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DeVotchKa › How It Ends

cd • 14 titres • 57:01 min

  • 1You Love Me4:02
  • 2The Enemy Guns4:21
  • 3No One Is Watching0:25
  • 4Twenty-Six Temptations4:12
  • 5How It Ends6:59
  • 6Charlotte Mittnacht (The Fabulous Destiny Of...)3:06
  • 7We're Leaving4:42
  • 8Dearly Departed5:12
  • 9Such A Lovely Thing4:40
  • 10Too Tired4:00
  • 11Viens Avec Moi5:01
  • 12This Place Is Haunted3:19
  • 13Lunnaya Pogonka5:18
  • 14Reprise1:45

informations

chronique

Ce coup-ci, leur tour de magie ça a été d'ajouter quelques guitares. DeVotchKa a réfléchi. DeVotchKa s'est interrogé. DeVotchKa a tenté d'analyser et de reproduire ce qui fait qu'un disque peut bien fonctionner plutôt qu'un autre, auprès du public. Là dessus, sans considération pour cette espèce d'inverse de prise de risques, on peut au moins leur concéder deux talents, à DeVotchKa. Le premier c'est une certaine facilité à toucher ce son passe-partout et inoffensif, qui donne à tout le monde l'impression d'écouter un disque qui ne lui est au fond pas destiné. C'est vrai que l'écoute d'un DeVotchKa, c'est un peu comme la vision d'un bobo. On est pas sûr de son coup. Y'a pas d'arguments valide pour cerner ni même qualifier la chose. Et puis personne officiellement ne s'en réclame le représentant. Le fan de DeVotchKa c'est monsieur tout le monde. C'est potentiellement moi ou toi à nos heures perdues. Au moins peut-être pour le morceau titre de la BO de Little Miss Sunshine et qui devrait parler à tout le monde, c'est sur celui-là qu'on le retrouve (par contre je sais plus lequel c'est, j'ai pas vérifié). Le deuxième talent c'est de faire ça avec un décalage suffisant par rapport à ce que peuvent faire d'autres formations dans le grand foutoir du rock alternatif pour parvenir à garder un côté sympathique et pas débordant d'universalité gerbante. DeVotchKa en fait c'est le genre de groupe qu'on aime bien voir à un festoche genre les Vieilles Charrues. Avec des jolies copines un peu hippies non assumées (et rousses de préférence). Souriantes et enthousiasmées pour l'occasion. Le genre de copine dont vous êtes un peu amoureux au fond, et puis avec lesquelles vous auriez aimé élever des gamins et avoir des chats. Mais elles sont restées potes plutôt que mères de vos gamins. En amour, vous aimez trop vous prendre la tête pour céder à ce genre de facilités de toute façon. Et puis du reste, autour de vous un public qui vous rappelle un peu vos collègues de bureau de la semaine. Le genre de personnes auxquelles vous n'auriez jamais eu rien à dire, si les circonstances ne vous avaient pas poussé à partager une pause café quotidienne, pour finir par vous trouvez mutuellement sympathiques. L'ambiance de fest de toute façon ça permet toujours de faire passer un peu n'importe quoi. Ça éclaire ce genre de groupes d'une légèreté toute renouvelée, si toutefois il fait beau et que vos copines sont vraiment jolies, douces et souriantes, et puis ça donne envie de relâcher la pression qu'on se met comme ours bourru qui d'aventure, force de ses trajets dans la ligne 2 de la RATP, aurait bien volontiers envoyé au camp de travaux forcés tous ces relous qui viennent quotidiennement faire cracher leur bandoléon dans ses esgourdes à 17h30, quand vous avez déjà passé une journée de merde à essayer d'identifier une discontinuité dans le workflow d'approvisionnement en fournitures normalisées HACCP. Je l'aime bien en fait, ce troisième DeVotchKa. Il s'écoute bien et peut rappeler dans son insouciance un peu de ces fêtes populaires de villages de charme auxquelles vos parents vous traînaient pendant les vacances quand vous étiez ado. Avec presque, parfois, cette fois-ci, un petit côté Noir Désir en plus nomade, voire carrément un Therapy? cuisinier d'une soupe de cantine erasmus, du haut sa fugacité artistique. Vous avez-vu en plus j'ai même pas parlé du chanteur. On va prendre ça pour un signe de sa modération en constante progression. Si ça se trouve, à ce sujet, le suivant de DeVotchKa est carrément super. Moi je me suis arrêté à celui-là. Mais vous, vous avez votre vie aussi, rien ne vous empêche si jamais ça vous botte d'aller vous acharner encore un peu pour voir si au bout d'un moment on arrive à comprendre s'il se passe quelque chose ou pas.

note       Publiée le vendredi 4 avril 2014

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