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Trance To The Sun › Urchin tear soda

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caténaire      lundi 21 décembre 2015 - 19:39

cd • 11 titres

  • 1Calling all vanished airplanes
  • 2Modus Opera
  • 3Black sea black fish
  • 4Swing lower
  • 5Set the controls for the heart of the sun
  • 6Heart transplant
  • 7Czar chasm
  • 8I've got one friend
  • 9Under the toxic moon
  • 10Spider planet: 1)Space bar 2)Weighted forever 3)Air traffic controller
  • 11Vortex airplane itinerary: 1)Transatlantis 2)Apocalypse 3) Bermuda transcript 4) Mine malla

informations

8 tracks home studio, USA

line up

Ingrid Blue (chant), Ashkelon Sain (instruments, machines)

Musiciens additionnels : Joaquin Grey (basse), Aurora Hackstein (violon)

chronique

Sans renier son approche, ni même modifier si radicalement sa manière de composer, Ashkelon Sain fait prendre à Trance to the Sun un virage plus pop. Comprenez par là, moins dépouillé, plus rythmé, des mélodies plus précises mais avec toujours à la clef ces atmosphères un peu diffuses et mystérieuses. Elles se révèlent pourtant moins vénéneuses, plus rassurantes, peut-être pour servir la voix de la nouvelle chanteuse qui, bien qu'oeuvrant dans la continuité de Zoé Alexandra Wakefield, dévoile un timbre légèrement plus doux, cotonneux, d'où un ressenti globalement plus douillet. Notre Américain semble vouloir oser une approche plus directe en ne se retranchant plus derrière le jeu des contraires qui écartelait les précédents opus. Pour autant, l'orchestration rigoureuse reste de mise comme en témoigne une incroyable reprise du 'Set the controls for the heart of the sun' jouissive et totalement à la sauce Trance to the Sun ou des titres de la trempe de 'Heart transplant', 'I've got one friend' plus classiquement gothiques mais efficaces. L'inquiétude n'est pas totalement absente mais très ténue car se logeant dans de petits détails, notamment le chant qui flirte volontairement avec des notes pas toujours confortables. Que dire également de ce parti pris de terminer par deux compositions de plus de dix minutes ? Qu'il ne faut pas s'y tromper, le son paraît plus angélique mais la philosophie ambigüe n'a pas fini de hanter le travail du groupe. Les titres eux-même ne mentent pas, 'Unde a toxic moon', 'Black sea black fish', toujours ce recours aux éléments, ces clins d'oeils obliques aux araignées, poissons, étoiles...Mais ces orchestrations enrichies sont un vrai présent et il devient moins dangereux de s'adonner à la transe proposée. On ressent d'ailleurs clairement une vraie logique dans cette évolution, Sain mûrit ses sonorités. Après avoir exploré les restes pourrissants qui traînaient sur le sol de la cave, il daigne enfin lever les yeux vers la lumière filtrant à travers le soupirail: 'Urchin tear soda', c'est imaginer l'espace quand on est enfermé...

note       Publiée le dimanche 25 août 2013

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    caténaire Envoyez un message privé àcaténaire

    Une maladivité se dégage d'un morceau comme Modus Opera c'est fou, et pourtant c'est d'un Chic à la fois. Mais vraiment ! Il demandait le temps de se laisser apprivoiser peut être.

    Note donnée au disque :       
    stankey Envoyez un message privé àstankey

    C'est sur qu'on est moins dans le bourbier sur ce coup là... mais j'avoue je ne sais toujours pas comment prendre cet album. Il est au dessus des précédents en ce qui concerne l'effort mélodique, mais il m'a manqué quelque chose, qui a brusquement ressurgi lors de l'écoute de 'Swing Lower', par exemple. Quelque chose qui fait que je ne le trouve pas aussi envoutant dans son ensemble. Serait-ce les moments plus colorés qui viennent éclabousser certaines compositions ? La voix peut être, un peu trop linéaire ? Pour résumer, j'ai été surpris, mais pas spécialement embarqué, bien entendu ça reste un ressenti...