rien que "The Power of Equality" - "If You Have to Ask" - "Breaking the Girl" méritent de s'y arrêter : pour ce son ultra-limpide, pointu, très aiguisé, qui met des fourmis tout partout. Rubin sur l'ongle. Blood Sugar Sex Magik nous dépose les Red Hot sur un petit plateau d'argent, tels qu'arrivés à leur point de fusion beau-gosse : californiens jusqu'au bout de leurs tatouages de surfers rebelles, toujours funky comme pas deux, mais surtout mélodiquement modifiés en profondeur par John Frusciante, qui les a fait passer de la catégorie "groupe stupide pour se bourrer la gueule et puis baiser" à la catégorie un peu plus subtile "groupe stupide pour séduire et puis baiser". Le médiocre Kiedis se la touche plus sévère que jamais, ici, aussi affable et confiant en ses capacités qu'un chicano sous coke faisant du stand up. Son flow sympathique rivalise avec ses vocalises harmoniaises : on stagne plus que jamais entre débit à la wack-MC et roucoulade de maquereau antipathique qui donne assez souvent envie de lui travis-bickler la gueule. Dur dur, d'être une tête de pine à la voix idoine. Encore plus cruel, quand on constate que son sidekick geek Mike Patton est paradoxalement devenu son pire cauchemar, tout ce que Kiedis a peut-être toujours rêvé d'être sans en avoir la capacité : un crooner de talent, plus attachant même quand il fait son rital de karaoké. Le seul passage sur lequel Tony dégage quelque chose d'à peu près remarquable sur Blood Sugar, c'est le spoken word rocailleux sur le titre épo, même s'il se fait piquer la vedette par Frusciante... Et puis, pourtant, étrangement, on s'y attache un peu, à ce con, une fois qu'on a saisi son absence totale de presque toute qualité qu'on se doit d'attendre d'un chanteur de charme. Mais il faut dire que la basse ultra-zebulonesque de Flea, et surtout l'arsenal mélodique de Frusciante fleurissent tout ça d'une autre manière, aussi. Frusciante ? Il fait à peu près 90% de l'intérêt de ce skeud, avec toutes ses trouvailles phalangesques, comme autant de languettes test en papier qu'une midinette de chez Sephora te ferait papillonner sous le nez en demandant avec l'oeil malicieux de trouver de quel flacon ça vient. "Frusciante n°5 ?" - bravooo monsieur, vous avez gagné des échantillons ! Mother's Milk sonnait outrageusement stade et hardos ? Blood Sugar Sex Magik sonne chambre d'étudiant, et fignolages de studio. Ultra-aiguisé, épineux, voire acide, avec quelque chose de plus intime, de nettement plus... studieux. Plus du côté "alternatif" de la force, les breaks difformes limite prog-metal de "The Righteous & The Wicked" m'en soient témoins. Presque expérimental par flashs, même, rendez-vous compte ! Mais superfétatoire. Soixante-quartorze minutes quand même, et pas que des mémorables, loin s'en faut. Des ballades ? Oh, il y en a pas tant que ça en fait, mais avec le recul je me rends compte qu'ils les ont jamais mieux faites qu'ici, ou plutôt : qu'ils auraient jamais dû estimer possible d'en écrire d'autres après. "Breaking the girl" par exemple. Au premier plan, c'est un slow gentiment suranné, mais en arrière-plan, on dirait une ballade à la Jethro Tull, ou style vieux prog folklo. Tandis que "I could have lied" suffit à rendre Californication totalement caduque, avec à la clé un des solos les plus orchidesques de Frusciante. "I could have lied" oui : si les Red Hot doivent se résumer à une seule ballade, choisissons celle-ci, Kiedis qui met son âme à nu ça a été une fois un truc qui parle aux gonzes un peu usés, avec cet aveu de queutard et ce goût de regret de ne pas avoir été ce salaud naturel juste cette fois-ci, qui me parle plus que "Under the bridge", pourtant une des ballades les plus sincères qu'il soit possible de chanter. Parce que celle-là, en dehors du chorus mignonnet, j'ai toujours moins compris le truc. Je peux être sensible aux élégies d'un rescapé, mais pas quand le peu que je trouve intéressant chez lui est à mettre au compte du déchet qu'il était - et Kiedis qui met son âme à nu tu te rends compte que c'est aussi un truc qui parlera aux nanas. J'y sens déjà ce qui va me séparer d'eux : ce ton mielleux-gauche, cette fausseté, cette incapacité à faire de vraies ballades plus qu'exceptionellement... du reste, à partir de celle-là, soyons honnêtes : l'album à déjà craché ses plus belles bastos, et le dernier tiers est surtout un remake clinique-technique de Uplift Mofo Party Plan, jusqu'à ce final totalement à l'arrache qui reprend Johnson en speedé. Peu de temps après ce disque, c'est là qu'ils mettront Navarro (l'ex de Carmen Electra, pas le pied-noir qui ressemble à un vieux hibou) à la place du problématique cœur d'artichaut Frusciante, parti pour quelques années de downward spiral car peut-être bien trop talentueux et sensible pour ces cons. Celui-ci est leur dernier album avec encore une certaine sauvagerie, contenue en blocs et riffs bien nets. Des moments troublants et rares, donc, entrecoupés de morceaux techniquement pétés mais dispensables, voire médiocres. Instable et fort mal agencé, mais charmeur plus qu'à son tour : Blood Sugar Sex Magik est cet album calibré, bien coiffé, bien produit, fait pour les panthéons impersonnels du rock alternatif.

