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Linkin Park › Hybrid theory

12 titres - 37:53 min

  • 1/ Papercut
  • 2/ One step closer
  • 3/ With you
  • 4/ Points of authority
  • 5/ Crawling
  • 6/ Runaway
  • 7/ By myself
  • 8/ In the end
  • 9/ A place for my head
  • 10/ Forgotten
  • 11/ A cure for the itch
  • 12/ Pushing me away

informations

Produit par Don Gilmore.

La version japonaise contient 2 bonus.

line up

Chester Bennington (chant), Rob Bourdon (batterie), Brad Delson (guitare), Joseph Hahn (samples, scratches), Mike Shinoda (chant), Phoenix (basse)

chronique

Linkin Park est bien un groupe qui sait déchaîner les foules, que ce soit en sa faveur ou tout à l'opposé. Ce qui est indéniable, c'est l'immense succès dont il fut victime. Oui, victime. Car, ce combo américain, sorti de quasiment nulle part, fera certainement partie de ces formations au succès pré-programmé, violent et éphémère, dont le coup d'éclat ne durera qu'un court laps de temps. Espérons cependant que je me trompe. Mais revenons à ce "Hybrid theory" dont c'est là la chronique, et non celle du music-business. Beaucoup de "metalleux" renient ce disque car ils ne le considèrent pas comme "metal". Et je les rejoins (pour une fois) sur ce point : mis à part certaines parties de guitares plutôt bien saturées, peu de choses renvoient l'auditeur à une forme violente de musique. Ce "Hybrid theory" s'attache à mélanger intelligemment rythmiques hip/hop, basse sourde, guitare donc plutôt metal, et chant très varié. C'est d'ailleurs ce chant qui porte littéralement l'album. Un coup pop, une autre fois carrément heavy, puis murmuré, soufflé, voire soudainement hurlé, les capacités vocales du chanteur sont tout simplement bluffantes. Assurément l'un des points forts du disque. Cependant, les compositions sont loin d'être en reste. Exceptées les très radiophoniques "Crawling" et "In the end" et l'inutile "Cure for the itch" (constituée uniquement de samples et autres scratches), les morceaux font souvent mouches, avec leurs refrains accrocheurs (merci une nouvelle fois au chanteur !) et leur simplicité les rendant immédiatement identifiables : "One step closer", "Runaway", "A place for my head", la plus agressive "Forgotten", avec une mention spéciale pour l'excellente et très expressive "Pushing me away", titre très réussi, par sa mélodie enfantine mais si attachante, et qui représente exactement pour moi ce que j'attendais du groupe. Bref, un bien bon album, par un groupe qui ne l'est pas moins, mais dont l'avenir reste malheureusement incertain (du moins pour moi !). Alors, Linkin Park, coup médiatique ou véritable espoir ? L'avenir nous le dira...

note       Publiée le samedi 8 juin 2002

chronique

  • alternatif

Linkin Park ou l'histoire incompréhensible d'un groupe au succès démesuré. Pourtant le groupe existe déjà depuis environ 5 ans, 5 ans sans le moindre coup de peps, et voilà que d'un coup, le groupe va passer en radio, ses clips seront martelés sur les chaînes musicales, et il connaît un succès n'ayant rien à envier à un Limp Bizkit ou un Korn. Loin de moi l'idée de comparer les différentes formations néanmoins. Linkin Park est bien plus froid dans son approche, les deux chanteurs se partagent inégalement la galette, Chester officiant dans un registre mélodique désespérant hurlé, Mike, pourtant chanteur d'origine, se rate complètement et palabre bêtement hip-hop du haut de sa voix bourrée d'effets. Non pas que son chant soit particulièrement mauvais (encore que...), mais le mariage n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de brillante réussite, et on ne peut qu'acquiescer le fait que le bougre s'en sortait admirablement mieux lorsqu'il était seul aux vocaux. Mais bref, pour ce qui concerne les composantes musicales du groupes, on a droit à des grosses guitares dans la plus belle veine américaine, beaucoup d'appuis aux claviers conférant une profondeur atmosphérique assez froide du meilleur effet, ainsi qu'une rythmique oscillant entre rock alternatif et hip-hop. La recette fonctionne, l'album est parsémé de petits hits : "Papercut", "One step closer", "With you", "In the end", "A place for my head" et "Pushing me away". Pour le reste, je me plierai aux dires de Pokemonslaughter. Vous n'avez encore jamais entendu Linkin Park ? Allumez la radio...

note       Publiée le dimanche 9 juin 2002

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    Note moyenne        73 votes

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    Meuh si c'était commercial (et pop - au moins In the End et son refrain boys-band) déjà à l'époque, c'était lancé avec une énormissime campagne promo par Warner, et considéré comme une version super-lights des Deftones avec du rap digne de Vanilla Ice. Qu'est ce que c'était pénible, de se les fader, alors que Incubus, faisait ça très bien, eux, du FM-bermuda ado (mais sans tsunami promo, héhé)...

    Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
    avatar

    T’en fais pas, les gars en question ont probablement passé l’âge de dire du mal d’un truc parce ça passait à la radio. Et puis bon c’est assez typique de vouloir gueuler quand on est en marge d’une hype récente. Faut le prendre avec légèreté... moi ça me fait sourire avec le recul.

    Kissthecatconcept Envoyez un message privé àKissthecatconcept

    J'ai lu, de prime abord par curiosité, les commentaires sur cet album. Je trouve ça hallucinant de conchier à ce point un disque, un groupe, juste parce-qu'on n'aime pas ou parce-que le groupe est devenu commercial - ce qu'il n'était pas au moment de la sortie de ce disque. Ce disque est de son époque, pour des ados et post ados en mal de sudation et d'hymnes à reprendre en chœur, sans autre projet. Rien de transcendant, mais y'a bien pire dans le genre néo-metal-electro-fusion. Après ça, ils ont connu un succès phénoménal, je dirais tant mieux pour eux. Je trouve leur musique lisse, et effectivement FM friendly, c'est pas trop ma came, mais je comprends qu'on puisse apprécier. PS: faudrait arrêter,les metaleux, de dire qu'une musique est pop parce-que les guitares ne sont pas assez grosses et qu'on entend des mélodies (et ici, ce n'est d'ailleurs pas du tout pop)

    Note donnée au disque :       
    Fabb74 Envoyez un message privé àFabb74

    Vu également en 2001 au Zenith pour la tournée White Pony des Deftones, Linkin Park passaient entre Taproot (pas mal) et la tête d'affiche. Je peux aussi dire que sans eux le concert ne valait pas grand chose. Depuis, Deftones s'est rattrapé autant sur albums (de ce côté là il n'y avait pas besoin, personnellement hormis le dernier "Gore" ils ont fait un sans faute !) que sur scène (vu à 3 reprises). Linkin Park quant à eux ont toujours donné le meilleur d'eux sur les planches, notamment Chester qui assurait autant physiquement que vocalement (vu 4 fois).

    Note donnée au disque :       
    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Pour aller voir Deftones en concert, faut déjà aimer le tout-venant.