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Destruction › Release from Agony
- 1987 • Steamhammer 85-7506 • 1 CD
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Membre | Note | Date |
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sol740 | vendredi 17 avril 2020 - 18:05 | |
Richter | mardi 26 janvier 2021 - 10:48 | |
22goingon23 | samedi 18 avril 2020 - 15:16 | |
dimegoat | samedi 18 avril 2020 - 07:40 | |
mroctobre | vendredi 17 avril 2020 - 21:40 | |
Ultimex | mercredi 8 juin 2022 - 11:18 | |
zugal21 | mardi 26 janvier 2021 - 17:25 | |
Rastignac | mardi 10 mars 2015 - 20:37 | |
metalgrave | lundi 20 septembre 2021 - 20:52 | |
Klarinetthor | jeudi 12 mars 2015 - 13:51 | |
Int | mardi 10 mars 2015 - 21:34 | |
Dead26 | lundi 9 mars 2015 - 22:38 |
cd • 8 titres • 37:22 min
- 1Beyond Eternity1:11
- 2Release From Agony4:41
- 3Dissatisfied Existence4:31
- 4Sign Of Fear6:41
- 5Unconscious Ruins4:23
- 6Incriminated5:19
- 7Our Oppression4:47
- 8Survive To Die5:30
informations
Produit par Kalle Trapp.
Première édition (CD, LP) par Steamhammer. Rééditions et repressages multiples en CD, LP et cassette depuis chez Steamhammer, Profile notamment.
line up
Schmier (basse, voix), Olly (batterie), Harry (guitare), Mike (guitare).
chronique
Destruction, groupe allemand, si allemand qu'on l'a regroupé autour d'un big Four, voire big Three plus Un diront les mauvaises langues. Big 3/4 de quoi ? Ben du thrash teuton bien sûr ! Le big four, avec Tankard (le "plus un"), Kreator et Sodom. Et Destruction. Alors, comment pourrait-on différencier ce groupe des autres ? Parce qu'on sait très bien que c'est un truc de journalistes ces big machins, y a quand même une grosse différence entre Anthrax et Slayer dans l'équivalent américain par exemple... Ben je dirais que la grosse différence commence à s'entendre sur cet album. Déjà, il décroche la timbale de la couverture la plus, euh... comment dire... années 80 ? Thrash ? Thrash des années 80 ? Très naïvo-gore, avec un peu de Pushead dans le côté sang+bandages, un peu de bizarrerie dans l'illustration de la souffrance de la vie sous les traits très BD d'un des monstres du film le "Labyrinthe de Pan" - les yeux dans les mains... Derrière le disque, le groupe pose - le mot est faible - comme une bande de chevaliers du metal tout en cuir, montrant bien haut leurs instruments respectifs, un peu comme dans un catalogue d'instruments de musique. Et la musique alors ? Ben, c'est du thrash, mais pas vraiment celui que j'avais pu entendre de ce groupe dans leurs disques précédents, beaucoup plus "technique", traduction : ressemblant plus à du Coroner qu'à du Venom... Ces compositions complexes me perdent donc parfois, et je me retrouve coincé entre trois morceaux et demi de branlettes de manche... mais elles dégagent quand même une aura de bizarrerie glauque, comme lorsqu'on regarde longtemps la pochette de cet album - essayez, vous verrez, c'est super. Les réceptions et écoutes de ce disque sont en fait variées chez moi : l'agacement éprouvé en écoutant la voix particulièrement grinçante du chanteur se transforme parfois en kif pur tellement elle parait goguenarde ; la fatigue subie par ces enchainements de riffs incessants laissant parfois le batteur en queue du peloton mute en headbanguing mollasson et décadent ; enfin, cette envie de comparer ce disque avec autre chose de l'époque (Sodom ?) laisse place à une écoute attentive de ce son laissant à l'auditeur le loisir de bien découper en rondelles tous les instruments du groupe. Je me suis donc senti un peu dupé au début, m'attendant encore une fois à une grosse tambourinade très "straight forouardeuh", mais la réception finale de ce jet putride de shreds maléfiques titille forcément en moi les restes d'admiration pour les dingos de la guitare héroïco-thrash, comme des avatars ténébreux de Malmsteen. Un album donc pas très facile à dompter, mais qui saura ravir les admirateurs de musiques un peu de travers, un peu boiteuses, brutales par moments, malsaines par d'autres, mais aussi ultra fendardes, selon l'état d'esprit éprouvé.
note Publiée le lundi 9 mars 2015
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
ça ronronne gentiment, comme un moteur essence de Clio ou de C3, sans monter dans les tours. Je veux dire par là que ça manque d'agressivité, ça ne bondit jamais. Donc ici, pas moyen de monter à 5 boules ce truc plaisant, mais soft.
- Note donnée au disque :
- metalgrave › Envoyez un message privé àmetalgrave
ce que je reproche a ce band , niveau agressivité c'était clairement en dessous SODOM et KREATOR
- Note donnée au disque :
- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
Pour répondre au Corbeau, je dirais que ce qui est carrément Vivaldien c'est le solo de " The Ritual " sur Infernal Overkill
- Note donnée au disque :
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Tu cites aussi Malmsteen, et je dois dire que Destruction m'y fait plus penser qu'à Coroner !
- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
Je sais pas qui à qui tu t'adresses, mais c'est la comparaison que je fais dans cette chronique... :)
- Note donnée au disque :