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Quakers › Quakers

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superbuck      jeudi 30 avril 2015 - 22:31
Ultimex      jeudi 12 mai 2022 - 21:40
sebcircus      lundi 16 novembre 2020 - 17:24
SEN      lundi 5 août 2013 - 21:36
dxaxpanda      lundi 5 août 2013 - 13:50

cd • 42 titres

  • 1Rhymes
  • 2Intro
  • 3Big Cat
  • 4Fitta Happier
  • 5Smoke
  • 6The Lo
  • 7Russia With Love
  • 8What Chew Want
  • 9Flapjacksmm
  • 10Jobless
  • 11Sidewinder
  • 12Mummy
  • 13Belly Of The Beast
  • 14Up The Rovers
  • 15The Turk
  • 16There It Is
  • 17RIP
  • 18I Like To Dance
  • 19Dark City Lights
  • 20The Beginning
  • 21Kreem
  • 22War Drums
  • 23R.A.I.D
  • 24Fresh
  • 25Something Beautiful
  • 26Chicken Livers
  • 27Rock My Soul
  • 28Lost And Found
  • 29My Mantra
  • 30Hunnypots Of Beeswax
  • 31TV Dreaming
  • 32Don't Make It Worthless
  • 33Soul Power
  • 34Glide
  • 35Get Live
  • 36Sign Language
  • 37Earth Quaking
  • 38You're Gonna Be Sorry
  • 39Outlaw
  • 40The Tax Man
  • 41Chucky Balboa
  • 42Oh Goodness

informations

le deuxième disque est la version instrumentale du premier ("Rhymes")

line up

Geoff Barrow (aka Fuzzface), Katalyst

Musiciens additionnels : Guilty Simpson, Prince Po, Synato Watts, M.E.D., Jonwayne, Coin Locker Kid, Tone Tank, Quite Nyce, Buff1, Diverse, Emilio Rojas, King Magnetic, The Champs, Krondon, General Steele, Frank Nitty, Phat Kat, Lyric Jones, FC The Truth, Estee Nack, Dave Dub, Booty Brown, Dead Prez, Aloe Blacc, Akil, Deed, Sareem Poems, Silverust, Finale (MC's)

chronique

  • alternatif

Attention : Totem cérébral massif pour crate-diggers. Derrière ce blase qui me rappelle des céréales dégueulasses ressemblant à de la bouffe pour clébard, voici ma plus grosse claquasse hip-hop 2012, et probablement l'une des trois ou deux plus belles sorties de Stones Throw. Armé d'une intro des plus gaulées (ce feulement, bordel de merde ! satanique...), blindé de titres concis comme des invectives, accompagné de ses instrumentaux intégraux en disque supplémentaire fourni dans le package : ce Quakers est pas le séisme de Kanto, mais une secousse assez sévère pour faire trembler le meuble en pin massif de la blasitude chez l'amateur, sans abîmer les fondations hip-hop (et on s'en bat les noix car ce n'est qu'une éternelle répétition, un recyclage sans fin, comme la vie). Contrairement à des crews de prod tape-à-l'oeil mais plein de silicone et de vide comme Snowgoons, chez Quakers y a de la matière, du grain, de la base de données de porc. Cossu, dodu et goûtu. Rien d'étonnant de retrouver un DJ comme Geoff Barrow (alias Fuzzface) aux manettes, véritable puriste hardcore du beat et artisan de l'instru aussi inspiré que Geppetto sous crack pour sculpter ses pantins de samples agglomérés, d'ailleurs le seul truc que j'aie jamais apprécié chez Portishette c'est la finesse des instrus, le grain du son. Et ici de l'instru de qualité suprapremium, on en bouffe en béton armé et au quintal sur 70 minutes disséminées en 40 pistes : electro, funk, cuivres impétueux, chorales difformes, beats old school new school millenium, échos, flanger, synthés-bagouzes... les couleurs s'entremêlent et donnent à Quakers une putain de gueule pleine de cicatrices. Ce disque est vivant et vibrant, il dégueule de sons, dans un esprit très Bomb Squad (mais avec ces entraves modernes rendant le vandalisme nettement plus acrobatique), sa générosité se digère par étapes successives. Car la réécoute est indispensable pour sûr, vu la densité du machin, on perd pas mal de matière et de secondes définitives dans cette constellation de beats si on s'y risque à la cool. Filiation avec Entroducing, et évidemment les fleurons de Stone Throws comme Jaylib... c'est à dire pur turntablism dans les règles de l'art, et ça veut dire que ceux qui sont allergiques à l'effet "zapping de samples qui butent en patchwork" auront un peu mal à la tête ou s'endormiront... autre qualité : malgré la multitude de sons qui claquent, on a pas envie de retrouver fébrilement l'origine des samples, et ça c'est un signe qui trompe pas en matière de cuisine hip-hop. Niveau featurings, parce qu'il en a fallu pour passer le projet au rayon rap (même si les instrumentaux sont bien assez denses à eux seuls), y a du guest costaud, même si aucun flow ne va tout saccager en mode barbare ou marquer plus que de raison, les charismes choisis collent bien ensemble et à la sauce (je vous fais pas le défilé de blases, ça me gave - je préfère découvrir des noms de l'underground dans le lot et croyez-moi qu'il y a quelques curiosités), tout se tient comme un casting sans premier rôle, et à ce niveau c'est autre chose que Jaylib (album superbe qui pêchait par des flows globalement sans consistance). Un album très charnu, très (trop?) généreux, millefeuillesque et cancéreux du groove, qui derrière ses airs d'oeuvre-gadget des années 2010 à l'attention des fétichistes du sample ficelé avec amour, reste encore en ce qui me concerne un fascinant et granuleux maelström dans lequel se vautrer est toujours apprécié. Beau comme une décharge à ordures truffée de rubis et de liquides mutants.

note       Publiée le lundi 5 août 2013

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    sebcircus Envoyez un message privé àsebcircus

    Nouvel album sorti début novembre. Je viens de ble recevoir. Un peu moins bon que celui là, mais tgout à fait recommandable

    Note donnée au disque :       
    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    Cette reprise de Radiohead quoi

    kalcha Envoyez un message privé àkalcha

    Si vous tendez bien l'oreille, vous pourriez même repérer un sample de Johnny Hallyday hyper bien exploité! ;-)

    Rendez-Moi Envoyez un message privé àRendez-Moi

    Bon comme je m'y attendais : tuerie. On passe de scènette en scènette très rapidement, ça donne mal au cerveau mais y a un charme bordélique génial. Je crois que ce qui me tue le plus c'est les morceaux avec cuivres conquérants, et l'electro à "l'esthétique musicale" Jet Set Radio. Y a même du western et un final au piano mobb deepesque, rholala... Kaléidoskhiphop.

    SEN Envoyez un message privé àSEN  SEN est en ligne !

    Celui figure en bonne place dans mon Top des albums 2012 à l'inverse de l'autre projet de Geoff Barrow sorti la même année "Drokk: Music Inspired By Mega-City One" !

    Note donnée au disque :