Atomkraft › Future Warriors

Oh ! Le speed des familles ! NWOBHM et tout ! Signé chez Neat Records en plus, la totale ! Et avec à sa tête une bonne tronche : Tony Dolan, catapulté plus tard chez les Venom-la-sensation, au timbre tout hirsute de vieux frère illégitime de Di'Anno - voire viré jumeau maléfique. Pour l'heure oubliez Venom, rendez vos tafias dans des sauts d'argent, parce qu'Atomkraft c'est autrement plus racé. Y'a de la mélodie à tous les coins de rue, de la rythmique 1340 cm3 au pied levé, du riffing au pilon-folie, une volière de solos qui hululent et qui piaillent au moindre pas. Y'a même des fois, dans un moment d'égarement, on entend le guitariste qui nous dégaine un plan moissonné d'un avatar de Voivod encore à naître ; c'est donc pour ça, le Future Warriors ? Bon hein, ils iront pas non plus vous laisser une cicatrice impérissable, Atomkraft. Les couteaux leur font parfois défaut pour vous arranger correct. Mais c'est pas une raison pour bouder son plaisir le temps que ça dure. Et puis si jamais vous êtes comme moi, du genre à vous frustrer des nuits trop courtes, y'a cette compile montée comme un videur de motard bar qui est parue chez Sanctuary en 2004, elle devrait satisfaire la plus insatiable soif de chasse aux kilomètres.