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Front Line Assembly › FLAvour Of The Weak
informations
Cryogenic Studio, Vancouver, B.C.
* titre fantôme
line up
Bill Leeb, Chris Peterson
chronique
Rhys Fulber est out, Bill Leeb prend les commandes du vaisseau, et travaille en tout synthétique-technotronique, compilant ces gros thèmes pour jeu vidéo imaginaire dont il a le secret. Exit les intrusions de devin relousend qu'on avait sur le diptyque crossover précédent, et place à un bain de trames post-EBM enrichies en lasers et en fluor. Pas besoin de guitares pour mettre la pâtée virtuelle. Cybernétic shit. Bruits de coléoptères-robots (pensez aux parasites de Cloverfield, leur première apparition est sur ce skeud). Grosse techno pour pécho Natasha "mutante" Henstridge sur un dancefloor congélateur. Nous passons dans une dimension plus liquide, sans entraves organiques. Frontline Assembly amputé déploie une electro qui frôle souvent le breakbeat tout en gardant un contrôle froidement rectiligne... enfin, surtout sur "Corruption", sa généreuse et gouleyante première piste : car la suite sera encore plus dans le rendement, à la façon d'une usine d'assemblage automobile sans incident technique et avec pour seule présence simili-humaine les vocalises du droïde opérateur en chef. Presque purement axé sur la rythmique, Flavour of the Weak est... mécanique, voilà. Un mouvement techno(ïde / logique), un programme bien huilé qui manque peut-être un peu d'onirisme, mais qui a sa puissance, parfois capricieuse (l'enchaînement "Comatose"-"Life=Leben" : la première est un peu daubée, la seconde bien axée big beat claque en mode 'plus-90's-tu-meurs', plus outrancière que l'esthétique du Cobaye), parfois rigoureusement fonctionnelle et efficace, façon agent Smith. On a pourtant déjà des ambiances space-opera, avec ces nappages de synthétiseurs sci-fi, et même si le passage au panoramique se fera vraiment sur Implode, plus ample et plus subtil - si tant est que ce soit un argument mélioratif pour une entité comme FLA - il y a quand même le final "Predator" de haute volée, et sa partie cachée brutalement cyborg, qui me poussent à renforcer la quatrième boule d'un enrobage en titane indestructible (la cinquième n'aurait été qu'une boule atomique alourdissant la molécule notative). Pensez "combat dans la matrice". Pensez "bombardements plasma" + "destruction du boss" + "contemplation un peu rêveuse de ce gros amas de merde en pixels abattu au prix d'une manette neuve". Avant le passage au niveau supérieur (> Implode).
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