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At The Gates › At War with Reality

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Consultant en informatique      lundi 5 janvier 2015 - 10:02
stickgrozeil      mercredi 27 avril 2022 - 16:51
dimegoat      lundi 18 janvier 2016 - 16:32
Rastignac      dimanche 4 janvier 2015 - 18:37
Serge      dimanche 4 janvier 2015 - 17:56
Pokemonslaughter      jeudi 4 avril 2024 - 14:54
Powaviolenza      lundi 5 janvier 2015 - 19:47

k7 • 13 titres

  • 1El altar del dios desconocido
  • 2Death and the Labyrinth
  • 3At War with Reality
  • 4The Circular Ruins
  • 5Heroes and Tombs
  • 6The Conspiracy of the Blind
  • 7Order from Chaos
  • 8The Book of Sand (The Abomination)
  • 9The Head of The Hydra
  • 10City of Mirrors
  • 11Eater of Gods
  • 12Upon Pillars of Dust
  • 13The Night Eternal

informations

Produit par At the Gates. Enregistré au Studio Fredman, Göteborg, Suède par Fredrik Nordström, Henrik Udd, et Johan Henriksson (juin/juillet 2014). Mixé et masterisé par Jens Bogren.

Musique composée par Anders et Jonas Björler. Paroles par Tomas Lindberg. "At War with Reality is dedicated to the memory of Henryk Frykman". Century Media a sorti une petite vingtaine de versions de l'album : CD digipack ou non, certains avec CD et DVD bonus sous la forme d'un "artbook" avec un patch en plus, vinyle et cassette en édition plus ou moins limitée...

line up

Anders Björler (guitare), Jonas Björler (basse), Adrian Erlandsson (batterie), Tomas Lindberg (voix), Martin Larsson (guitare).

chronique

Je kiffe cet album - voilà, vous n’avez même pas à scroller pour voir la note, malin ! Et ce n’est pas parce qu’il y a marqué “At the Gates” sur la pochette. Je ne suis pas forcément titillé par les reformations, je suis même méfiant par défaut quand j'entends ce mot, et là on voit quand même ressortir des bois un groupe qui avait planté toutes ses groupies en plein vol et zénith en 1995 ! Ce n’est pas non plus parce que j’aime Lock Up ou Disfear parmi les autres groupes dans lesquels Lindberg a balancé son aboiement de punk énervé, ce n’est pas non plus, encore, parce que je suis un ultra fan de At the Gates, je ne connaissais pas à l’époque, et j’ai un peu fui la scène death melo depuis un concert de Dark Tranquillity qui m’avait profondément ennuyé. C’est juste parce que le goût de reviens-y de cet “At War with Reality” est irrésistible ! Il n’en existe pas beaucoup dans mon stock des machins en plastique et vinyle qui restent coincés sur repeat aussi facilement… en fait les teasers m’avaient déjà accroché l’écoute. En parlant de ça, je dois avouer mon étonnement face au verrouillage assez efficace de leur sortie : il me fut particulièrement difficile de jeter une pré-oreille sur les morceaux, hormis en regardant les clips officiels sur yoututube, ce qui fut douloureux, ces choses promotionnelles n’étant pas trop ma came visuellement - genre le clip de Death and the Labyrinth où notre hurleur avec sa casquette de routier secoue les bras et crie sa rage contre le sable au milieu d’un canyon tournoyant, hmmm... Mais la musique, mamma mia… cette richesse des guitares, ces riffs croustillants, ces solos à chialer, cette frappe brutale et légère à la fois du batteur, cette voix hurlée laissant transparaître un pétage de boulon monumental et des plaies pas fraîches dans l’esprit de notre Tomas international, tout cela enrobé d’une mélancolie pas forcée, pas feinte, moi je dis chapeau haut, chapeau bas. Que dire de plus qui sortirait d’un débat fatigant autour de l’opportunisme des reformations, de la continuité ou des ruptures dans une discographie hachée comme celle-ci, des références à Slaughter of the Soul (ou non) imposées par le public, la presse, le succès ou les maisons de disques ? Ben les mots suivants : efficacité, richesse, beauté, tristesse, brutalité, rapidité, variété, homogénéité, musicalité. Si ces concepts vous touchent, je vous conseille vraiment de vous laisser attraper par cet album addictif, pour ma part, je fus accroché dès le début, et depuis ça tourne, ça tourne, aucun temps mort sur les deux faces de ma cassette (oui, on se refait pas), ça titille dans le ventre tellement ça vise juste… ça fera donc 5,0 billes pour ce retour fracassant et j’espère durable d'At the Gates dans la production gothembourgeoise, sans faire subir à son public traumatisé un nouveau split de 20 ans (20 ans ! la vache). 5 boules oui pour cette perle de musique pas cool, sachant mélanger de manière magistrale le côté sombre (par sa violence) et lumineux (par ses mélodies) du death metal.

