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Sleep Museum › White like summer sutures

lp • 12 titres

  • 1Heroes
  • 2Blue Light
  • 3Simon
  • 4Burn
  • 5Furnace Party
  • 6Glow
  • 7No Disregard
  • 8Perceptual Joy
  • 9No Connection No Loss
  • 10Endless
  • 11Flume
  • 12Boys

extraits vidéo

informations

Art et dessins par Paul Takahashi.

line up

Robert Anthony (chant, musique, production)

chronique

Une fois n’est pas coutume, j’aurais presque envie de débuter la chronique par la pochette de ce LP. Elle est dessinée par notre collègue Wotzenknecht et je puis vous dire que c’est du beau boulot: ouverte sur deux panneaux également illustrés, poster bonus inclus, paroles calligraphiées à la main: du bel ouvrage qu’il convient de saluer. Musicalement, je débarque totalement, je ne connaissais ce projet américain ni d’Eve ni d’Adam. Adepte du DIY, son géniteur Robert Anthony a déjà égrainé une belle collection de cdrs depuis quelques années; renseignements pris, l’homme a pas mal expérimenté, se riant des genres et des limites. Rien de tel ici, ‘White like summer sutures’ comblera les adeptes de minimal wave sombre ou plus simplement des débuts de Front 242, voir de Skinny Puppy. Rythmique sèche, dansante, lignes synthétiques glaçantes, séduisantes, passées au crible d’une production légèrement lo-fi leur conférant un peu de masse musculaire, évitant la touche clinique trop lisse et renforçant du coup leur efficacité. Le chant, mixé très en avant, intrigue. Maladroit, presque hésitant parfois (‘Simon’), grave tout soudain, presque inquiétant par instant, il fascine comme un serpent fascine sa proie avant de la tuer. Il serait convenant de tirer des parallèles avec les compatriotes Martial Canterel, Frank Alpine, mais l’ambiance est différente, plus interlope, baignée d’un spleen pluvieux et spatial à la fois comme dans le film ‘Blade runner’…La ‘faute’ à cette légère réverbération conférant cette aura de mystère à une musique dont on croit vite identifier les bases. ‘Le Musée’ est à ce tournant de la rue que vous avez toujours connu mais jamais visité’, difficile de mieux définir le ressenti à l’écoute de cet album. On croit s’engager en toute sécurité mais après deux morceaux, le malaise s’installe, un malaise jouissif qui empêche de regarder en arrière de peur de découvrir ce qui se penche sur notre épaule…'I wish I had the grace and the gratitude to be a serial killer, to elude the reach of time, the reach of the body; I wish I could be somebody'...Incroyable, ce que l’on peut exprimer avec peu de moyens !

note       Publiée le samedi 11 octobre 2014

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