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Enregistré à la maison à Istanbul en intermittence entre 2011 et 2017. MIxage et mastering par Barkın Engin, Burak Tamer et Gökhan Goralı.
Gökhan Goralı (guitares, batterie, synthétiseurs, production)
Musiciens additionnels : Serdar Ateşer (basse 3, 8, 10), Ekin Fil (chant 2)
https://gorali.bandcamp.com/album/qualia
Mais tu vas la boucler ? J’aime l’humour drôle. La boucler. La boucle. Avec tous les double-sens qu’on peut lui donner, à force de tourner en rond. Reprenons. Mais à partir d’où ? Du début, de la fin, du milieu ? A faire tourner ce cher Moebius bourrique sur son anneau. On se sait pas quel bout commencer. Reprenons. Définition : « Qualia : contenu subjectif de l’expérience d’un état mental. » Nous voilà bien. A défaut de comprendre, alors percevons, à commencer par la boucle. Tout tourne sur la toute petite planète. Tout est cycle. D’ailleurs cet album sans support qui tourne rond a été produit au bénéfice du World Bicycle Relief. Reprenons cette histoire de boucle, là . Göhkan Goralı est un guitariste qui fait des boucles. Avec D2GG, avec Nekropsi, Goralı tourne en boucle. C’est beau ce bruit. Ca flotte, ça gronde, ça ondule, ça siffle. Des ritournelles comme disait l’autre. Chantée une fois dans le nuage de gaz par Ekin Fil, une voix accoutumée du fait, familière des mélodies perdues dans la brume. Mais l’éthéré c’est pas tout ça, si t’appuies sur le champignon, si tu pousses sur le pignon, ça va se mettre à en faire du can-can, avec une grosse basse qui tabasse, du résidu de métal d’industrie, du résident gris qui tourne au black, même vu de loin à l’horizon, ça tourne au dense, à la masse de son qui lance en douleur. Du son dur, du son lourd. Reprenons en passant, un instant, les arpèges bouclés de Goralı, l’hypnose en douceur plutôt, légère éclaircie et infra qui vrombit, les cycles de son qui se voilent, se remettent dans les roues, c’est beau ça. Avantage des boucles, ça peut durer sans lasser, on sait pas quand ça commence, on sait pas quand ça fini, et puis tout change dans la continuité, et tout reprend, rien n’a changé, rien n’est pareil, le temps aura filé. To get closure comme on dit, ça en prend, du temps, ça prend la tête, comme un étau, un étau de métal lourd, lourd, lourd. Post ? Post rien. Aucun courrier à délivrer, à bicyclette flâner le long de l’eau avec de belles boucles de cheveux blonds en souvenirs et de belles boucles de guitares qui dodelinent sur des vagues de synthétiseurs qui font le bourdon. Acoustique, électrique, tout se recycle. Reprenons tout depuis le début. Hop, au départ de la boucle et c’est reparti pour un tour.
note Publiée le jeudi 21 mars 2019
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Ma parole, c'est déjà le 1er Avril ? Pour info le i sans point se prononce plus ou moins "eu", donc ça ressemble même pas.
Y a un rapport avec le Gorafi ?