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Genesis › From genesis to revelation

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Membre Note Date
Bobbywayne      mercredi 8 août 2012 - 20:35
sebcircus      vendredi 23 novembre 2012 - 13:41
sog      mardi 24 juin 2003 - 17:43
Spotted Tail      dimanche 9 juin 2002 - 22:54
PechMayneau      jeudi 25 juin 2015 - 21:38
JC93      vendredi 30 juin 2006 - 14:07
LANARPHABETE      mardi 9 mai 2006 - 20:40
torquemada      samedi 10 septembre 2005 - 13:07
Ramon      lundi 8 juillet 2013 - 11:53
Amarok      jeudi 4 novembre 2010 - 01:09
nicola      vendredi 13 juillet 2007 - 16:40
Progmonster      lundi 10 juin 2002 - 00:08
Sheer-khan      dimanche 9 juin 2002 - 21:17
Tango Mago      mercredi 14 décembre 2011 - 18:28
Aiwass      jeudi 31 août 2006 - 04:21

cd • 13 titres

  • 1Where The Sour Turns To Sweet
  • 2In The Beginning
  • 3Fireside Song
  • 4The Serpent
  • 5Am I Very Wrong
  • 6In The Wilderness
  • 7The Conqueror
  • 8In Hiding
  • 9One Day
  • 10Window
  • 11In Limbo
  • 12Silent Sun
  • 13A Place To Call My Own

informations

Enregistré au Regent Studio B, Londres, août 1968. Produit par Jonathan King. Ingénieurs : Brian Roberts et Tom Allom.

La pochette est celle de la réédition CD la plus récente. L'album à été de toute façon largement réédité au cours des années sous divers noms et avec un ordre différent dans les morceaux.

line up

Tony Banks (piano, backing vocals), Peter Gabriel (voix, flûtes), Anthony Phillips (guitare, chœurs), Mike Rutherford (basse, guitares, chœurs), John Silver (batterie, chœurs), David Thomas (chœurs)

chronique

  • pop anglaise 60's

Puisqu’il ne s’agit là que d’un premier album de commande par des producteurs, et dont le contenu n’a rien à voir avec le groupe dont il entame pourtant la carrière, je n’en parlerais que rapidement : il consiste en une copie du style des Bee-Gees de l’époque, gros vendeurs déjà, c’est à dire une pop-rock anglaise bien douce et violonneuse, calibrée et Procol-Harumesque, sans grand intérêt, ni défaut par ailleurs. Parlons plutôt du groupe qui signe là pour la première fois. Il ne s’agit de rien d’autre que du groupe de rock progressif le plus influent qui fût, incontestablement. Ni les Yes, les King Crimson, les VDGG, les soft machine ni aucun autre grand ponte sérieux du mouvement ne peut se targuer d’un tel écho en terme de succession. (Seuls Pink Floyd, un peu à part, marqueront autant les genres). A l’arrivée, non seulement Genesis sera le seul groupe dont pourront se revendiquer les néo-progs qui assureront la survivance du mouvement dans les années 80, les grands maîtres ayant choisi la radio ; mais de plus, le renouveau plus récent rock-progressif old school qui marche sur les traces complexes et techniques des seventies, incarné par Flower-kings, Galadriel, Transatlantic et bien d’autres, n’arrivent résolument pas à sonner autrement que d’abord et avant tout, comme du Genesis… Ce qui déconsidère l’image du groupe aux yeux de ceux qui n’en connaissent que partiellement l’histoire vient du succès à la fois de sa formation restreinte à partir des années 80, de la personnalité star de son batteur-chanteur Phil Collins, et pour finir le tout, l’ancienne figure dont les expérimentations obscures laissaient à penser que Genesis avait peut-être contenu des éléments originaux, a fini par être rattrapée elle aussi par le succès planétaire : j’ai nommé Peter Gabriel. Ce qui explique cette irrémédiable marche vers la gloire et la grosse vente est aussi ce qui explique à la fois l’influence précitée du Genesis ancien, et son originalité, sa force attachante dans le mouvement progressif. Genesis, dès son premier véritable album de prog, «Trespass», sera résolument mêlé de l’esthétique et des volontés de la pop. Et c’est là que se situe sa véritable nature. A l’ambition parfois ardue du prog, le groupe saura imprimer la magnifique accessibilité de la pop, sans trahir son mouvement. Finalement, quels que soient la longueur des morceaux que vous allez découvrir en parcourant l’histoire de ce groupe, la variété des climats et des approches instrumentales, la complexité apparente de certaines structures, vous serez toujours en contact avec la mélodie subtile et accessible, les arrangements parfois denses mais convergents, les harmonies immédiates et prenantes, et un jeu sur les rythmiques qui ne cherche jamais à déstabiliser, mais au contraire à porter, à souligner le caractère extrêmement narratif de la musique. Tout, chez Genesis, sera toujours au service de la mélodie et de l’ambiance narrative, et non de la technique, de l’expressivité, de la volonté de surprendre… tout chez Genesis, est conte mélodique. «From Genesis to Revelation» n’a de commun avec ce groupe que quelques membres et, c’est vrai, le nom. La carrière de ce maître parmi les maîtres du rock progressif commence avec «Trespass».

note       Publiée le dimanche 9 juin 2002

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    nicola Envoyez un message privé ànicola  nicola est en ligne !

