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Snowman › Δbsence

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Membre Note Date
Raven      jeudi 1 décembre 2016 - 17:50
allthatglitters      mercredi 3 avril 2013 - 11:29
Dun23      mercredi 3 avril 2013 - 07:13
Aplecraf      lundi 9 janvier 2023 - 18:45
zenithzahir      mercredi 3 avril 2013 - 17:08
Gucguck      mardi 2 avril 2013 - 22:24
Saïmone      mardi 2 avril 2013 - 20:28
MaxwellsDemon      mardi 2 avril 2013 - 22:16

cd • 8 titres • 40:55 min

  • 1Snakes & Ladders
  • 2HyenΔ
  • 3White Wall
  • 4SeΔnce
  • 5Δ
  • 6Memory Lost
  • 7Δ Vanishing Act
  • 8Δbsence

informations

Enregistré à divers endroits de Londres par Snowman - Ingé-son et mixage : Aaron Cupples - Masterisé par Simon Struthers - Produit par Aaron Cupples & Snowman

line up

Andy Citawarman, Joe McKee, Olga Hermanniusson , Ross DiBlasio

chronique

Après le Health et le Grimes, le Snowman. Il y a bien des disques fantomatiques, ces dernières années… Parfois avec un succès inattendu. Pour ce groupe Australien relocalisé à Londres (comme tous les groupes Australiens, il semble bien), la donne est simple : Ils ont balancé cet album totalement insaisissable et inclassable (mais vraiment), et annoncé leur split dans la foulée, comme absorbés par le vortex terrible ouvert par leur propre disque. Absence est un truc de sournois. Le seul titre un peu enlevé du lot, Hyena, est fourbe comme l’animal du même nom : fausse liesse dont les chœurs n’annoncent qu’un dépeçage en règle… Les morceaux suivants, bien plus aérés et évanescents (incorporant quelques nappes lynchiennes), semblent opérer un mouvement de retrait supplémentaire : les voix sont encore plus indistinctes, les harmonies plus cinématographiques, plus lancinantes. Le tribalisme de la batterie aidant, l’album continue de plus belle de dégager une impression de vitesse, de chute sans fin, vertigineuse… La vue se brouille, la tête tourne, le ciel disparaît… Comme si d’évidence, il n’avait jamais été là. On sent la menace planer, tandis que la température baisse, baisse. La chute terminée, on se retrouve au fond d’un canyon dont les parois se referment sur nous, mâchoires délétères… Memory Lost a bien des airs de piège mortel, en même temps que de cri d’effroi d’un esprit qui se voit petit à petit dépossédé de son ADN. Quoi qu’il puisse se passer après – et les sons inversés de la plage titre suggèrent un délitement infernal – Absence nous a déjà marqué au fer rouge. Voilà bien un album qui, en certaines heures, peut faire peur pour de bon.

note       Publiée le mardi 2 avril 2013

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    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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    Oh merci, j'avais oublié que j'avais ce disque, qui est génial. Quelle étrangeté !

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    Aplecraf Envoyez un message privé àAplecraf

    Je me souvenais pas d'un album aussi glaçant.

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    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Leur premier, je crois, s'intitulant THE HORSE, THE RAT & THE SWAN est ici: https://traitrecords.bandcamp.com/album/the-horse-the-rat-the-swan
    Et il est quasi donné si vous ne voulez pas le vinyle. On retrouve des choses à l'état embryonnaire de ce Absence complètement génial.

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    Ambiance.

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    ça tient à pas tant que ça, mais le PVT et le Health avaient tous deux aussi un son génial, mais avec des compos en plus pour PVT (qui quand ils veulent font dans le tube gutsien, presque à la Shining), et un groove futuriste surpuissant pour Health. le Snowman repose quand même plus sur ce traitement des voix, sur quoi repose le disque. (... et que sur ça, je veux dire)