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These Arms Are Snakes › Oxeneers Or The Lion Sleeps When Its Antelope Go Home

cd • 11 titres • 46:38 min

  • 1The Shit Sisters
  • 2Angela's Secret
  • 3Big News
  • 4Tracing
  • 5Your Pearly Whites
  • 6Gadget Arms
  • 7Greetings From The Great North Woods
  • 8La Stanza Bianca
  • 9Darlings Of New Midnight
  • 10Oxeneer
  • 11Idaho

informations

Litho & Spectre South, 2004.

line up

Brian Cook (chant, basse, micro-Korg, harmonium), Ryan Frederiksen (guitare, harmonium), Steve Snere (voix, microKorg, Erin Tate (batterie, percussions)

Musiciens additionnels : Matt Bayles (guitare, percussions), Mark Gajadhar (batterie), Demian Johnston (guitare), Dave Knudson (guitare), Ben Verellen (basse)

chronique

"Je la connaissais un peu... C'était une fille sans histoires, gentille, toujours prête à rendre service... elle avait toute sa vie devant elle." These Arms Are Snakes, groupe appartenant aujourd'hui au passé, que j'avais découvert au moment même de sa dissolution, n'a jamais dépassé le statut de curiosité assez fraîche. Un peu mystérieuse. Qui aurait pu être plus, j'imagine, mais a préféré péricliter mollement vers l'inconsistance un peu singulière... Peut-être parce qu'ils n'ont n'a jamais réussi à dépasser la fraîcheur heureuse de ce premier album, sorte de crossover naturel entre différentes scènes de l'alternatif pas si incestueuses qu'on pourraient le croire. Si These Arms est souvent classé post-hardcore, je pense plus à Deftones qu'à Fugazi quand j'écoute Oxeneers. Parfois à Rage Against The Machine, et aussi, mais c'est un peu moins heureux, à System of A Down. On est jamais très loin d'un feeling nu-metal, qui n'est après tout jamais qu'une frange plus adolescente de la fusion. Et These Arms était le groupe d'une fusion assez fine et personnelle, le neo tel qu'il aurait dû être si les gros neuneus en baggy de cette scène avaient été plus forts en philo et mathématiques qu'en monopolisation de la table de ping pong à la récré. Il y a quelques passages vraiment bandants dans ce petit skeud, un feeling pop-punk tout à fait charmant, des rythmiques et des riffs punchy, assez banal dit comme ça ouais... Certains détails techniques rappellent qu'il y a du gonze de la scène math-rock dans le studio, comme ce solo de guitare imitant le bruit d'une vieille console de jeux vidéo sur "Gadget Arms". Et ça aussi, c'est charmant. Brian Cook est parfois un peu trop à faire des galipettes vocales, à chercher le gimmick à la David Yow ou à la Mike Patton qui va claquer, mais ça passe car il le fait de façon assez désinvolte. On a affaire à un emocore vif, gentiment complexe et joues fraîches, joué par des jeunes juste assez colériques et élégants pour ne pas sonner mignons et sautillants. "Des influences bien digérées" comme disent les journalistes sous-qualifiés. Les morceaux un peu plus affligés que le reste ("Tracing", où Cook arrête de singer les vieux singes, pour donner une prestation personnelle et toute à fait remarquable de Grant Lee Buffalo) m'ont quand même toujours semblé plus marquants, sur cet album d'un groupe dont le nom restera dans les mémoires d'amateurs comme la photo d'une adolescente un peu originale disparue un soir d'été en rentrant du lycée.

note       Publiée le lundi 24 juin 2013

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    Aussi, oui.

    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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    Le EP qui précède est super bon aussi - et le split avec Harkonen. Mais SOAD et Deftones ? Un Botch pop friendly, non ?