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Benümb › By Means of Upheaval
- 2003 • Relapse records RR 6559-2 • 1 CD
cd • 22 titres • 26:52 min
- 1Cesspool of Human Sewage02:02
- 2Rise From Squander00:57
- 3That Which Is Set in Stone01:56
- 4Programming the Cranial Void01:29
- 5Decimation to All that Which Resembles Compromise01:31
- 6Mesmerized by the Insignificant00:21
- 7Regurgitation of the Bacteria Which Threatens the Present State of Self Preservation01:07
- 8Judicial Failure01:15
- 9Clouding the Source of Salvation01:36
- 10Devour Discard Advance00:28
- 11Swallow Conviction / Defecate Guilt00:58
- 12Breathing Life Into Predestined Failure01:18
- 13S.A.N.D.E.R.S.00:12
- 14Seeping Into the Blood System00:57
- 15Oppressing Binds of Silence01:44
- 16Medicated Into Submission01:47
- 17Hierarchal Gluttony01:58
- 18Guilty of Which You Accuse00:28
- 19Free Trade Global Slavery01:32
- 20Engraved Into The Psyche01:17
- 21Gutted Out / Spit On00:04
- 22Fixation of Complacent Self-Loathing01:44
extraits vidéo
informations
Enregistré au Tsunami Sound à Moss Beach, Californie, Etats-Unis par Larry Santiago, mai-juin 2002. Masterisé par Scott Hull au Visceral Sound.
line up
John Gotelli (batterie), Pete Ponitkoff (voix), Tim Regan (basse), Dave Hogarth (guitare), Paul Ponitkoff (guitare, voix)
chronique
2003. Las, je traînais comme un vieux lamantin quand je tombai sur un DVD Relapse s'intitulant "Recollection" : une compilation de clips des groupes de leur "roster". Au milieu de joyeusetés Neurosis ou Alabama Thunderpussy (tonnerre ! quelle chatte !), un clip tourné sur scène, le plus cru possible, avec un gus au milieu pestant comme jamais, au milieu de gros chevelus, dans une salle ressemblant à un squat. Benümb, c'est ça ? Ah, cette voix ! On dirait moi, quand je reprenais du Suicidal Tendencies à 17 ans, je ne savais pas beugler, je forçais mal, et ma voix restait au même ton... Ben voilà, le Benümb dernière cuvée... la dernière, parce que Pete le chanteur, réserviste dans l'armée de terre embarquera plus tard pour l'Irak afin de démocratiser les méchants détenteurs d'armes de destruction massive et donc contribuer au bordel que nous vivons aujourd'hui grâce au leadership lumineux de son beau pays étoilé... Du monde s'est retrouvé la mâchoire pendante en lisant cette niouze à l'époque : on s'imagine mal un chanteur de grindcore pestant contre toute l'oppression possible avec des galons de sergent ! Alors, ce disque ? Et bien, départ de Rob Koperski et retour de l'aut' Ponitkoff, on retrouve donc les agencements de guitares simplistes du premier album, mais sans cet aspect décousu qui m'avait un peu rebuté, tout est bien empaqueté ici, mon désir de Kohërenz est satisfait. Par contre, par contre... la voix du Pete, faut vraiment se la taper pendant tout le disque, et elle est d'une linéarité, ses espèces de scats deviennent très nombreux... ce qui passait bien sur le split avec Pig Destroyer devient ici usant sur la longueur, vraiment. Regardez donc le clip là, et multipliez cette ligne de chant par 22. Voilà. L'histoire dira que Pete Benümb, revenu vivant de la baston dans le sable formera Agenda of Swine, et retrouvera son style premier bien plus hardcore, et plus efficace aussi. Par contre, sur ce dernier album on restera sur une moyenne moyennée, l'excentricité du bouzin n'étant pas forcément très bien dosée en mettant tout le paquet sur cette voix vraiment crispante.
note Publiée le jeudi 23 avril 2015
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- vargounet › Envoyez un message privé àvargounet
Un des albums les plus violents que je connaisse. Définitivement. Je monte à 6 boules.
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- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
Je crois que Pete Benumb est le seul à ma connaissance à pratiquer cet espèce de scat ragga grind. Ça m’a fait pouffer la première fois que j’ai entendu ça mais ensuite c’est resté un de ces groupe patator que je réécoute avec plaisir.
- vargounet › Envoyez un message privé àvargounet
Une boucherie totale cet album la production peut sembler chaotique à prime abord mais elle permet à la formation d'exprimer toute sa violence. Les vocaux sont excellents le mec tient un débit de ouf façon vieux crust hardcore bien vénère et même si ça choque au début vu l'originalité du truc ça colle juste parfaitement avec le propos de l'album. Le batteur envoie grave aussi et le son de la caisse claire est bien raw chose que j'adore. Grosse claque dans la gueule bien meilleur que les deux précédents.
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