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The Devil's Blood › III: Tabula rasa or death and the seven pillars

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Nicko      samedi 4 décembre 2021 - 12:19

cd • 7 titres • 64:10 min

  • 1I was promised a hunt22:01
  • 2The lullaby of the burning boy04:11
  • 3...If not a vessel?04:47
  • 4In the loving arms of lunacy's secret demons05:54
  • 5Dance of the elements09:39
  • 6White storm of teeth10:00
  • 7Tabula rasa08:23

informations

Mixé et masterisé par Pieter G. Kloos.

"Like a bird on a wire, like a drunk in a midnight choir, i have tried in my way to be free (L. Cohen) (...) "I Was Promised a Hunt" is dedicated to The Devil's Blood past and present members Watain and In Solitude. "The Lullaby of the Burning Boy" is dedicated to Pelle Åhman. "Tabula Rasa" is dedicated to Sven Dinninghoff" Sont disponibles une édition limitée, CD digipack et double LP, chez Ván Records, et une édition standard chez Metal Blade, double LP et CD digipack également.

line up

Farida Lemouchi (chant), Selim Lemouchi (paroles, musique, guitare, basse, programmation, voix, enregistrement)

Musiciens additionnels : Micha Haring (batterie sur "If not a Vessel", danse des éléments)

chronique

2015, ça fait 2 plus zéro plus un plus cinq, ce qui nous donne 8. 8, le chiffre de... euh, je ne sais plus. C'est ça l'occulte ! Je ne me souviens jamais vraiment ce que veut dire ce qui est caché, c'est bien expliqué dans un manuel, je lis ça un jour mais je n'imprime pas. Bref, il fut un temps dans les années 2010 où le doom heavy occulte à sorcière (il est pas beau mon genre, hein ?) eut vraiment le vent en poupe : Jex Thoth, Blood Ceremony, Windhand, etc. ... un peu comme dans les années 90 où la pop déglinguée à sorci... à chanteuse cartonnait. On en fait des raccourcis pour en arriver à ce foutu bel album à chanteu... à sorcière ! Tout ici respire la drogue et la mort, Taram, et le chaudron magique. Il faut tout de suite parler de la vocaliste très jarboesque, ce qui ravira les fans de Swans ne se retrouvant plus dans sa formule actuelle 100% poils d'ours, mais aussi très heavy metal, ce qui ravira les adorateurs d'équivalents féminins du Bruce ou du Ronnie James... je souligne vraiment la présence de Farida Lemouchi (soeur du compositeur principal du groupe) parce que sa voix prend parfois beaucoup de place dans les oreilles, que les misogynes prennent note. L'album commence par un morceau de 20 minutes, ce qui ne déplaira pas non plus aux fans des Swans dernière période, la boucle est bouclée Obiwan Kenobi, l'entente générale se produira, le ciel sera plus beau, les éclairs plus bleus, hurrah. La pochette toute cartonnée fait la part belle et la part Dieu à la toute puissance de l'oignon cosmique alias le pavot blanc, source déglinguée de toutes les solutions et de tous les problèmes, car comme le dirait notre vieux William S., "il n'y a aucune raison de devenir un junkie". Alors, pourquoi vous poser des questions et vous retenir d'écouter cet album de Devil's Blood ? Bon, ok, pour ceux qui sont à jeun, je vais donner deux / trois arguments : onirisme assumé tout teinté d'angoisse, chansons accrocheuses et nauséeuses à la fois, originalité dans la scène psychédélico-doom - ce qui n'est pas une mince affaire -, sensation que les gens ici ne trichent pas, ne miment pas le sentiment de possession et de dérèglement interne intense, ce truc qui manque à tellement de groupes du genre... mais aussi précision de la composition, caractère hanté des vocaux, féminins mais aussi parfois masculins. Bon, ceci est un beau disque, triste, plein de guitare légère et flippante, bizarre, possédé, clairement malsain à force, sentant le vomi post-rituel, gavé de substances du malin, de trucs à rush, de machins à lutins violets qui vous houspillent et vous rendent irrémédiablement différent aux yeux des autres et à Celui qui vous regarde toute la journée, toute la nuit, celui qui vous gratte le dos quand vous n'arrivez pas à dormir, celui qui vous espionne quand vous sortez de chez vous. On a aussi comme un fumet funèbre qui monte au nez quand on sait que le groupe fut brutalement arrêté par son créateur en 2013 peu de temps avant la sortie de l'album chroniqué, laquelle tête pensante s'en ira de ce monde en 2014 dans des circonstances qui, encore heureux, ne nous regardent pas. Ce point final est, en somme, juste un bon disque de bonne musique, original malgré cette incrustation dans une scène un tantinet radoteuse, prenant comme une odeur persistante, entêtant comme une douleur enracinée.

note       Publiée le lundi 9 mars 2015

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Nicko Envoyez un message privé àNicko
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Sentiment d'inachevé. On sait que l'album n'a pas été fini, qu'il ne s'agit que de démos sorties sous la forme de cet album lorsque le groupe a annoncé sa séparation. Et ça s'entend ! Il y a de très bonnes choses, mais ça traine en longueur et les arrangements ne sont pas travaillés. De plus, la boîte à rythme n'a pas un rendu optimal. Pas mauvais, mais aurait pu être bien meilleur !

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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C'est le seul des trois que je n'ai pas écouté...Bonne piqûre de rappel.