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Ginger Wildheart › 555%

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sergent_BUCK      lundi 19 janvier 2015 - 21:41

disque 1 • 10 titres • 46:36 min

  • 1Forget About It3:16
  • 2I-N-T-E-R-N-A-L R-adio4:35
  • 3Lie When You Tell Me the Truth3:44
  • 4Incidental Noises3:19
  • 5It Appears That the Party Is Over3:33
  • 6Deep in the Arms of Morpheus6:19
  • 7Baby Skies5:48
  • 8Silence3:48
  • 9Powderkeg4:08
  • 10Time7:39

disque 2 • 10 titres • 44:25 min

  • 1Another Spinning Fucking Rainbow5:24
  • 2Westward Ho! (A New Reputation)4:07
  • 3Do the Lonely Suffer More or Less or Just the Same at the Point of Death?4:03
  • 4The Other Side3:55
  • 5Strange New Year2:48
  • 6Lover It'll All Work Out4:00
  • 7Illuminating Times4:13
  • 8Begin From Within4:43
  • 9Return of the Northern Cardinal5:28
  • 10Taste Aversion5:21

disque 3 • 10 titres • 39:29 min

  • 1You're the One You're the One Yeah I Know You're the One You're the One (Yeah I Know You're the One)3:40
  • 2Beautifully, Blissfully, Unsettled4:01
  • 3Confusion2:57
  • 4Sleeping in the Light3:39
  • 5In vino veritas7:52
  • 6Very Very Slow1:22
  • 7Just Another Song About Someone4:13
  • 8There Is Something Wrong With My Mind3:30
  • 9We've Been Expecting You2:56
  • 10The End4:47

informations

Produit par Jacob Hansen

Pour la petite histoire, l'album a été financé par des fans à l’aide d’un projet Kickstarter. Il se trouve que les donations sont montées à 555% du but initialement prévu, d'où le titre de l'album. Face à cet élan de générosité, Ginger a décidé de publier un triple plutôt qu’un simple pour rendre la pareille à ses adorateurs. Il existe une version simple disque, sobrement intitulée 100% (logique), mais du coup tronquée de ses deux tiers (12 titres sur les 30 sont retenus), et donc moins intéressante. Encore une fois, ce sont les fans qui ont tranchés pour la sélection.

line up

Ginger Wildheart (voix, guitare)

Musiciens additionnels : Jon Poole (basse, choeurs, guitare), Chris Catalyst (guitare, choeurs, basse), Denzel (batterie), Kim Olesen (claviers), Willie Dowling (guitare, claviers, voix), Victoria Liedtke (choeurs), Gav McCaughey (choeurs), Fyfe Ewing (batterie), CJ (Guitare, voix), Ritch Battersby (batterie, percussions)

chronique

  • power-glam-prog-pop

Êtes-vous fait pour la Pop, la vraie ? C'est avec cet album que vous allez le savoir, au risque de vous mettre tous vos amis à dos si vous osez le passer en public. Écouter ça d’une traite, c’est faire un grand saut sans élastique ni parachute à travers ce qui est sorti de plus pur et sans concession dans le style en 2012. Car il s'agit d'un album monstrueusement ambitieux... Vertigineux même. Triple disque totalisant plus de 2 heures pendant lesquelles l'artillerie lourde pilonnera les auditeurs à coup d'énormes power guitares, de refrains de 200 mètres de haut, de rafales de chœurs largués depuis les dirigeables, de… le tout sans une seconde de répit et surtout sans faire dans la dentelle. Car oui, tout ce fatras est très sucré, et risque de vous peser bien fort sur l’estomac si vous n’avez pas l’habitude de vous gaver d’arcs-en-ciel au petit déjeuner. Oui, le tout est parsemé de mélodies et refrains carrément pompiers et pompants, de voix sur-forcées, de claviers cosmiques qui déballent sans la moindre retenue leurs sons les plus baveux, et le peu que j’ai osé comprendre des paroles était affreusement niais… On se retrouve au final avec une sorte de gros pavé à trois étages débordant de gloss, un Opéra Rock sans vraiment de concept, comme si le Electric Light Orchestra et le Devin Townsend band s’étaient réunis et avaient balancé tous les excès qu’ils n’avaient pas osé écrire dans leurs carrières respectives… Mais voilà, malgré les nausées qui montent, au milieu de ces cascades de grenadine, entre les missiles en sucre d’orge et les bombes fourrées praline, on trouve toujours le petit truc qui fait mouche, l’accroche qui fait taper du pied, il y a forcément de quoi se laisser tenter, oublier ses complexes, et finir par chantonner en cœur comme un demeuré. De ce point de vue, on a droit à un paquet de tubes interdimentionnels, comme le disco propulsé à réaction de 'It appears the party's over', la très agréable petite pièce montée qu’est ‘Deep in the arms of Morpheus', 'Lie when you tell me the truth' qui serait en quelque sorte le hit qu'Elvis Costello a toujours rêvé d'écrire au sein des Attractions, ‘I-N-T-E-R-N-A-L Radio’ et son final grandiloquent à faire fondre, ‘Baby Skies’ qui remets ça encore plus fort, malgré les 3 minutes de purée tagada qu’on doit se farcir avant… tout ça en ne piochant que dans le premier disque !
Hélas, l’inspiration ne tient pas sur toute la longueur, et les deux suivants peinent à se hisser au même niveau. A moins que ce ne soit que mon estomac qui n’aie pas la place de tout contenir ? Alors un conseil : laissez votre bon gout et votre retenue au vestiaire, n'ayez pas peur de plonger dans ce bain sucré, acidulé, gélatineux, aromatisé aux fruits chimiques et empiffrez vous jusqu'à écœurement ! les Doggy bags sont offerts par la maison. Et puis sérieusement, qui peut résister à une pochette pareille ?

note       Publiée le lundi 19 janvier 2015

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