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Yob › The Great Cessation

cd • 5 titres • 61:58 min

  • 1Burning the altar12:37
  • 2The lie that is sin11:18
  • 3Silence of heaven9:48
  • 4Breathing from the shallows7:34
  • 5The great cessation20:34

informations

Mars, Avril 2009, Dogwood Recording, Elmira, Oregon, USA.

line up

Mike Scheidt (chant, guitares), Travis Foster (batterie), Aaron Rieseberg (basse)

Musiciens additionnels : Sanford Parker (synthesizer [5])

chronique

Vous voulez du lourd ? Et bien en voici ! Suite à la sortie de "The Unreal Never Lived", Yob avait été laissé en 2006 en état de quasi mort cérébrale après le départ de deux de ses trois membres. Après un passage éclair par la case Middian, Mike Sheidt tente trois ans plus tard de relancer le groupe. Travis Foster reprend donc finalement son poste derrière les fûts et un nouveau bassiste, Aaron Rieseberg, vient compléter une formation qui va accoucher d'un des disque de doom les plus impressionnants de la décennie. En effet, avec "The Great Cessation" Yob fait bien plus que repartir de là où il était resté planté : il repousse tout simplement le doom dans ses plus noirs retranchements. Dès l'intro de "Burning the Altar" on est complètement englouti par l'univers sombre et malsain des américains. Le son, brut, lourd, râpeux, et crade à souhait, met en place une atmosphère réellement pesante et hypnotisante au dessus de laquelle Yob parvient à rester ultra lourd et puissant en toute circonstance. Le chant de Mike Sheidt est tout simplement génial, la plupart du temps à tendance psychédélique à l'image des albums précédents, mais réservant ici quelques explosions ultra jouissives de hurlements désespérés aigus et glaciaux. Le troisième morceau, "Silence of Heaven" est une parenthèse suffocante au tempo ralenti avec une ambiance purement cauchemardesque... Puis l'orage revient et l'apothéose est atteinte sur la dernière pièce de l'album qui va d'ailleurs donner son nom au disque. Longue de plus de vingt minutes, "The Great Cessation" est un morceau d'une rare intensité qui donne l'occasion au groupe de délivrer son monstrueux savoir faire : une intro atmosphérique irrésistible, une montée en puissance crescendo, des explosions de riffs implacables et distordus, une longue plage d’accalmie salvatrice, un final pour le moins apocalyptique, bref toute la panoplie est de sortie pour donner un des meilleurs moment de doom qu'on ait pu écouter jusqu'ici. Nous tenons donc une oeuvre magistrale d'une maîtrise et d'une cohésion totales. La grande classe...

note       Publiée le samedi 31 août 2013

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Note moyenne        9 votes

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Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

En continuant mes fouilles archéosoniques dans mes cartons poussiéreux, je suis retombé sur le fameux Age Eternal si fugavement évoqué dans le chronique. Dommage car si à l’époque il m’avait l’effet « un album de Yob de plus », à la réécoute, et comme l’a souligné Saïmone sous je ne sais plus quel disque, Middian avec son Age Eternal, c’est le meilleur album de Yob. D’habitude je trouve toujours des morceaux de remplissage sur les album du père Scheidt, généralement ceux où il oublie les arpèges cristallins ou ses petites mélodies larmoyantes au profit d’un bourrinage certes massif et souvent jubilatoire, mais là il tape juste avec chaque morceau. Une parfaite synthèse du YOB puissant, mélodique, d’un « doom métal » à part qui doit plus aux groupes post hardcore des 90’s que des vieux vintages des 70’s. Le changement de rythmique avec un futur Indian à la basse n’est peut être pas étranger à cette vigueur retrouvée à l’époque (The unreal Never lived sentait trop à mon goût l’épuisement de fin de cycle).

Note donnée au disque :       
nicliot Envoyez un message privé ànicliot

Idem. Burning The Altar et Aeons de Catharsis une fois par jour ces temps-ci...

Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
avatar

Oui, je me le suis remis suite à la remasterisation récente, on écoute Silence of Heaven, et on se demande comment le gars arrive à survivre à ça sans avoir une trachéite à vie.

boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

Quelle boucherie, celui-ci.

Mäx Envoyez un message privé àMäx

Je garde mon 6 boules pour Atma, album sur lequel "Before We Dreamed of Two" est à mon goût un des meilleurs moment de doom qu'on ait pu écouter jusqu'ici. Pareil pour le chant, génialissime sur cet album mais encore mieux mis en valeur sur atma. Et puis (mais c'est un détail), certaines partie de chant sur "The lie that is sin" me font penser à du Matthew Bellamy (merde en barquette pour jeune pucelle décérébrée), donc seulement 5 boules

Note donnée au disque :