note       Publiée le dimanche 4 janvier 2015

chronique

Marrant quand même, j’ai l’impression qu’on est tous un peu tombé dans le panneau à la sortie de ce disque. OH PUTAIN AT THE GATES EST DE RETOUR. Sans rire, quasi 20 ans après l’immense, le gigantesque Slaughter Of The Soul, les mecs osaient faire une suite ? Chaud. Les spéculations allèrent bon train pour préjuger de la qualité de ce disque, et faut bien dire que les singles étaient plutôt alléchants. La prod’ aux p’tits oignons, le son immédiatement reconnaissable. SOTS 2 ? Bah ouais carrément en fait. Et c’est ça que tu voulais ?! Bah ouais carrément. Et t’es content ? Bah euh… *Haussement d’épaule*

Tout est là, la fête au skank beat, les riffs auto hommage… allez, on va quand même relever une orientation plus Slayer-esque (« Upon pillars of dust ») et directe, qu’une vraie recherche d’ambiance comme on pouvait la trouver dans leurs prods pré-SOTS (ça doit être chiant d’être constamment renvoyé au même disque quand même) m’voyez le topo ? Bref, le paradis du catchy, ça file droit, y a pas vraiment de surprises en fait. C’est assez bizarre, un peu comme une meuf qui t’a largué y a 15 ans et que tu retrouves…

… C’est le grand Amour, j’en ai parlé à tous mes potes et puis… Ça pète vite. C’est quoi tout ce gloss ? Où est le tragique, où est cette vitalité ? Ça récite, ça récite… C’est bon c’est certain ("Eater of gods" !), les mecs sont des lieues au-dessus de la plèbe niveau « je riffe mieux que toi », mais il y a ce je-ne-sais-quoi qui chiffonne. Ces morceaux qui se digèrent beaucoup trop vite, cette absence totale de prise de risque. Même Tompa semble se retenir.

Un cadeau aux fans ? Surement, l’intention est super louable. Y a rien à dire, mais musicalement, c’est discutable. Il fallait probablement en passer par là pour amener aux suivants car là ça sera autre chose, avec le Jonas Björler qui va s’affirmer dans les compos, mais j’en parlerai plus tard. Pour le moment, je me réécoute ce disque une énième fois et je ne changerai rien : à part rappeler son glorieux aîné et dire aux fans « hey je vous kiffe », y a pas plus à trouver. Et c’est peut être déjà pas mal en fait. 3.5/6.

note       Publiée le jeudi 4 avril 2024

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Note moyenne        7 votes

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Ca se laisse bien écouter, ça! Efficace, avec quelques moments de respiration pour repartir de plus belle, joli design graphique, gros son, que demande le peuple? Moi, des comebacks comme ça, je signe pour!

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dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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Toujours en rotation 4 ans plus tard. Moins en guerre contre la réalité mais il s'agirait de ne pas oublier.

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dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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Plutôt agréable finalement cet album. Effet Hellfest sans doute, même si la fessée qu'a infligé Cannibal Corpse à mes cervicales et à mon cerveau juste avant m'a empêché d'apprécier leur concert à sa juste valeur. Dommage. Heureusement, y'a Arte!

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Powaviolenza Envoyez un message privé àPowaviolenza
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moult déception..

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Consultant en informatique Envoyez un message privé àConsultant en informatique
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Il a laissé quelques bleus ici aussi.

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