note       Publiée le vendredi 29 mai 2015

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(en rappelant au passage que question bagatelles en manoir, Kiedis est à coup sûr un perdreau à côté du satanique Plant)

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Tony, bien fait ! et tu peux dire merci à la souris chauve...

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celui-là ou un autre

chronique

  • feel good album > soupe de langues

Sucre rouge, sang chaud, piments sexuels et poppers magique ? Quel gumbo aphrodisiaque ont ingéré nos quatre flambeurs maladroits depuis le précédent épisode ? Cette fois on les reconnait plus. Blood Sugar porte autant la marque du Red Hot "classique" (celui du carton comme de la respectabilité alternative) que de la rencontre avec l’indispensable Rick Rubin, l’accoucheur de classe, pas encore dé-has-beenisateur en 91. Sa réputation vient d’ici. Avant ce disque, les Red Hot n’étaient pas vraiment les Red Hot, ils se cherchaient. Il leur fallait un nabab bienveillant du genre Kim Fowley. Hélas, Hollywood est ainsi fait que Fowley n’a pas les millions gagnés par Rubin, et puis il préfère le bravadiccio versant femelles - ce sera donc Rubin. Incapable de se planter à l’époque, le producteur repère sans mal le décalage comique entre la petite frappe Frusciante d’un côté, jeunot blanc comme un cul après des années à bosser la guitare devant son étagère de Hendrix, et les trois autres, plus rougeauds que bronzés, juilletistes à l’année, désespérément nuls et immatures mais néanmoins attachants. 8 ans après les débuts, même si Flea reste un dieu de la basse (ce que personne n’ose contester), les musclés en ont ramé pour simplement en arriver à un niveau permettant à leur nouveau gratteux d’exprimer ses flashs de génie mélodico-rythmique. On pourrait élaborer sur la légende de l’enregistrement de ce disque, finalement assez banale. Rubin, qui connait aussi bien son rap que son hard rock millésimé, décide de faire répéter et enregistrer les quatre gigolos dans son propre manoir, bien sûr hanté, refaisant le coup de "Forever Changes" et de "Led Zep IV". La transformation est de cet acabit : les Red Hot vont tout simplement se révéler comme les Red Hot Chili putain de Peppers, et pas ce groupe encore white trash qui a la niaque sans aucune magie, haletant derrière Clinton, Prince, Hendrix et Rick James, sans jamais assumer ce qui pourrait – et désormais fera - sa spécificité : Ladies and gentle… euh, Ladies, les Red Hot sont des tantouzes romantiques. Au naturel, tatoués pour l’exhibition plus que pour la virilité ou autre, rockant dur pour faire swinguer les femmes, sans aucun lien avec la culture du headbang et du pogo, même s’ils ont longtemps maintenu la parade sur scène. Ceux pour qui ce genre d’aveu est une perte de rock-cred voire de qualité peuvent relire ma chro de Gossip et se rappeler que je me situe du côté de leurs cauchemars. En vérité, le classic rock couillu et man-cred n’a produit que des merdes raidasses depuis la fin de Led Zep, et ça Rubin l’a peut-être fait comprendre à ses protégés. Toujours est-il qu’ils jettent tout dans ce dernier galop ("si ça cartonne pas cette fois, on arrête", refrain connu), assument tout : excès, prétentions, refrains à voix de canard, solos early 70’s, batterie martelée avec une conviction de bûcheron oligophrène, qui confine au primitivisme cherokee. Le truc qui saute aux oreilles, c’est la prod ! Tous les skeuds précédents étaient plastiques, toc, 80’s et sans substance. Blood Sugar est sec, torve, précis et sans bullshit synthétique. Le pari était peut-être de se rapprocher d’un classicisme, d’une épure Hendrixienne ou Stonienne, mais en fait le résultat va définir le son rock 90’s, ni plus ni moins. Pour qui était ado entre 91 et 2001 (c’est large putain) Blood Sugar était omniprésent avant même de l’avoir écouté : ce riff wah-wah de la chanson titre en jingle sur M6 pendant des années, et en prime si vous étiez sur la côte d’azur: cette fleur de valériane rose que Flea a dans la bouche est aussi commune en californique qu’en … méditerranée ! Au moment où j’écris cette chro, elle orne les mêmes restanques (une fenêtre plus bas) d’où votre serviteur a éclusé ce disque au discman pendant ses vertes années. Blood Sugar est dans mes veines, c’est pas un secret… Revenons à cette prod de fou : non content d’appliquer les recettes percussives des Beastie Boys pillant Led Zep aux coups de triques du batteur Chad Smith, Rubin autorise que chaque morceau soit tapissé de gris-gris vaudou sans lien avec l’harmonie, dont le seul but semble être de jeter le bon sort, porter chance et fortune aux maudits piments. Comment, sinon, expliquer ce son de piano à pouces en fond sur Give it Away ? Ces claves sur Apache Rose Peacock ? Ce piano bastringue sur Righteous, juste avant le break suprêmement concis et psyché de Frusciante ? Blood Sugar la chanson est d’ailleurs la preuve qu’on peut dégainer ici le mot psyché sans exagérer, ondulant sur sa mer de riff (au singulier), une houle caressante éjaculant finalement en un solo paroxystique. Après ça, oui, le tendre Under The Bridge peut paraître comme du romantisme post-coïtal et un peu vain (cf ma chro des singles), mais c’est la respiration nécessaire à un album qui marche véritablement par poussées hormonales successives. Je m’explique. Comment avaler 17 titres et 73 minutes quand on est à l’origine un groupe "de genre" ? Pas la peine de chercher