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Big Electric Cat › Dreams of a mad king

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allobroge      samedi 13 décembre 2014 - 20:50

cd • 10 titres

  • 1Christabel
  • 2Red roses
  • 3Sapphire
  • 4Orchid dreaming
  • 5Paris skyes
  • 6Winter room
  • 7Bed of nails
  • 8Twisting man
  • 9Rebecca
  • 10Instro

extraits vidéo

informations

Damien Gerard Studios, Sydney, Australie

line up

Paul Sadler (chant, guitare), Deborah Denton (clavier, programmation, choeurs), David Block (basse), Dr Ruth (boîte à rythmes)

chronique

Avant de vous interroger quant au pourquoi d’un tel nom, sachez que ces Australiens sont férus de science-fiction et du livre ‘Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?’, donc de technologie bien que leur imagerie gothique traditionnelle n’en laisse rien paraître. Le ‘Big Electric Cat’ (d’après une chanson de Adrian Belew, dixit Wikipedia) fut un système d’accès informatique public testé à New-York à la fin des 80’s qui leur a donc inspiré ce nom quand ils fondèrent le groupe au début des 90’s. Signés par Cleopatra suite au succès de leurs premiers concerts, leur album de départ est un peu à l’image de nombre des productions de ce label (avec d’heureuses exceptions tout de même): moyen même si pas non plus dénué d’intérêt. Parfois décrit comme un croisement psychédélique entre The Mission, Balaam and the Angels et quelques touches de Cure, le combo développe divers éléments d’un gothic rock de base typé 90’s tels que la boîte à rythmes (du nom de Dr Ruth…oui, oui, c’est une allusion à qui vous savez) et le son volontiers clair des guitares (même si quelques pointes plus lourdes pimentent la soupe de temps à autre). Affirmer que ce disque est mal écrit serait incorrect, il est plutôt mal arrangé et surtout manque de relief. Le chant évoquant volontiers un Peter Murphy moins charismatique n’est pas désagréable mais il frise parfois le ridicule dans des tentatives plus glauques (‘Bed of roses’), quant au synthé, il est parfois mal maîtrisé dans ses sonorités un peu naïves, ainsi sur le pourtant fort honnête ‘Paris skyes’ ou, pire, dans les nappes fantomatiques cheap de ‘Winter room’, sans oublier ‘Bed of nails’, qu’il ne gâche heureusement pas totalement. On déplorera également une durée parfois excessive pour des compositions sans réel suspense, ainsi ‘Orchid dreaming’. Bref, pas désagréable mais pas de quoi casser trois pattes à un canard, ce qui est d’autant plus dommage que les formations australiennes à nous parvenir ne sont pas légions. A se procurer dans un bac à soldes, comme moi.

note       Publiée le jeudi 11 décembre 2014

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    Pas mal le Big electric cat même si c'est pas un chef d'œuvre, y'a un petit quelque chose en plus de la légion des goth followers des 90's.

    Note donnée au disque :