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Pavor › Furioso

cd • 8 titres • 52:00 min

  • 1Inflictor of Grimness
  • 2Perplexer: Perdition Projectile
  • 3Wroth Volcanic Vent
  • 4Furioso
  • 5A Schizoid Uglifier
  • 6Crucified Hopes
  • 7Inconsistent ClayBlood Totemist
  • 8Dilettante's Dilemma

extraits vidéo

informations

Produit, mixé et masterisé au BGM Tonstudio à Bad Honnef.

Comment résumer ce disque mieux qu'eux-mêmes ? "FURIOSO" contains eight masterly compositions with a total length of 52 minutes, featuring ...deep and insanely brutal, slime-dripping fucked-up ugly vocals full of character & personality ...intelligent, profound and intriguingly baleful lyrics ...extravagant, thrilling, furiously virtuoso guitar riffs and leads ...the fastest and most original basswork ever recorded on a metal album ...ingeniously intricate high-speed power-drumming.

line up

Michael Pelkowsky (batterie), Rainer Landfermann (basse), Armin Rave (guitare), Claudius Schwartz (chant)

chronique

Là, Pavor a touché quelque chose, atteint un sommet, une vertu, une excellence. Là, je crois qu'on y touche, au mélange savamment dosé, à l'exquis bouillon des genres, au produit d'artisan expert, au produit de luxe, raffiné. Un disque bijou au talent ostentatoire, orné avec faste, avec cette sale prétention de l'élite qui se sait élite. Cet ultime enregistrement (jusqu'à nouvel ordre), datant de 2003, on imaginerait bien qu'ils restent là-dessus tellement après ça y a plus rien à faire. J'aurais bien aimé vous dire un truc comme "c'était déjà en germe chez Atheist, ce jeu de basse jazzy, et les gars sont fans de death et de Cynic, donc c'est comme si toutes ces influences avaient phagocyté Les Claypool et Charles Mingus", mais personne ne tient rigoureusement la comparaison avec ces mecs, pour la simple raison qu'ils balancent un truc bien perso. Moi, qui, à la découverte m'étais dit "chouette du death avec Landfermann de Dictius Te Necare", et qui pensais l'entendre pousser ses cris de sauvageon d'asile sur des blasts à grosses guitares, j'étais loin d'imaginer ce qui allait me tomber sur la tronche. En fait Landfermann est à la basse. En lieu et place d'un death orthodoxe et bourrin, on se prend du riffing technique, des plans de batterie alambiqués, des soli heavy-mélo foutrement bien sentis, et surtout, et surtout, malgré le talent non moins remarquable des autres musiciens, une séance de masturbation de basse qui ne trouve son pareil que dans le monde intelligible ! Dans les fréquences souterraines ça remue du boule, ça zouke, on sent dès les premières secondes d' "Inflictor of Grimness" qu'y va se passer un sacré truc, qu'on touche à du nouveau, à du pas commun de ce côté-là : la basse est libre - "free" au même sens que dans free jazz - virevoltante, taille sa voie à sauts et gambades, se détache de la rythmique, se décale, se tape son trip, ronfle un coup et se refiche droit dans le chemin. Ces dernières années, plus de 150 bassistes death metal se sont suicidés parce qu'ils étaient sous-mixés et disparaissaient sous des monceaux de guitare, eh bien là, c'est l'inverse, elle fait, pour ainsi dire, son coming-out - même s'il faut souligner que le guitariste, question virtuosité, n'est absolument pas en reste. "Furioso" vient graver dans le marbre ce death singulier, jazzy-sautillant tout en folie retenue et contrôlée, ce style furieux, oui, mais de fureur posée, cadrée au millimètre, avec une précision de démographe - pas de météorologue.

note       Publiée le jeudi 27 février 2014

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