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At The Gates › With Fear I Kiss the Burning Darkness
- 1993 • Deaf Records DEAF 14CD • 1 CD
cd • 12 titres • 46:51 min
- 1Beyond Good and Evil02:42
- 2Raped by the Light of Christ03:00
- 3Break of Autumn05:00
- 4Non-Divine04:43
- 5Primal Breath07:23
- 6The Architects03:30
- 7Stardrowned04:02
- 8Blood of the Sunsets04:35
- 9The Burning Darkness02:18
- 10Ever-Opening Flower05:00
- 11Through the Red03:27
- 12The Nightmare Continues01:11 [Reprise de Discharge]
extraits vidéo
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enregistrement
Enregistré en avril 1993 au Sunlight Studio, Suède, par Tomas Skogsberg, Lars Linden et Fred Etsby. Produit par At the Gates et Tomas Skogsberg.
line up
Anders Björler (guitare), Jonas Björler (basse), Adrian Erlandsson (batterie), Tomas Lindberg (voix), Alf Svensson (guitare)
remarques
Première édition Lp, cassette et CD par Deaf Records. Plusieurs rééditions CD et Lp par Peaceville ensuite.
chronique
- Styles
- metal extrême
- death metal
- Styles personnels
- cafard metal
Deuxième album d'At the Gates. Je les vois comme des corbeaux les yeux cernés de noir ces mecs, plutôt qu'habillés avec vestes à patches et jeans moulants / baskets montantes tellement ce disque regorge de noirceur et de tristesse... Oui, les étiquettes sont traditionnellement posées de manière définitive, ici, on dirait que c'est du death technique, du death "mélodique" (tag pompon, aussi parlant que si je disais que la corneille était un oiseau de l'école des "plumés") - et même encore plus, les gusses nous reprenant "The Nightmare Continues" de Discharge en fin d'album sur une piste à peine cachée. Dès les premières secondes de l'album, j'ai quand même l'impression d'écouter quelque chose de gothique, d'un romantisme incroyablement triste, même si les paroles ne nous parlent pas de la fiancée morte dans la rivière mais plutôt d'une espèce de voyage luciférien plein de détresse, chant sioux inclus ("Primal Breath"), même si, bien sûr, on retrouve des plans bien dans les clous du death ("The Architects" entre autres...), tout cela tenu par des poutres gigantesques faites de guitare sachant nous mener dans le chemin tortueux de l'esprit des guitaristes. L'album est évidement aussi porté haut par un chant plaintif, aigu mais râlé en même temps, comme un mélange entre le style hardcore punk dans la phrasé et celui black metal dans le raclage de corde vocale... sans oublier les plans de batterie d'une complexité qui ne fait pas vomir, tout cela peut-être desservi par une production qui bizarrement depuis mes oreilles semble faire des acrobaties au niveau de la mise en relief des guitares et de la batterie, un peu comme si de temps en temps je mettais la tête sous l'eau, avec ce disque qui tourne dans la salle de bains. Quoi qu'il en soit, ayant découvert un peu tard ce qu'était At the Gates, je me rends compte peu à peu, achats après écoutes après trucs qui grattent dans le ventre en écoutant les riffs de "Non-Divine" ou les hoquets d'agonie de "Stardrowned", qu'il y a vraiment peu à jeter dans la discographie de ce groupe. 5 étoiles donc pour cet album, dont l'esprit peut concorder avec n'importe quelle sensibilité chagrine et fatiguée - j'en suis, faites-moi confiance, c'est votre came chers lecteurs.
note Publiée le samedi 25 avril 2015
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commentaires
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- necromoonutopia666 › Envoyez un message privé ànecromoonutopia666
Bon ayant pris le train At the gates très très en retard (il y a quelques mois), je peux dire que celui ci est mon chouchou. Entre la fougue de The RED et l'aspect plus catchy et évident de Slaguther, c'est une usine à riffs qui piétinent ta mamie. 6/6 et pis c'est tout!
- Note donnée au disque :
- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
Comme dirait AXL Rose : "patience".
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Le bleu est là ? Tiens, il manque le rouge précédent.