Vous êtes ici › Les groupes / artistesSPharoah Sanders › Jewels of thought

Pharoah Sanders › Jewels of thought

  • 1998 • Impulse! IMP 12472 • 1 CD digipack

détail des votes

Membre Note Date
SEN      lundi 1 mai 2023 - 12:46
Seijitsu      lundi 21 novembre 2016 - 14:51
Ayler      jeudi 4 octobre 2007 - 15:32
Coltranophile      lundi 6 août 2007 - 17:48
freaks      mardi 31 octobre 2006 - 16:13
Tallis      samedi 18 juin 2005 - 18:30
Cinabre      dimanche 25 septembre 2022 - 12:13
Ultimex      jeudi 12 mai 2022 - 15:25
Scissor Man      samedi 7 avril 2018 - 13:45
Oburoni      vendredi 31 juillet 2009 - 19:44
GinSoakedBoy      lundi 27 avril 2009 - 21:51
Chris      vendredi 6 octobre 2006 - 21:34
Progmonster      samedi 8 juin 2002 - 02:04
Nicko      dimanche 6 février 2022 - 18:55
darkmagus      mardi 26 mars 2013 - 17:35
zbr      mercredi 27 décembre 2006 - 00:33

cd • 2 titres • 43:03 min

  • 1Hum Allah Hum Allah Hum Allah15:11
  • 2Sun in Aquarius27:51

informations

Plaza Sound Studios, New York City, 20 octobre 1969

line up

Richard Davis (contrebasse, percussions), Roy Haynes (batterie), Cecil McBee (contrebasse, percussions), Lonnie Liston Smith (piano, flûte africaine, mbira, percussions), Leon Thomas (chant, percussions), Idris Muhammad (batterie, percussions)

chronique

  • free jazz

Grand disque que ce mésestimé "Jewel of Thoughts" ! Ce redoutable géant du ténor que John Coltrane avait eu le grand flair de garder à ses côtés alors qu'il désirait s'aventurer plus avant en territoire free, nous délivre, comme à son habitude dans ses premières années, un disque mystique en diable qui n'en appelle qu'à l'élévation de l'esprit et à sa communion avec le monde qui l'entoure. En compagnie des fidèles Idris Muhammad, Leon Thomas au chant (casse-bonbon par moments, mais bon... on est jeune qu'une fois, pas vrai ?) et le pianiste Lonnie Liston Smith, l'album s'ouvre sur ce qui pourrait s'apparenter à une prière ; avec sa progression de gammes au piano qui n'est pas sans rappeler "A Love Supreme" de Saint John Coltrane, le titre se déroule sur des incantations de Leon Thomas et les accords paisibles de piano de Liston Smith jusqu'à... jusqu'à ce que... jusqu'à ce que Pharoah, dans son second chorus au sax tenor, nous éclate les tympans aux alentours de la dixième ou onzième minute. Une entrée fracassante, un de ces rares moments où la musique est à même de vous toucher au point de vous bousculer au plus profond de votre être. Incandescent, furieux, vital, essentiel, il se déchaîne littéralement à s'en faire imploser les poumons, à tel point qu'on en reste scotché. A vous donner la chair de poule. La seconde plage, "Sun in Aquarius" est plus aventureuse, plus abstraite, dans sa longue introduction de dix minutes toute en dissonnances. Là aussi, Pharoah s'octroie le plaisir d'éructer dans son saxophone comme un dément avant que le morceau se perde dans un dédale d'impressions tantôt lyriques, tantôt bon enfant, mais toujours marquées par ces rythmiques africaines, l'exemple le plus concret de ce retour délibéré à la source, aux racines... Au vrai. Pas la peine de tourner autour du pot ; "Jewels of Thought" est mon incontestable chef-d'oeuvre de Pharoah Sanders.

note       Publiée le samedi 8 juin 2002

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Jewels of thought" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Jewels of thought".

notes

Note moyenne        16 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Jewels of thought".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Jewels of thought".

Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Effectivement, cette envolée du saxo sur le premier morceau est prodigieuse

Tallis Envoyez un message privé àTallis

Probablement son plus grand album.

Note donnée au disque :       
Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
avatar

RIP

Note donnée au disque :       
torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Shorter est annoncé très malade depuis quelques années malheureusement.

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Un des derniers géants de sa génération. Rollins et Shorter sont encore là.

Note donnée au disque :