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Irm › Anthology

cd • 14 titres • studio

  • 1Order 6:58
  • 2Like Hearts 5:15
  • 3Purple Screen 12:40
  • 4Study For A Crucifixion:1 4:21
  • 5Study For A Crucifixion:2 4:56
  • 6Study For A Crucifixion:3 3:52
  • 7Study For A Crucifixion:4 4:09
  • 8The Cult Of The Young Man 6:02
  • 9Kill The Blind 3:24
  • 10Strictly Platonic 5:02
  • 11Noose Of Silver 4:36
  • 12Euphoria (Rebirth) 5:04
  • 13Human Substance 3:52
  • 14Inner Phobia 6:18

cd • 13 titres • live

  • 1Janus Introduction 3:46
  • 2Here Are The Young Men 5:13
  • 3The Cult Of The Young Man 5:44
  • 4Aktion Anathem 5:02
  • 5Medley For A Hanging 4:20
  • 6Limelight 5:36
  • 7Stage Of Crucifixion 4:58
  • 8Nigredo Indicator:2 5:29
  • 9Order Variation:1 8:14
  • 10Order Variation:2 3:42
  • 11Nigredo Indicator:1 4:06
  • 12Order Variation:4 6:11
  • 13Sebastian 8:20

informations

1998-2011

CD1 est un recueil de titres de compilations, démos, vinyles et split CD2 est un recueil d'enregistrements live de 2002 à 2011 rassemblés en une trame ininterrompue Coffret contenant le double digipack + livret

line up

Martin Bladh, Erik Jarl, Mikael Oretoft (à partir de 2007)

chronique

Mine de rien, IRM va sur ses quinze années et porte pour la première fois un regard en arrière sur sa discographie avec l'aide du label Autarkeia qui aura eu la bonne idée de rééditer ses deux premiers albums par la même occasion. Pour une formation si portée sur le thème de la transformation (surtout visible dans les visuels de Martin Bladh, ici exclusifs à la rétrospective, où la chair déformée rencontre plus d'une fois la figure de la chrysalide ou du papillon) cela peut presque étonner ; il s'agit surtout d'une collection de titres issus de compilations diverses ainsi que de différentes sorties vinyles, accompagnées d'un second disque live. On retrouve la formation sous toutes ses moutures, pré-Mikael Oretoft pour ce qui est du CD1, hormis le premier titre inédit issus des sessions Order4. Quel plaisir de retrouver rassemblés tous les méfaits sortis sur Cold Meat Industry tels que le 10" Four Studies for Crucifixion que l'on pourrait qualifier de power electronics chirurgical aux côtés des hymnes pour perceuses et bielles du 4-way split Nihil, avec même en prime deux titres issus de leur toute première K7, dans l'esprit plus rentre-dedans du Red Album. Amusant aussi de retrouver le long titre drone-ambient issu du split avec Skin Area, qui préfigure clairement l'orientation que prendra le groupe, délaissant les mégaphones saturés pour une approche de plus en plus pernicieuse du son-dissection. Possédant tous ces titres séparément (et les ayant déjà tous chroniqués ici-même) c'est plus par nostalgie que je me les remets, même si j'approuve fatalement l'idée de les avoir rassemblés dans un seul coffret au design aussi solennel et imperturbable qu'un album des Swans. Viennent ensuite les intrigantes versions live, avec une autre séquence nostalgie puisqu'ayant assisté à certains des concerts ici enregistrés. C'est le son, bien sûr, qui est ici essentiel tant leur musique est physique ; et là rien à redire : malgré les différentes sources les titres s'enchaînent en toute fluidité sans écart de qualité, merci Peter Andersson, et donne à subir chaque son aussi intensément que si on y était, comme sur cette monstrueuse version live de 'The Cult Of The Young Man' qui s'écoute le plus fort possible (comme tout le disque, je dirais) pour se faire une idée de ce que IRM live veut dire. Ce qu'on constate aussi c'est qu'ils sont ici beaucoup plus portés sur les longs drones (ou est-ce un choix délibéré), et peuvent faire un set entier avec deux ou trois morceaux si massifs qu'on en ressort pétrifiés (j'ai encore envie de faire la comparaison avec les moments les plus bruitistes des Swans, mais on va finir par me croire obsédé ; toujours est-il que le lien est de plus en plus évident même si IRM joue surtout sur une tension en constante augmentation). Loin des laptops et des gadgets modernes, Erik Jarl fait hurler les plaques de fer avec son archet, Mikael martèle le sol depuis les cordes de sa basse et Martin scande ses mantras existentialistes au travers d'un tunnel d'effets rendant la bête d'autant plus carnassière et inhumaine qui confine parfois à une course d'endurance entre nos nerfs et des dissonances métalliques de plus en plus envahissantes. C'est quelque chose à expérimenter au moins une fois ; et ce que les enregistrements ne permettent malheureusement pas de voir, ils offrent déjà à l'entendre, ce qui, plongé dans le noir et poussé à volume suffisant, constitue déjà une expérience sacrément éprouvante. Ajoutez à cela toute la partie studio et voilà un bel objet pour ceux qui viennent de rejoindre le cortège.

note       Publiée le jeudi 7 mars 2013

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    Decevant par rapport a Order4, Oedipus, Virgin Mind,... et au minimum superflu, Par contre en live ca surbute.

    No background Envoyez un message privé àNo background

    Ou pas, l'album Closure... est sorti en 2014. Des retours ?

    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    tout ça sent le sapin (d'un cheminement parfait)