Casio Judiciaire › Pièce à Conviction

Je vous jure, comme nom, on avait pas plus fort depuis Débile Menthol. On se marre un peu, aussi, comme souvent avec les projets du barbu qu'on appellera ici Roland. Enfin, on grince des dents, plutôt. Parce que très vite, on ne se marre plus du tout. Parce que les clebs sont lâchés, griffes aiguisées sur les écorces de la frustration masculine, des mésaventures nocturnes, et pire si affinités. Parce que les paroles partent loin dans le défouloir immoral qui en plus nous fait l'affront d'être catchy (bordel, 'Rhodoïde'!), comme un Jean-Louis Costes en prédation dans les ruelles de Sleep Museum. Un peu, aussi, en pleine ligne droite avec la minimale wave francaise pas piquée des asticots, à la Ptôse et ADN' Ckrystall ; mais alors dans la famille Casio serait plutôt le cousin nerveux croisé dans les réunions obligatoires, qu'on sait pas trop ce qu'il fait dans la vie (et qu'on a pas envie de savoir) si ce n'est de mater nerveusement les membres féminins qui passent par là. Enfin, LES cousins, parce qu'on a l'impression qu'il y en a un par morceau, avec à chacun une voix et une névrose qui lui sont propres. À ranger à côté de vos disques alexithymiques aux pochettes monochromes ; quand au dernier titre, c'est carrément aux côtés du Die Form de 1978 qu'on le fourrera.