    J’ai une autre version de cet album qui s’appelle When the sour turns to sweet, qui contient 17 titres, dont l’ordre est le suivant :
    The Silent Sun
    That’s Me
    Where The Sour Turns To Sweet
    In The Beginning
    Fireside Song
    The Serpent
    Am I Very Wrong
    In The Wilderness
    The Conqueror
    In Hiding
    One Day
    Window
    In Limbo
    Silent Sun
    A Place To Call My Own
    A Winter’s Tale
    One Eyed Hound

    Note donnée au disque :       
    PechMayneau Envoyez un message privé àPechMayneau

    La pochette originale de l'album reste sans doute une des pires pochettes de Rock de tous les temps, le designer avait du gout (un bleu très laid avec un rose très laid). L'Album quand a lui est bien meilleur que la pochette, ouf ! Mais on est très loin de ce que va faire le groupe sur l'album suivant, ici on est plus proche des Bee Gees que du Prog. Mais Genesis a fait des albums bien pire que ça par la suite (surtout en fin de carrière)

    Note donnée au disque :       
    Ramon Envoyez un message privé àRamon

    Un premier essai insipide sous influence Bee Gees, une simple curiosité pour les fans et à oublier pour tous les autres.

    Note donnée au disque :       
    Bobbywayne Envoyez un message privé àBobbywayne

    Pourquoi mon vote n'est pas pris en compte?

    Note donnée au disque :       
    Bobbywayne Envoyez un message privé àBobbywayne

    J'aime beaucoup ce genre de chronique vide. Au lieu de parler de l'album, on se complait a faire une analyse de l'esthetique des futurs albums. Un peu comme si on avait beaucoup de mauvaise foi et jamais ecoute cet album, qui sans etre un chef d'oeuvre possede des qualites. En effet, il s'agit d'un album concept visant a retracer la fabuleuse histoire de la vie de sa genese jusqu'a la revelation (c'etait facile, c'etait dans le titre). Certains titres font penser au Lucrece du de natura rerum, visant a decrire des phenomenes physiques complexes qui peuvent engendrer la vie de par la violence de leurs mouvements (In the beginning). Certes la religion relaie le propos de Genesis (The serpent), et on pourrait accuser les textes (non d'avoir vieilli, car c'est un argument idiot) de faire de l'embrigadement de zele (Where the sour turns to sweet, qui est finalement, une fois le concept compris une bonne mise en abyme : venez ecouter un disque qui n'existe que grace a toi, d'autres parleront de flatterie). A cote de cela, il est vrai que l'humour anglais de Gabriel n'est tres sarcastique comnme on le verra sur les albums a venir (la chanson Get'em out about friday), mais l'homme est plus grave et souffre de sa propre autocritique qui l'empeche de s'ouvrir (sur That's me dans les bonus ou Am I very wrong, qui se double d'une critique du systeme commercial qui regit le monde du disque). Enfin, notons la qualite de certaines ballades, qui malgre un cote fleur bleu revele o combien un amour absolu ne connait pas de limite (Silent sun, One day). 2 batteurs se relaient pour rythmer des chansons simples qui parlent de bonheur au coin du feu (The fireside song), simplicite qui disparaitra dans le prochain album avec l'arrivee d'un nouveau batteur. Tout est presque pres, la voix de Gabriel, la guitare lancinante de Philips, la basse de Rutherford et le piano omnipresent de Banks. Seul bemol : la chanson In the wilderness a un refrain un peu trop vehement, ce qui enerve beaucoup (Music all I hear is music) d'autant que le texte n'est pas toujours a la hauteur. Remarquons que dans la nouvelle edition figure une chanson surrealiste The one eye hound, qui parle d'une impossible chasse au chien borgne (qui rappelle la premiere nouvelle du K de Dino Buzatti publie en 1966, une quete sans fin et absurde). Voila, ma modeste reponse visait a compenser la pauvrete des arguments (celui d'Aiwass ou celui de Prog) du genre : c'est pas bien, c'est nul.

    Note donnée au disque :