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The Beauty Of Gemina › Diary of a lost

  • 2006 • Monkey MONCH007 • 1 CD digipack

cd • 13 titres

  • 1Suicide landscape
  • 2One step to heaven
  • 3Hunters
  • 4Kingdoms of cancer
  • 5Victims of love (Qui tollis)
  • 6Forgiveness
  • 7Nevertime
  • 8Trapped
  • 9Monsters in me
  • 10Fight song
  • 11Isle of desire
  • 12Lovehate
  • 13La rêve de l'infidèle

extraits vidéo

informations

Icecube Studios, Mels, Suisse, novembre 2005-mai 2006

line up

Michael Sele (chant, guitare électrique, guitare sèche, piano, claviers, programmation, sampling), Martin Luzio (basse), Mac Vinzens (batterie, percussions)

Musiciens additionnels : Rahel Laukas (violoncelle), Martin Egbert (contrebasse), Franziska frick (violon), Dina Désirée (grand piano)

chronique

J'ignore ce qui a poussé les musiciens de Nuuk à se séparer mais en tout cas pour Mac Vinzes et Michael Sele, les choses n'ont pas traîné puisque ce dernier a aussitôt lancé un autre projet en passant derrière le micro, The Beauty of Gemina, lequel à l'heure où j'écris ces lignes en est à son quatrième album (sans mentionner un nouvel opus acoustique) et se taille une vraie réputation hors de ses frontières. Il est clair que nos lascars sont déjà fort d'une véritable expérience et l'on sent au travers du beau digipack ainsi que du clip réalisé pour le titre 'Suicide landscape' qui ouvre brillamment ce disque une ambition très professionnelle. Cette chanson pose d'emblée un climat froid et mélancolique bien que rythmé assurant la transition avec les derniers travaux de Nuuk tout en affirmant la portée plus gothic rock du groupe nouveau. The Beauty of Gemina est aussi une formation vivant dans son époque d'où un recours assumé à l'électronique en plus des instruments traditionnels. D'une certaine manière, je songe volontiers aux travaux les plus sombres de Diary of Dreams, au Clan of Xymox de l'époque 'Notes from the undeground', avec une petite touche Deine Lakaien, notamment dans les intonations du chant ('Hunters'). Car les Suisses ne vont pas se gêner d'explorer les diverses variations permises par leur orientation musicale. L'auditeur se frottera donc à des compositions lourdes aux guitares appuyées comme 'Hunters', 'Monsters in me', d'autres flirtant carrément avec une grammaire electro-industrielle telle que la pratiquent Punish yourself et consorts ('Trapped', 'Fight song'), sans oublier les passages plus mélancoliques véhiculés par 'Suicide landscape', 'Kingdoms of cancer' dont les guitares pesantes sont nuancées par la tristesse du clavier au second-plan, 'Isle of desire' incluant même quelques influences médiévales lointaines (pas forcément du meilleur goût mais équilibrées malgré tout) dans ses claviers. La production est rigoureuse au même titre que l'écriture qui évite toute facilité mais sonne de manière assez froide; la touche organique, c'est le chant qui l'apporte grâce au timbre grave et chaud de Michael qui contribue beaucoup à l'aspect émotionnel des morceaux. C'est sur un instrumental apaisé et curieusement marqué de l'ombre de Ryuichi Sakamoto (du moins ainsi le ressens-je) que s'achève cet opus qui témoigne comme vous l'aurez compris d'un éventail assez large d'influences mais assez adroitement assemblées et suffisamment cohérentes quant à la direction principale pour ne pas sonner hors de propos. Je mentirais en affirmant goûter aux tentations les plus cyber, préférant de loin les touches les plus mélancoliques mais comme en aucun cas le groupe ne cède à une quelconque facilité, l'honneur reste sauf et ces chansons-là passent bien elles-aussi. On comprends dès cet album que le succès atteint par The Beauty of Gemina n'est pas usurpé et ne doit rien au hasard. 4,5/6

note       Publiée le vendredi 5 avril 2013

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    caténaire Envoyez un message privé àcaténaire

    Très bon ce groupe, un son taillé pour le live, qu il soit intimiste ou qu il lâche carrément les chevaux. Je craignais le cliché mais il n en est rien. Un régal la dernière anthologie, des froideurs à la Clan of Xymox jusqu'à ces excellentes incursions façon Dark Country. L'émotion est là, magnifiée par ce final au piano et chant seul, encore un groupe ou je vais finir par tout acheter grmbl.

    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    J'ai écouté leur album de l'an dernier, "ISCARIOT BLUES", c'est pas mal et curieusement même, ça fonctionne gentillement alors que le groupe propret-suisse (dsl) est trop souvent relégué à la poubelle des seconds couteaux derrière les grands et classieux Deine Lakaein.

    Darkstar Seven Envoyez un message privé àDarkstar Seven
    avatar

    Il était temps... Un excellent album, sombre et raffiné, et dans lequel on sent l'expérience.