Oomph! › Plastik

Ah ouais ah ouais, ça c'est du craignos. Et les amateurs d'Oomph! aiment ? Ceux qui se pougnent sur la période années 2000 de Oomph!, alors. Pensez donc : Oomph!, incapable de tenir ses envies de pop à synthés ultra-flat, ne pouvait décemment sortir une suite "digne" à Unrein (je mets des guillemets car le mot "digne" est assez inapproprié quand on parle de Oomph!, même si Unrein est un excellent album d'un point de vue allemand). Il leur fallait donc se vautrer dans la copie médiocre et... plastique. Oh oh oh. Bah, au moins le titre prévient d'emblée. On avait droit aux fluides corporels jusqu'à présent, mais là on parle de sillicone de mauvaise qualité. L'artwork est l'un des plus craignos de la période neo-metal... la nana de la pochette n'est même pas au niveau de froideur 'fin des années 90' de Nastasha Henstridge dans La Mutante, hein, j'ai envie de dire "verpiss dich pov' con". Et la musique est à l'avenant, un pain pitch sans saveur pour collégiens pressés de rentrer de l'école. Qu'est-il arrivé à Oomph! pour qu'il devienne si Plooph! ? Il y a bien quelque gros refrains turquoises et boréaux genre "Nothing Is Real", qui empêchent l'album d'être totalement à chier, et le rattachent d'une manière à Unrein et au moyen mais plus consistant Ego qui l'entourent, mais c'est une bien maigre consolation... Si vous voulez trouver plus végétaline dans le genre et l'époque, à part Orgy, franchement je vois pas... m'donne clairement plus envie de réécouter cet album crossover de Babylon Zoo, pour tout vous dire, voir s'il y a vraiment qu'un seul tube dessus...