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Mudhoney › Mudhoney
informations
La seconde pochette est celle du vinyle (ouverture en fenêtre).
line up
Mark Arm (guitare, chant), Matt Lukin (basse, voix), Dan Peters (batterie, voix), Steve Turner (guitare, chant)
chronique
Mudhoney, c'est un peu ce pote complètement pété et à l'ouest en soirée, qui se souvient jamais de ton prénom mais qui te décapsule ta bière au briquet avant même que t'aies pensé à lui demander. Ce serait exagéré de dire que j'adore ce groupe, mais j'ai une forme de tendresse bien spéciale pour lui. Mudhoney de Mudhoney, c'est sans grande surprise un Mudhoney casual, en quelque sorte leur album le plus connement basique et accrocheur. J'aime écouter cet album quand j'aime pas me prendre le chou. Leur plus simple à cerner peut-être. Un Mudhoney du soleil qui filtre à travers les rideaux de la piaule. Un Mudhoney du matin, du midi... Mudhoney garage ? Mudhoney grunge ? Oui & oui, évidemment. Mudhoney punk, aussi, si on veut, après tout pareille absence de peaufinage et pareille crétinerie ne peut être que punk, et puis "Flat Out Fucked". Mais Mudhoney stoner, aussi, sur ce "début". Ouais, j'ai déjà dit dix fois Mudhoney, et oui je mets des guillemets : parce que les vrais fans de Mudhoney vous tanneront toujours avec Superfuzz Bigmuff, et ils auront pas forcément tort, mais il auront pas raison non plus. Moi j'en dis que si on parle de SFBM le simple E.P., franchement, ça se vaut, à un poil de cul entre les frettes près... ce Mudhoney-là est plus peinard au soleil, malgré que Mark Arm soit pas super enthousiaste quand à l'avenir - c'est Seattle, j'y suis jamais allé, mais je devine quand même que le climat joue un peu. C'est aussi là que se confirment mes goûts : je crois que je kiffe les ballades de Mudhoney, c'est à peu près à chaque fois la même chose, toujours une poussive lamentation de junkie sur le rugueux sommier des guitares, aussi interminable qu'un matin sans pouvoir lever son cul ; ici en l'occurence ça s'appelle "Come To Mind" et "When Tomorrow Hits", et ça fait un peu toute la saveur grunge extra-dry de Mieldeboue, ce genre de merdes molles et velues. Amorphe, exsangue et pourtant si vivant d'apathie junkie. Ou "Running Loaded", là, ça aussi ça sent la déprime combattue avec ce qu'il y a sous la main. Mais ça ride, aussi, ça veut du bitume... Pour cette brandade d'éponyme, plutôt que de penser Stooges ou Sonics comme toujours, pensez donc aux petits frères en cuir Monster Magnet, si tant est que vous les ayez découvert avant. Même si Mudhoney sont ici bien plus modestes du caillou, en simple garagistes de la saturation par pédale interposée, qu'ils maltraitent comme de gros homophobes, avec les pieds et sans ménagements. Si vous entendez pas du Dave Wyndorf avant l'heure sur "Here Comes Sickness", eheheh... filiation évidente ! Un album bien sympathique, c'est tout - un Mudhoney presque biker, auquel je me suis attaché, faute de lui trouver un charme supérieur. On n'demande pas à un jean d'avoir des bretelles, sinon c'est une salopette.
note Publiée le mardi 13 mai 2014
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rose & fuzzy, aussi !... sinon aucun rapport pour l'ambiance :p
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
tout juste mudhonnete, ce premier jet de pisse
- Note donnée au disque :
- bubble › Envoyez un message privé àbubble
cet album ne pouvais qu'etre "décevant" .. même légèrement apres le choc de superfuzz bigmuff . après la deception est quand meme tres tres relative ! c'est un super album ! yep monster magnet surtout sur la fin de l'album .. le tape echo sur la voix , solo wah psyché etc ..