Vous êtes ici › Les groupes / artistesMMotorama › Calendar

Motorama › Calendar

détail des votes

Membre Note Date
Klozer      dimanche 29 novembre 2020 - 11:28
canardo      mardi 26 mai 2015 - 14:24
Richard      jeudi 15 septembre 2016 - 21:33

cd • 10 titres

  • 1Image
  • 2White light
  • 3To the South
  • 4Rose in the vase
  • 5In your arms
  • 6Young arms
  • 7Sometimes
  • 8Two stones
  • 9Scars
  • 10During the years

extraits vidéo

informations

Rostov-sur-Don, Russie, juillet-septembre 2012

line up

Vladislav Parshin (chant, guitare), Maxim Polivanov (guitare), Irene Parshina (basse), Alexander Norets (clavier), Roman Belenkiy (batterie)

chronique

Cette musique-là est comme l’eau du torrent, cristalline, fraîche, libre; apaisante et tonique à la fois, elle serpente entre les hautes herbes, se faufile à l’ombre des rocs, gazouille sous les feuillages, accélère sa course, se perd…Plus que jamais, les compositions de Motorama paraissent emplies de nature, une nature amie, refuge protecteur ‘loin de la foule en délire’ pour citer Thomas Hardy. Contrairement à ‘Alps’ et ses climats nocturnes, automnaux, éventuellement printaniers, ‘Calendar’ est un disque estival, diurne, le groupe perd ses échos à la Joy Division pour évoquer une version bucolique de Interpol qui fonctionnerait selon ses propres codes. Vladislav Parshin se lâche un peu plus dans les vocaux (le magnifique ‘White light’, ‘Young river’) sans renier la beauté grave qui caractérise la musique de son groupe. Car oui, nous courons sous le soleil, nous roulons dans les prés, nous étendons au bord du lac, mais c’est pour mieux fuir, oublier…Oublier la ville qui broie les individus, la pollution qui asphyxie les rêves, l’amour que l’on craint de perdre…Motorama, c’est l’évocation de tout un panel d’émotions, de désirs, exprimés avec justesse et sagesse, le tout corsé d’une pointe nostalgique qui serre l’estomac. La peur n’est pas loin mais on n’y songe plus, on l’oublie, à chaque jour suffit sa peine. ‘Calendar’, ce sont les grandes vacances d’été passées à la campagne chez grand-papa et grand-maman, cette liberté retrouvée, ce désir de ne faire qu’un avec l’univers, de coller un bisou goût grenadine à la petite voisine, les aubes à fixer le plafond en bois et écouter les souris trottiner dans le grenier…Avec, hélas, rangé dans un coin de l’esprit, en tout petit, la conscience de la fragilité de ce bonheur éphémère. Rare, précieux.

note       Publiée le samedi 23 mai 2015

Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...

Interpol - Turn On the Bright Lights

Interpol
Turn On the Bright Lights

D'autres lumières, plus urbaines et interlopes...

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Calendar" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Calendar".

    notes

    Note moyenne        3 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Calendar".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Calendar".

    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Apparente simplicité des titres et complexité des sentiments. Les Russes avec une subtile délicatesse font de la mélancolie une amie.

    Note donnée au disque :