une construction foireuse, le skeud fonctionne par tours de chauffe, alternant pistes gangsta-fleur bleue tout en masculinité contenue et grands numéros de saltimbanques gitans secouant leurs plumes. C’est simple, tous les titres s’enchaînent. Prenez l’irrésistible Funky Monks (où les Red Hot découvrent la sensualité grâce à un guitar-geek sorti des jupes de sa mère) et son contrepied mâle et con comme les blés de Suck My Dick (Kiss, pardon). Le décalage avec le timide et si maladroit I Could Have Lied est savoureux, c’est le ton du mec qui change de voix en quittant la bande de potes-zoulous pour rejoindre sa meuf, admettant son érotomanie incorrigible. La parenthèse est brève, vite balayée par l’enchaînement allant de Mellowship à Blood Sugar. Ça fanfaronne, ça remue, The Righteous & the Wicked atteint même l’antithèse du son suburbain des Red Hot 80’s : on est catapulté en plein New Orleans en été dans les années 50, tandis que passe Johnny Depp dans sa parade amoureuse à la Buster Keaton. Les chœurs de Frusciante complètent le tableau : c’est un groupe qui aurait quasiment pu changer de nom à ce moment-là (et PAS avec Californication). Le dernier et meilleur sprint testostéroné du disque démarre après Under The Bridge, après laquelle il leur faut sacrifier une chanson sur l’autel de l’échauffement pour se re-dégourdir les bermudas : Naked In The Rain, tentation d’assemblage maladroit entre Suck My Kiss et Righteous. Mais c’est pas grave, à ce stade on est complètement chez soi dans ce disque, on remue et ça passe crème, avant que Apache Rose Peacock revienne dans le bayou New Orleans, et là c’est tout simplement un chef d’œuvre de malice et de truculence. Hollywood en roulotte, ce que certains feront rimer avec culotte, que ma décence habituelle m’interdirait. Quoique… en fait, à partir de ce titre, mon objectivité se fait la malle en courant, partie se soumettre lascivement aux jeux de vilains les plus salaces et fonky des quatre peaux-rouges chauds du slip, et gigoter jusqu’à l’extase dans une orgie de chantilly-fraise, de cyprine et d’eau salée… Me laissant à moitié en transe avec la banane pendant le combo Greeting Song et My Lovely Man (ode quasiment proto gay par Kiedis au regretté guitariste Hillel Slovak, ce qui a du faire bizarre à Frufru). Les Red Hot sont lancés dans un dragster pour la mégagloire, plus rien ni personne ne peut espérer les effleurer. Si nous n’avez pas de frissons de plaisir pendant le break de My Lovely Man, faites un bilan chez le Dr. Funkenstein, essayez l’électrochoc du retour à Beat It, ou My Sharona, voire Black Betty, mais faites quelque chose ! Après une telle apogée, je ne vais pas vous dire qu’ils surpassent cet ultime point de chauffe, fulgurance surfant sur des rouleaux de binaire… Non, je vous dirai juste que Sir Psycho Sexy joue sur un mode bien différent, et pourtant le prolongement logique : celui de la langueur mi-exapérée mi-savourée de le refaire une deuxième fois dans la foulée, et de faire durer le truc jusqu’à s’y perdre. Ça pourrait ne jamais finir ; le P-Funk plus que jamais avoué et dame mellotron Zeppelinienne ont fini de se tourner autour, l’heure est à l’osmose sexuelle la plus décomplexée. On savait que les Red Hot n’étaient que phéromones et pâmoison devant le corps féminin (et le leur, en bon narcisses), mais là Kiedis persiste et signe dans les confessions d’un sexaholic pas du tout anonyme, mais bien unique et reconnaissable. Même Prince n’en a jamais autant fait des caisses, et si l’hilarante histoire de pervenche enchibrée (c’est pas "Lovely Rita" et sa tasse de thé, c’est sûr) a des accents de porno macho, impossible de mettre en doute l’absolue sincérité du truc. Moins romantique que l’addiction à l’héro d’Under The Bridge, celle à la cabriole n’en est pas moins mise à nu, et demande à l’auditeur d’être mis en condition par tout un album. Mais au final, ceux qui ont tant cassé du sugar sur les Red Hot et leur "virage FM" (c’est la FM qui a pris un virage Red Hot, les gars) sont ici confondus. Alors ok, ces mecs se regardent tellement la nouille qu’ils prennent des voix aigues pour jouer eux-mêmes les voix des groupies émoustillées (on dirait du Zappa involontaire), mais en voilà qui ont compris que la vie n’était qu’un cirque. Si le hip-hop west coast avait su piller les Red Hot et capter leur autodérision intrinsèque, il n’en serait peut-être pas arrivé au niveau de nevrose sexuelle navrante de tristesse qu’il a atteint dans les 90’s. Et n’aurait pas moins joui. "Marvin Gaye my love, where did we go wrong ?", comme dirait Kiedis dans l’une de ces innombrables punchlines d’ado, capable de virer homo si c’est pour se taper une célébrité… Y’a un côté gamin, au final, comme les paroles entièrement écrites de sa plume dans le livret témoignent, aspect qui se maintiendra jusqu’à By The Way. On aime ou on déteste, mais voilà, les Red Hot ont trouvé leur truc, et ils ne le lâcheront pas d’une semelle jusqu’au disque précité. Kiedis, Smith, Frusciante, Flea, le "Classic Line-up" comme on dit dans le jargon, termine en se chauffant autour d’un feu de camp de bois bandé, comme conscient d’avoir réussi leur retour aux fondamentaux, retrouvé les origines sudistes, plein air et près de l’os du rock, tout en se découvrant eux-mêmes. Je rajoute une autre expression de rock-critic anglo-saxon (les pires) pour la route : "Feel-Good Album", ça vous dit quelque chose ? Cum on feel the Chauds Bouillants Piments Rouges.

