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Public Image Limited › This is what you want, this is what you get

  • 1984 • Virgin CDV 2309 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
louis      jeudi 15 septembre 2016 - 11:07
SEN      dimanche 19 octobre 2014 - 19:36
Dead26      mardi 1 décembre 2020 - 23:37
Jeff 242      samedi 10 novembre 2018 - 00:39
Demonaz Vikernes      mardi 9 février 2016 - 13:56
TribalCrow      jeudi 26 septembre 2013 - 21:04
Raven      mercredi 28 août 2013 - 23:42
torquemada      mercredi 30 août 2023 - 21:37
Ultimex      mardi 31 mai 2022 - 15:00
Klozer      mardi 1 décembre 2020 - 23:14
taliesin      jeudi 29 août 2013 - 21:00
Solvant      mercredi 28 août 2013 - 22:55
asharak      vendredi 25 novembre 2022 - 21:32

cd • 8 titres

  • 1Bad life
  • 2This is not a love song
  • 3Solitaire
  • 4Tie me to the length of that
  • 5The pardon
  • 6Where are you ?
  • 71981
  • 8The order of death

informations

line up

Martin Atkins (batterie), John Lydon (chant)

Musiciens additionnels : musiciens de session

chronique

La croisée des destins...Les uns s'arrêtèrent, rebroussèrent chemin, les autres, totalement sous l'emprise de cet étrange joker rouquin, décidèrent de le suivre envers et contre tout, envers le bon sens, le bon goût, dans la radicalité...Car radical, ce changement l'est. Alors que Public Image Limited avait quitté son public pantelant et sous le choc avec le terrifiant et brillant 'Flowers of romance', la crise interne qui menaçait (accentuée par un usage abusif de drogues) éclate. Keith Levene claque la porte. Seuls aux commandes et visiblement en panne d'inspiration, Lydon et Martin Atkins, décident de reprendre des bandes composées en 1983 et de les réenregistrer avec l'aide de musiciens de session. Pas toujours évident de suivre la logique (ou plutôt les délires) de John dont le génie a été de bâtir une carrière en ayant l'air de n'en avoir rien à foutre de son projet, en ne suivant aucune logique et n'hésitant pas à frôler le sabordage. Il explique que les artistes recrutés suivaient ses indications à la lettre, une idée de merde ? Pas de problème, on la retrouvait aussitôt telle quelle sur le disque. A moins qu'il ne s'agisse de la forme de dandysme ultime...Vous le savez, en matière de P.I.L. je suis d'un manque d'objectivité crasse mais tout de même, l'idée de ce 'This is what you want this is what you get' n'est pas si illogique que ça...Malentendu et conflits ont toujours nourri la créature, 'nous ne sommes pas un groupe punk', 'vous êtes mon public et je ne vous aime pas'...John Lydon s'est toujours évertué à ne pas être ce que les gens attendaient de lui; un peu cynique et sans illusion sur le business du disque, des années avant Marilyn Manson et même Sigue Sigue Sputnik, il se fond dans le système corrompu pour l'incarner dans toute sa froideur, sa bêtise avec pour hymne le cultissime 'This is not a love song', un brûlot à la rythmique disco, aux cuivres synthétiques kitsch avec des paroles enterrant définitivement les dernières traces du romantisme de la révolte punk...'Business, baby, rien d'autre, le fric, la consommation'...Affreux et génial, et accessoirement un des plus gros hits du groupe. D'ailleurs, l'album se conclut avec un 'Order of death' instrumental et glacial accentuant l'inéluctabilité d'un nouvel âge dirigé par le capitalisme du plus bel effet. Au risque de m'inscrire en porte-à-faux avec son géniteur lui-même, je ne trouve pas cet opus si raté. Il faudra bien sûr soustraire ces cuivres synthétiques mais en dehors de ça, 'Bad Life' a une rythmique tueuse, 'This is not a love song' est une perle, '1981' dégage l'aspect grinçant typique de la philosophie de 'Flowers of romance', idem en moins torturé pour 'The pardon' où on retrouve le P.I.L. expérimental que l'on apprécie tant. J'aime personnellement ces orchestrations dépouillées reposant sur des rythmiques limite tribales tournant en boucle Ad Nauseam. 'Where are you' est un joyeux bordel qui a tout d'une improvisation, grosse merde ou coup de génie ? Un peu des deux avec ce chant qui part en vrac. Seul 'Solitaire' sonne anecdotique et ennuyeux à mes oreilles. Interprétation purement subjective mais pour moi, ce disque a tout d'un pied de nez que l'artiste adresse tant à son public qu'à lui-même...'C'est ainsi que vous me voulez ? Me voici !'

note       Publiée le mercredi 28 août 2013

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    J'apprend que Keith Levene a sortit un "Commercial Zone 2014" dont on peut avoir un aperçu sur You Tube, et faut bien avouer que c'est pas fou fou hein !

    Message édité le 13-11-2022 à 11:34 par SEN

    Note donnée au disque :       
    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    enfin vu 'Copkiller' (Order of death) avec notre Johnny aux côtés de Harvey Keitel ^^

    merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...

    Hardware a ce fumet qu'on ne retrouvera plus jamais, filtre rouge über alles.

    Hazincourt Envoyez un message privé àHazincourt

    Bon c'est un film de 1990 hein, il faut se remettre dans le contexte quand même. Revue il y a quelques jours vu que j'ai la VHS, je le trouve toujours sympa et beaucoup mieux que la plus part des daubes de SF américaine qui sortent depuis 20 ans.

    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Je sais pas comment je l'ai vu, mais je l'ai vu "Hardware" avec son robot hanté toout moche. Lemmy joue un taxi dedans non ? Enfin, si mes souvenirs sont bons, ce film se trouve aux portes du nanar quand même.