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Azooma › A Hymn of the Vicious Monster
- 2014 • Xtreem music 1 CD
cd • 6 titres
- 1Preface
- 2Chapter I: Self-Inflected
- 3Chapter II: Eridanus Supervoid
- 4Chapter III: Encapsulated Delusion
- 5Chapter IV: Gyrocompass
- 6Appendix
line up
Shahin Vaqfipour (voix), Ahmad Tokallou (guitare), Farid Shariat (basse), Saeed Shariat (batterie)
remarques
chronique
- Styles
- metal extrême
- death metal
- Styles personnels
- gros potentiel gâché
Vous savez ce que c'est, l'ironie du sort ? Faire parti d'un groupe de rock planqué en Iran, être le fruit d'un documentaire par ailleurs assez mauvais (No one know about persian cats), se retrouver à New York en raison dudit documentaire, et se faire assassiner salement (oui, salement) par un musicien du side project du même groupe. C'est absolument tragique. Le drame aurait-il pu être évité si le réalisateur avait opté pour un point de vue sur la scène, disons, death metal ? Allah seul le sait. En attendant d'être sur le devant de la scène, les métalleux iraniens continuent leur petit bonhomme de chemin (tant bien que mal), et grâce aux progrès des home studio, arrivent enfin à nous proposer depuis deux ou trois ans des productions digne de ce nom – entendre qui peuvent enfin rivaliser avec la scène internationale. Azooma, donc, vous l'auriez deviné à la pochette, fait du death mâtiné de thrash comme c'était à la mode dans les années 90. A croire que la rétro-manie en Iran a loupé quelques trains. Comme si les groupes les plus obscurs de cette période (j'ai beaucoup pensée à Protector, allez comprendre) avaient eu un succès inattendu sous les manteaux des gardiens de la révolution. Azooma, donc, la jeune recrue, qui forcément essaye d'en foutre un peu partout sur des titres inutilement long, du growl qui tâche, du riff à la Loudblast (décidément) ; on va pas vous la faire, si ça casse pas trois pattes à un canard, c'est quand même vachement agréable d'entendre autre chose que les groupes ultra orthodoxes et noirs de l'écurie Dark Descent ou hyper clinique de chez Relapse et compagnie. Azoom, en fait, c'est bonnard comme un vieux Mercyless, un vieux Massacre. Y'a des parties vraiment excellentes, bien que disposée bizarrement : « gyrocompass », du haut de ses dix minutes, dans sa première moitié est totalement raté (par pitié, ce truc en son clair jazzy ?), puis vire soudain en death hyper puissant et inspiré, avec bisous folklorique, blasts et tout ce qui faut pour mettre des claques dans la gueule. « Encapsuled Delusion » c'est l'inverse : ça commence super méchant, et le groupe a encore envie d'en foutre partout, de mettre des choses variées, des atmosphères, des riffs orientaux à la Melechesh, non les gars, faut oublier tout ça ! Et je ne parle pas de « Eradinus supervoid »... Il faut presque se faire violence pour ne pas éditer le fichier et ne garder que les parties qui tabassent (car il y en a plein!). Pêche par excès, gageons qu'avec un peu de maturité, le groupe apprendra à élaguer un peu tout ces trucs qui dépassent, là... reste que ces problèmes sont quand même loin d'être mineurs, et font souffrir et l'auditeur et le disque qui en devient vite agaçant. Vu le potentiel c'est vraiment dommage...
note Publiée le mardi 11 novembre 2014
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