note       Publiée le vendredi 29 mai 2015

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moustache Envoyez un message privé àmoustache

Après plusieurs débats entre potes qui essayaient de me démontrer à quel point cet album était génial, j'ai profité de l'été pour me relancer dans les Red Hot. Cet album je l'ai pourtant usé à mon adolescence (programmée) et après écoutes je suis raccord avec la chro de Raven. Alors ça joue super bien, ça groove, Frusciante a un super feeling... Et il y a des supers morceaux (Give It Away à lui seul justifie l'existence de ce groupe). Mais il y aussi plusieurs morceaux faiblards qui alourdissent l'album et me rendent l'ensemble pénible par moments. Je reste sur un petit 4 mitigé.

Message édité le 03-09-2023 à 10:25 par moustache

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Une témon de midi ?

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

On dit "une témon" - dans mon lointain souvenir.

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surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

En fait oui ça remue carrément des mâchoires ici, je suis juste un peu lent à la détente.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Les premières notes de John'Fru sur le premier morceau, ça sent le Diable en Blanc direct, et puis Give it Away EVIDEMMENT, sus le Soleil de Satan exactement ; et puis le jeu archi-défoncé de Smith sur quelques morceaux ; mais effectivement, vers la fin ça s'évente un peu, et ça vire au funk metal musculaire.

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