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Iceage › New brigade

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Klozer      mercredi 11 janvier 2023 - 16:38
allobroge      samedi 26 mars 2022 - 14:50
innersilence      mercredi 3 avril 2013 - 19:46

cd • 12 titres

  • 1Intro
  • 2White rune
  • 3New brigade
  • 4Remember
  • 5Rotting heights
  • 6Total drench
  • 7Broken bone
  • 8Collapse
  • 9Eyes
  • 10Count me in
  • 11Never return
  • 12You're blessed

extraits vidéo

informations

line up

Elias (chant, guitare), Johan (guitare), Jakob (basse), Dan (batterie)

chronique

'On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans', disait Rimbaud...Ca peut faire même vachement mal. Pas besoin d'avoir passé vingt ans à finir bourré tous les week-ends pour oublier que le monde tourne du mauvais côté, que la science n'a pas trouvé de remède à la mort, à se foutre en l'air les jointures à trop frapper contre les murs ou les gueules qui ne nous plaisent pas, à étudier sans savoir si ce que l'on apprend aujourd'hui aura valeur commerciale demain, ou à se demander qui était la fille à côté de laquelle on s'est réveillé, pour le comprendre. La vie est dure, tranchante, ne fait pas de cadeau. Iceage, Danemark, quatre ados, même pas dix-huit ans au compteur lors de la fondation du groupe et affichant pourtant les influences que revendiqueraient plutôt des musiciens approchant largement la trentaine. Iceage, 'On est en colère quand on a dix-sept ans mais ça ne veut pas dire qu'on est con, qu'on croit qu'on va sauver la monde.'...Juste contempler le désastre et foncer tête la première, rendre les coups. Un premier album, douze chansons, pas même une demi-heure; urgence, rage, pas toujours besoin de vitesse, des fois si. La noirceur incisive de Killing Joke, le désespoir gris de Joy Division et un peu du bordel des Stooges. Des titres courts, secs, tranchants, avec batterie tribale, murs de guitares glacées et grinçantes, basses de plomb et un chant en retrait, sombre un brin désincarné, mi-fâché, mi-résigné. Une ambiance de concert en sous-sol où le rythme ne fléchit pas une seconde, un accent porté moins sur les mélodies que sur cette anxiété débitée au hachoir, des moments très forts ('White rune', 'Eyes', 'Broken bone')...Un disque à la fois juvénile et mature qui défile comme une cavalcade durant laquelle les breaks sont rares et courts. Et ces titres, 'Broken bone', 'Rotting heights', 'White rune', 'Collapse'...On est loin des fiestas avec les nanas, ça sent plutôt le vomi et la crasse dans les couloirs. Pas sérieux à dix-sept ans ? Si parfois, peut-être trop même.

note       Publiée le mercredi 3 avril 2013

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    Thirdeye Envoyez un message privé àThirdeye

    Découvert directement sur scène pour la sortie de cet album, je dois dire une belle petite claque...

    E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

    Sans offense non plus (j'ai toute la sympathie du monde pour Twilight et ses chroniques de goth & co par milliers qui m'ont pas mal aidé à explorer le genre), je crois qu'il s'agit plus d'un problème lexical. Nous jeunôts avons plus une définition plus strictement musicale du gothique là où les vieux de la vieille semblaient plus enclins à interchanger les termes punk, new wave, post-punk, gothique, coldwave et compagnie... Et si en effet Killing Joke ont toujours été plus ou moins associés à la scène gothique, je vois mal en quoi leurs débuts dub/punk (l'EP de 79) et post-punk guerrier (loin de l'introspection des groupes de post-punk penchant justement plus vers le gothique - Joy Div pour prendre les plus connus) pour le premier album sont vraiment liés au rock gothique en tant que pur genre musical, mais aussi dans l'esthétique et tout le reste, même si leur imagerie est assez noire et allait le devenir encore plus. Bref je sais plus trop où je voulais en venir, mais je parlerais pas non plus de gothique pour Iceage.

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Sans offense, c'est parce que tu n'es pas familier avec les débuts du goth: UK Decay,, Ausgang, Birthday Party, Killing Joke...Un 'goth' moyen d'aujourd'hui (je ne parle pas de toi mais des gens en soirée) rejettera totalement, c'est vrai. Ceux qui sont familiers avec les racines du mouvement comprennent.

    innersilence Envoyez un message privé àinnersilence

    Petit album bien sympathique qui m'avait pourtant fortement déplu à la première écoute. Mais vu sa durée il est facile de se le repasser souvent, ce que j'ai fait. Froid et énergique, une bonne découverte et selon moi un album meilleur que le suivant que je dois certes réécouter. Par contre je n'y vois rien de "gothique".

    Note donnée au disque :