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The Twilight Singers › Powder Burns

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Raven      lundi 12 mai 2014 - 00:01
cyprine      dimanche 22 juin 2014 - 11:16
Saïmone      dimanche 11 mai 2014 - 17:06

cd • 12 titres • 48:48 min

  • 1Toward The Waves
  • 2I'm Ready
  • 3There's Been An Accident
  • 4Bonnie Brae
  • 5Forty Dollars
  • 6Candy Cane Crawl
  • 7Underneath The Waves
  • 8My Time (Has Come)
  • 9Dead To Rights
  • 10The Conversation
  • 11Powder Burns
  • 12I Wish I Was

informations

Enregistré sur le tas à la Nouvelle Orléans, à l'aide de groupes électrogènes, après le passage de l'ouragan Katrina.

line up

Greg Dulli (chant, guitare, basse, piano, synthétiseur, mellotron, batterie, wurlitzer, piano rhodes)

Musiciens additionnels : Peter Adams (orgue, synthétiseur, mellotron), Joseph Arthur (voix, dobro), Scott Bennett (voix), Bobby Campo (trompette), Dave Catching (guitare), Daphne Chen (violon), John Curley (basse), Ani DiFranco (voix), Richard Dodd (violoncelle), Scott Ford (basse, voix), Sissy Gaines (guitare), Eric Gorfain (violon), Leah Katz (violon), Leta Lucy (voix), Bobby Macintyre (batterie, percussions, voix), Mike Napolitano (guitares), Roderick Paulin (saxophone), Chris Phillips (percussion), Andy Pizzo (trombone), Dave Rosser (voix), Mathias Schneeberger (orgue, guitare), Jon Skibic (guitare, voix), Michael Sullivan (basse), Greg Wieczorek (batterie, percussions, voix)

chronique

Dans une vie parallèle, je suis un flic à L.A... L'aube ne s'arrête pas avant que ne survienne le crépuscule. Il n'y a qu'une aube, qu'un crépuscule, qui n'en finissent pas de commencer et de terminer. Dans une vie parallèle je suis Don Dulli... "L'agent Greg", pour ceux qui ne sont pas intimes avec ma pomme de tombeur. Fils d'un rital qu'il n'a pas connu, orphelin d'une mère qu'il aurait aimé mieux connaître. Agent dans la nuit. Il est six heures du matin, l'orgue du devoir gronde... Un homme va mourir ce soir, j'espère que ça ne sera pas moi. Réveillé dans des draps frais, je caresse machinalement cette chute de reins en peau de pêche. J'allume une clope. Il ne fait pas encore jour, mais je suis prêt. J'ai toujours été prêt. Prêt à aimer. Comme à tuer. J'ai un seul compact dans le mange-disque de ma caisse... il tourne en boucle. Ce piano, c'est ma survie, et cette soul, c'est ce qui bout en moi depuis si longtemps. C'est tout. Je le partage pas vraiment de toute façon ce disque, donc j'en ai rien à foutre qu'il contienne des tubes plus sirupeux que la plus sirupeuse des compilations de Robbie Williams, ou autres hits plus pop que les attaques les plus pop-friendly de Texas et Natalie Imbruglia, et je me tamponne comme de ma première pamela qu'il soit plus tendre que le plus lounge des Tinderphine... car il est au final plus attachant que le plus sentimental des Nine Inch Nails... C'est que dans cette vie parallèle, ma collection d'Afghan Whigs aurait fait l'affaire, mais elle ne tient pas dans la boîte à gant : j'y ai déjà mon calibre, mes gants (sans rire), mes futurs cellulaires de mission, et... ce soutien-gorge ?! C'est tout moi, ça, vraiment... Je peux pas me contenter de les baiser, il faut toujours que je garde un souvenir à humer quand je roule avec ma gueule d'amour au vent. Soit, je suis un putain de romantique, et ? Café, mademoiselle, et l'addition - j'aurais le temps dans une autre vie sans doute, mais allez-y jeune fille, rincez-vous l'oeil, après tout c'est vrai que j'ai pas lésiné sur la gomina et les séances d'UV, et puis le trois-pièces Cerruti n'est pas mal non plus. J'en conviens. J'en étais où déjà ? Dans une vie parallèle ? Ce disque est le seul dans ma bagnole. Et il m'aide à tenir, la nuit. Partout. Même quand je l'écoute pas, je l'entends. C'est ça qui est beau. Beau comme moi. Tu es ma chérie d'un soir et tu ne le sais pas, car tu passeras en seconde... j'en suis navré, vraiment, je suis trop occupé à m'aimer : trop de miroirs dans ces putains de halls de buildings, chérie. On en vient à s'attacher à soi... c'est la vie ! Alors ne me demande pas pourquoi j'ai ce blues même quand je sors de la douche en peignoir avec cette air de tête à claques naturel : j'ai toujours le blues, même quand je suis total décontracté. Je suis le blues. Le blues avec une arme toute neuve et des chaussures impeccablement cirées... Embrasse-moi, petite idiote. Dans une vie parallèle... je suis assis sur une décapotable au bord de la riviera, je pense à mon futur. Je regarde mes mains, perdu dans mes pensées. Il y a des traces de poudre sur mes mains.. mais je ne me souviens de rien, comme à chaque fois. Tuer, aimer. Aimer ou tuer... Les filles se sont toutes noyées dans mes ray-ban. Combien de fois déjà ? Il y avait celle du lundi, celle du mercredi, celle du samedi... Une par mission, une par district ?... Avec l'argent c'est facile, mais y a pas que ça. Elles m'aiment si je m'aime, c'est la règle - rechargé - sécurité bloquée - crosse qui dépasse du futal - coup d'oeil dans le rétro. Petit coup de main dans les cheveux. Ouais, comme ça... Dans une vie parallèle, il y a cet album qui est avec moi dans les hôtels, sur les avenues presque vides, aux abords des baies, jusqu'au jazz bar le plus classieux dans lequel il se termine. Il est avec moi partout et tout le temps, dans cette nuit qui m'appartient.

note       Publiée le dimanche 11 mai 2014

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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    C'est déjà sur mon disque dur. Je viendrai au S.A.V.

    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    C'est un side-project plus riche que les A.W., plus éclaté, plus "laboratoire pop", et aussi plus FM-friendly, d'où mes avertissements. Dulli s'y fait totalement plaisir, avec ses guests, un peu comme Homme dans ses Desert Sessions (ou The Automator avec Handsome Boy Modelling School, ou Patton avec... etc etc...). J'en ai d'autres sur le feu même s'ils n'en ont pas fait d'aussi abouti que celui-ci à ma connaissance (toujours pas écouté Dynamite Steps). Le dernier Whigs du reste c'est plus du Twilight Singers qu'autre chose (le petit malin nous fait le même coup que Gira avec ses Swans post-Angels of Light).

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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    (Devant l'obstacle, tu verras, on se révèle).

    Ceci-dit j'avais entendu ce nom sans avoir percuté qu'il s'agissait dudit gars. Vu que je suis en pleine période massive de Gentlemen (beaucoup)/1965 (nettement moins quand-même mais sans doute provisoirement), ce serait sans doute pas con que j'y aille voir à écouter.

    (Avec un peu la crainte de croiser Ricardo Teub's, quand-même, vue la chro, hum... Décidément).

    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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    Tout le monde vieillit

    Note donnée au disque :       
    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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    "L'organe Dulli est trop saïmonien pour que Saïmone puisse l'encaisser".