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Masayuki Takayanagi Angry Waves › Dislocation
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Masayuki Takayanagi (guitare), Hiroshi Yamazaki (batterie), Fumio Yasuda (piano)
chronique
Je prends vraiment soin de vous. Alors que je pourrais me contenter de chroniquer le dernier Portal et de lui coller un bon gros 6/6, j'ai décidé de vous offrir les hasards de ma discographie. Pour varier un peu, qu'il y ait de l'inattendu. Pas de bol, ceci dit, car vous tombez directement sur Masayuki Takayanagi. Le patron de la guitare free, au Japon. C'est le Derek Bailey de là-bas. En plus... excentrique, disons. En plus théatral. En plus outrancier. Il est assez célèbre pour ses duo avec Abe au sax', des trucs vraiment fous. Ici, c'est plutôt la formation qui intrigue. Un trio guitare-batterie-piano, dans le free noise, c'est pas banal. Oh, rassurez-vous, c'est bien souvent insupportable. Sur les morceaux les moins bien enregistrés, en fait. C'est strident TOUT LE TEMPS. Quand le son s'améliore, ça passe un peu mieux. Le piano est vraiment super, bien vénère sans pour autant verser dans les coudes et les avant-bras. La batterie c'est comme d'habitude on n'y comprend rien. Quant à Takayanagi... ça dépendra de votre humeur. Le mieux reste quand même quand il arrête de jouer. On notera, pour finir cette chronique expédiée, un final qui n'est pas sans faire penser à notre maître à tous, John Coltrane. C'est assez surprenant, cette manière de jouer de la guitare comme un saxo. J'ai aimé. Mais préférez quand même Mass Projection et Kaitai Teki Kokhan : tellement extrême !
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Ça me va.
("Un jour"...).
- saïmone › Envoyez un message privé àsaïmone
Je te le laisse, Dineo. Je ferais les trois avec Abe. Deal ?
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Ouep, je confirme : Le (Complete) Lagrima est carrément un des trucs les plus intenses qu'il m'ait été donné d'entendre, dans le genre (et sûrement parmi pas mal de genres, en fait). Moi qui perso suis pas toujours fan "par défaut" de l'approche "pied au plancher tout le long pendant x tours de cadran", là je me prends toujours le truc en pleine face sans lâcher l'affaire une seconde à chaque fois que je me l'envoie. C'est pas de la violence d'ameublement, clairement, ni je pense pour épater son monde (et je gage qu'ils ont du en sortir bien vidés, les types, aussi).
J'aime assez les deux lives Call in Question/Live Independance qu'ils avaient sorti chez PSF, aussi - ce sont les deux parties d'un même concert il me semble. Plus variés - ça bastonne pas tout le long comme sur Lagrima - mais quand-même pas de tout repos pour autant, hein !
Faudra que j'étende la place de sa disco dans mon espace, à l'occase, au gars, tiens. (Connais pas ce verdoyant-ci, en passant, d'ailleurs).
- Cyril_M › Envoyez un message privé àCyril_M
Pour les aventureux, le live remasterisé "La Grima" de Masayuki Takayanagi et son New Direction Unit enregistré à Genya-sai est monstrueux. L'histoire de ce festival est d'ailleurs très amusante.. avec une émeute causée par Keiji Haino en guise de conclusion.
- Note donnée au disque :