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SubRosa › Strega

cd • 11 titres • 42:00 min

  • 1Sugar Creek3:02
  • 2Crucible4:13
  • 3Christine3:26
  • 4Strega6:19
  • 5Isaac2:47
  • 6Black Joan3:31
  • 7The Hours I Keep3:39
  • 8Go Down Moses2:27
  • 9How To Neglect Your Heart4:28
  • 10Self-Rule3:20
  • 11Cradles4:05

informations

Salt Lake City

Mixé par Magnus "Devo" Andersson, bassiste de Marduk

line up

Rebecca Vernon (Guitars, Vocals), Sarah Pendleton (Violin, Vocals), Leena Rinne (Bass), Bonie Shupe (Drums)

chronique

  • girlie stoner

Deuxième skeudasse pour les girls énervées mais mignonnes du lointain ouest américain, "Strega" arbore, après le requin de "The Worm has turned", un non moins sympathique phacochère. Ce pauvre frérot de Pumbaa, je le rappelle, voit sa survie à long terme menacée par les hommes et leur peur de la répandaison de la peste porcine. Dans la belle ville de Salt Lake City, où porcs et squales ne se trouvent que hachés dans les supermarchés, on est très loin de ces problèmes, et comme on se fait un peu tartir entre la montagne et le lac, certain(e)s ont pris l'initiative de faire du Stoner. Petit problème pour notre équipe de schnecks à guitare, menée par la chanteuse-guitariste Rebecca Vernon : les seuls moments où ce "Strega" s'enflamme, c'est quand les nanas dérivent du pur Stoner pour carapater sur d'autres terrains. In fine, si on ne kiffe que leurs excursions, ça laisse peu de titres... l'accalmie "Isaac", le martial et hanté "Black Joan", "Go Down Moses" pour lequel j'oserais même le qualificatif heavenly et... c'est tout. Côté pas terrible, les rayons débordent : on a deux resucées caca de la démo précédente dont "How to Neglect your Heart", pas si mauvaise "mais bon", et puis sur le reste, ce bâtard stoner metal de groupies de Sonic Youth, avec un grain de guitare proche du sludge dans son grattement continuel. La meuf au violon nous fait, à mon grand regret, exactement la même chiasse que sur le skeud précédent, c'est-à-dire un mariage raté de couinements & ronronnements noyé sous des hectolitres de guitare/basse... Y a du potentiel expérimental gâché, c'est pas beau à entendre ! Dernière fâcherie entre elles et moi : le changement de son avec M. Propre au poste d'ingénieur, ça craint, je préférais carrément la crassouille lo-fi de "The Worm has turned" qui punkisait bien plus le son de ces nanas ; alors que là, ben on peine à planquer le manque d'originalité, la fadeur de riffs qui ont déjà mille fois résonné dans la caboche du stonerhead, piqués à droite à gauche chez Kyuss et consorts. Si on est philogyne et généreux, on sauvera quelques titres "sympas" comme l'instrumental final "Cradles" ou "Christine" et son violon psyché-détraqué, et pour les plus chariteux, les bons samaritains qui ne reculent devant aucune B.A., on acceptera même l'éponyme "Strega", dont tout le bof des couplets masque un refrain entraînant. Heureusement pour elles, le futur sera plus fécond ! (ça vient, ça vient !)

note       Publiée le vendredi 6 juin 2014

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    Consultant en informatique Envoyez un message privé àConsultant en informatique
    avatar

    Bizarrement je crois que je le préfère au suivant.

    Richter Envoyez un message privé àRichter

    Je ne connais que le petit dernier More constant than the gods sorti en 2013 et qui est vraiment très bon !