Vous êtes ici › Les groupes / artistesGGoethes Erben › Sitz der Gnade

Goethes Erben › Sitz der Gnade

  • 1997 • Indigo Indigo 1456-2 • 1 CD

cd • 5 titres

  • 1Sitz der Gnade
  • 2Ekaufte Träume (GIMIX)
  • 3Erkaufte Träume (T.W.Mix)
  • 4AbsurdIStan
  • 5Ich liebe schmerzen

extraits vidéo

informations

line up

Oswald Henke (chant), Mindy Kumbalek (claviers, saxophone), Troy (guitare)

Musiciens additionnels : Susanne Reinhard (violon), Harald Lindemann (violoncelle), Markus Köstner (batterie), Christoph Ziegler (basse)

chronique

On ne reprend pas Nick Cave, ça ne se fait pas, aucun autre que lui ne parvient à dégager ce halo d'ombres qu'il parvient à insuffler à ses paroles dans une fusion quasi parfaite entre le timbre et le verbe. Et en allemand encore moins ! Voilà pourtant Goethes Erben qui s'en vient dare dare avec ce mini où ils osent rependre une des meilleurs et des plus intenses compositions du grand Nick et ses Mauvaises Graines, 'The Mercy Seat'. Sacrilège ! Sauf qu'Oswald et Mindy ne sont pas des débutants mais des musiciens suffisamment accomplis pour réussir le pari haut la main. Ils transforment le morceau selon leur patte, le ralentissant, lui donnant un rythme militaire en roulements de tambour pour le rythme, y adjoignant un violon poignant s'égarant aux limites de la folie, le reste reposant sur le chant. Avec son inimitable aisance et son ton théâtral, Oswald Henke parvient à s'approprier le titre tout en conservant cette part d'ombre tendue qui faisait la beauté de l'original. Fin des 90's, Goethes Erben, projet plus théâtral que jamais, tourne pourtant le dos aux influences romantiques noires des débuts pour durcir ses sonorités, se montrer plus agressif et grinçant comme en témoignent les deux remixes de 'Erkaufte Träume'. Le premier, dansant et inquiétant est très valable, le second évoluant au ralenti est nettement moins réussi. La pièce de résistance reste 'AbsurdIStan' qui conjugue influence technoïdes dans la rythmique, grincements industriels dans la veine de leurs compatriotes d'Einstürzende Neubauten, agressivité limite punk et cette récitation impitoyable, inquiétante et malfaisante. Sans concession. L'ultime chanson renoue avec le côté mélancolique traditionnel du groupe ; c'est beau, poignant, tendu et sur un lit de saxo pleurant, Oswald interroge : 'Ich liebe schmerzen, warum nicht ?'. Rideau. Applaudissements. 4,5/6

note       Publiée le dimanche 8 décembre 2013

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Sitz der Gnade" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Sitz der Gnade".

    notes

    Note moyenne Aucune note pour ce disque pour le moment. N'hésitez pas à participer...

    Connectez-vous ajouter une note sur "Sitz der Gnade".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Sitz der Gnade".