Kobong › Chmury nie było

Y'a des gens ils ont la moisson dans le sang. Grandis sous les pluies et le teint vitreux comme un alcoolique en fin de solde. Si vous avez de la chance et qu'ils sont Polonais comme les Polonais de Kobong, ils vont vous sortir le disque le plus polonais que les astres saouls sauront jamais absorber sans pleuvoir de l'acide : le chant de mon peuple est strictement régurgitatoire. Alors bien sûr, ça peut paraître facile, dit comme ça, de réciter après huit vodkas l'alphabet dans les sabirs de Nocturnus et Cynic, Extol pour les sorties de route, mais essayez-voir quand au fond de la gorge vous sentez qu'il vous faudra pas plus de trois mesures pour tomber en syncope ; pressenti chèvre de Seguin dans une version où on a remplacé le loup par un ningen-amphibien. Ça peut aussi vous inspirer la même vacuité singulière qu'une harangue fin cuite du tenancier sur sa chute derrière un comptoir malgré son Dess maths, mais si vous adorez un peu les dieux interdits croisés en rêve lors de semblables trips initiatiques, vous vous foutrez bien alors qu'on vous demande en retour d'honorer vos fois sur un tapis de merde et de verre.