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Billy Idol › Kings and queens of the underground
- 2014 • BFI Records BFI0706 • 1 CD
cd • 11 titres
- 1Bitter pill
- 2Can't break me down
- 3Save me now
- 4One breath away
- 5Postcards from the past
- 6Kings and queens of the underground
- 7Eyes wide shut
- 8Ghosts in my guitar
- 9Nothing to fear
- 10Love and glory
- 11Whiskey and pills
extraits vidéo
informations
Sarm Studios, Londres, Angleterre, East West Studios, Echo Studio, Los Angeles, USA
line up
Billy Idol (chant, choeurs), Steve Stevens (guitares, guitare sèche), Greg Kurstin (basse, claviers, batterie, guitare), Trevor Horn (basse) Ash Soan (batterie, percussions, programmation)Geoff Downes (orgue Hammond, synthé)
Musiciens additionnels : Renate Sokolovska (flûte), Cameron Gower Poole (programmation, claviers, guitare), Matt Chamberlin (batterie), Tim Weidner (percussions), Julian Hinton, Pete Murray (arrangements orchestraux)
chronique
‘Né dans une époque qui n’était pas supposée durer, en 1977, ça allait vite. Johnny nous a dit de nous lever, de n’en avoir rien à foutre, et ensuite ‘Kiss me deadly’ et nous tenions un hit. La nuit dernière au Roxy, nous avons fait l’amour sur la piste, nous nous sommes shootés dans la salle de bain et dit qu’on s’ennuyait. Si tu es ici ce soir et que tu entends ces sons, c’est que nous sommes toujours des rois et reines de l’underground. Je ne cherche pas à être profond mais si je suis toujours par ici, c’est que nous sommes toujours des rois et reines de l’underground’. C’est Billy qui chante. Un Billy qui se souvient…De celui que ses profs surnommaient ‘Idle’ (paresseux) d’où son nom de scène, du ‘Bromley Contingent’ qui allait soutenir les Sex Pistols, des premières répétitions avec Generation X… Londres, ce jeune punk devenu une superstar mondiale, les excès, l’oubli, la renaissance…Car 2014 sera l’année Billy Idol. Triomphant en alignant coup sur coup son autobiographie et un nouvel album qui caracole déjà en tête des ventes, notre rockeur peroxydé, à l’approche de la soixantaine, nous livre son disque le plus personnel. Il y a bien entendu la mélancolique ballade éponyme dans laquelle il s’épanche comme jamais encore, traçant avec nostalgie un bilan de sa carrière…’Golden years’, fredonne-t-il. Mais il y a aussi ‘Postcards from the past’, du très très grand Billy, avec la mélodie qui tue, le refrain racoleur et les paroles révélatrice : oui, il a souffert, oui, ça n’a pas toujours été aisé, mais il se sent le double de l’homme qu’il a été, plus jamais il ne doutera, son future s’annonce plus brillant que jamais. C’est le secret de l’album, ce regard vers le passé teinté de tristesse en parallèle d’un formidable espoir vers un avenir encore à écrire. Les paroles en sont littéralement gorgées. Mais attention, malgré son titre, ‘Kings and queens of the underground’ reste tourné vers le grand public et sonne moins rock et direct que ‘Devil’s playground’ (responsable, un Trevor Horn en charge de la production). On a toujours reproché à Billy son goût des paillettes et ces mêmes détracteurs lui reprocheront ‘Can’t break me down’ avec son refrain rock wave FM ultra catchy (‘Bang bang bang, you shot me to the ground…’) sacrément bandant, il faut bien l’avouer, ou un ‘Save me now’ efficace mais sans prise de risque. Ils auront moins d’arguments avec ‘Postcards from the past’ avec un Steve Stevens magistral derrière son manche, un synthé repiqué à ‘Rebel yell’, ‘Kings and queens of the underground’ (mmm, cette petite flûte tristounette) ou un ‘Ghosts in my guitar’ légèrement bluesy. Billy y tombe le masque, bye bye le rockeur cocaïné, salut le jeune punk plein d’espoir. Signalons aussi ‘Eyes wide shut’ tout en nuance et en efficacité. Car si l’homme a délaissé les influences punk rock de ‘Devil’s playground’, il a beaucoup travaillé sa performance vocale dans laquelle il se montre des plus convaincants. Il se permet donc une galette au final assez grand public mais homogène entre sursauts électriques (‘Whiskey and pills’, ‘Postcards from the past’ ) et arrangements pop plus riches (‘One breath away’, ‘Eyes white shut’…). On peut regretter légèrement cette dernière tendance. Reste que le disque sonne inspiré, pas aussi radical qu’on eût pu l’espérer mais néanmoins empli d’énergie et de plaisir de faire de la musique. Et après tout, il a toujours fonctionné ainsi, Billy, en roulant des pelles au grand public tout en flirtant avec l’underground. Contrairement à David Bowie qui a su se réinventer en conservant une véritable identité, lui n’a jamais changé, il a juste décliné sa personnalité en diverses facettes et ça lui a plutôt bien réussi malgré quelques années creuses. ‘Kings and queens of the underground’, c’est tout cela, un disque à la croisée des changements, entre bilan et avenir, plein de promesses, comme en témoigne la triomphale tournée mondiale qui accompagne sa sortie. Billy les Paillettes devient vrai, c’est ça la maturité… Bienvenue à nouveau sous les spots ! 4,5/6
note Publiée le mardi 3 février 2015
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- GrahamBondSwing › Envoyez un message privé àGrahamBondSwing
Billy Idol a sorti un EP "The Roadside" ! Ouais... bizarre quand même, un EP... J'ai écouté un peu et puis j'ai regardé aussi un live acoustic sur YT Free at noon concert, juste Billy et Steve et j'ai trouvé ça cool. Les mecs sont plus tout jeune, mais ce sont des vrais, ils continueront comme ça jusqu'au bout de la piste, comme Charlie Watts, comme Lemmy et tant d'autres avant eux. Billy chante toujours très bien et Steve assure comme un dieu à la gratte, il continue de faire les solos, pattes d'eph', vernis noir sur les ongles... on pourrait trouver ça un peu kitschoune, je dis respect à l'Atomic Playboy et à l'ancien du Bromley contingent !
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- Dane › Envoyez un message privé àDane
Eh bien, je l'ai oublié car je ne la connaissais pas figure-toi. Présent sur la version digitale si j'ai bien compris. Merci à toi !
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- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Au rang des inédits tu oublies l'excellent "Fractured" qui figure également dans la compil IDOLIZE YOURSELF ! Un morceau que je kiffe particulièrement perso ! https://youtu.be/nEkPRY5iq78
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- Dane › Envoyez un message privé àDane
Pour moi sortir un album comme ça après quarante ans de carrière, ça force le respect. Sur scène il tenait sacrément la route. Je n'ai jamais cessé de l'écouter également. A mes 10 ans c'était Generation X que je découvrais mais en 91 Billy avait déjà fait carrière. Sinon les inédits de la compil Idolize Yourself ("John Wayne" et "New Future Weapon") sont très bons. En tout cas, j'attends la suite avec impatience, Nothing To Fear !
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- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Depuis mes 10 ans et la sortie de Rebel Yell ses disques n'ont jamais cessés de tourner ! Avec Police je pense que c'est le mec que j'écoute historiquement depuis le plus longtemps !
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