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Noise Unit › Drill

cd • 9 titres • 57:32 min

  • 1The Drain
  • 2Dominator
  • 3Prostitute
  • 4Miracle
  • 5Eye Burner
  • 6Sloth
  • 7Neuron
  • 8Other World
  • 9Penance

informations

line up

Rhys Fulber (tous instruments), Bill Leeb (tous instruments)

Musiciens additionnels : Marc Verhaeghen (tous instruments

chronique

Diantre, où est-ce que j'ai foutu mon Synæsthesia ? Impossible de mettre la main dessus... Je suis gavé de mes FLA space-opera, c'est embêtant... Je vais pas devoir me farcir ce Delerium tout moche que j'ai gardé dans mes rayons quand même, si ? Tant pis : roue de secours, Noise Unit. J'ai toujours plus accroché à Drill qu'à celui d'avant (Decoder), même si cet album est quand même bien trance, hein - c'est de la trance pour goths, derrière les étiquettes "indus" ça sera jamais plus - et qu'on est toujours à la lisière d'un truc un peu trop platement cosmétique passées les attaques sonores sombres et expé... c'est du Leeb & Fulber mélodique... sauf que la sauce prend. Un peu comme quand la phaedream-music est bonne, si j'ose dire. Malgré la mixture metal-indus réminiscente de Hard Wired qui vient pointer son museau sur "Miracle". Et malgré Rhys Fulber qui trouve le moyen de nous coller un bout de sa merde new age-cathédrale, heureusement circoncise à une seule piste et demie ("Other World", gentiment pourrie, et quelques maigres secondes à la fin). Le reste ? C'est du FLA instrumental et atmopshérique, un peu martial. J'accroche. Faut dire que je suis bon client avec ce genre de saloperies : j'aime tout Velvet Acid Christ jusqu'à Hex Angel, alors les trames planantes et "trançouilles" de Noise Unit, quand elles balançent des visions cybernétiques et un peu sauvages, j'adhère comme un con devant un bon gros thriller futuriste des 90's. "Neuron", c'est juste aussi bon que du Mentallo & The Fixer des grands jours, autant le dire simplement. Et le petit côté expé-déstructuré de certains passages, dans la veine des meilleurs jeux de vilebrequins de chez FLA, n'est pas pour me déplaire non plus. La comparaison avec Velvet Acid Christ, j'y reviens quand même, car elle est pas gratuite : le sampling bien "con et dark" de Drill évoque sans problème celui qu'il y avait sur un Calling Ov The Dead, et je ne crois pas avoir besoin de vérifier quels films sont samplés pour valider techniquement le lien. On est dans le même genre d'efficacité techno-gothique basique et pompière : "dark-beauf", mais dans le versant aristocrate de la dark-beauf, si vous voyez où je veux en venir. Les canadiens sont pas non plus des européens, ils n'ont pas vraiment le glauque de leurs aînés cliniques (même si l'un d'eux est de la partie), ils sont plus portés sur les visions hollywoodiennes, sur des rêveries ayant leur place dans l'univers de Mortal Kombat, mais ce côté "entité de série B" ne les empêche pas d'évoquer des terrains de désolation post-apocalyptique à la Stalker quand ils affinent leur style ("Eye Burner"), ni de déployer cette anticipation onirique typique du Bill Leeb des grands jours (les premières secondes de "Penance" sont juste sublimes). Drill se situe chronologiquement entre FLAvour of the Weak et Impode de Frontline Assembly, et, pour tout dire, il se situe à peu près exactement entre les deux question ambiance. Reste à savoir si l'absence de voix est dommageable ou pas... Moi je m'en fiche un peu, je suis un peu comme mon ancien collègue Marco, jamais fâché avec la dance de corbeau tant qu'elle est suffisamment évocatrice, comme c'est le cas ici.

note       Publiée le dimanche 1 juin 2014

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