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Public Image Limited › This is PIL

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asharak      vendredi 25 novembre 2022 - 21:28
SEN      dimanche 19 octobre 2014 - 20:10
Kagoul      mercredi 30 janvier 2013 - 00:04
Jeff 242      samedi 10 novembre 2018 - 00:34
louis      jeudi 15 septembre 2016 - 11:08
Dead26      mardi 1 décembre 2020 - 23:36
Klozer      mardi 1 décembre 2020 - 23:16
taliesin      vendredi 8 juillet 2016 - 07:58
cyprine      samedi 30 mars 2013 - 08:05
Scissor Man      samedi 9 février 2013 - 13:17
TribalCrow      mercredi 30 janvier 2013 - 12:30
Solvant      lundi 28 janvier 2013 - 21:48
absinthe_frelatée      lundi 28 janvier 2013 - 21:23
kranakov      mardi 24 janvier 2023 - 21:11
Demonaz Vikernes      jeudi 4 mars 2021 - 17:15
Dans Le Brouillard      mercredi 21 mai 2014 - 14:54

cd • 12 titres

  • 1This is PIL
  • 2One drop
  • 3Deeper water
  • 4Terra-gate
  • 5HUman
  • 6I must be dreaming
  • 7It said that
  • 8The room I am in
  • 9Lollipop opera
  • 10Fool
  • 11Reggie song
  • 12Out of the woods

informations

Wincrafts Studios, Cotswolds, Angeleterre, été 2011

Il s'agit ici de la version deluxe, couverture livre, qui propose en bonus le DVD 'There is a PIL in heaven', soit le concert du 2 avril 2012 au Heaven Nightclub de Londres. Tracklist: 1) Deeper water 2) This is not a love song 3) Albatross 4) Reggie song 5)Disappointed 6) Warrior 7) Religion 8) USLS1 9) Death disco 10) Flowers of romance 11) Lollipop opera 12) Bags/Chant. Rappel: 1) Out of the woods 2) One drop 3) Rise 4) Open up

line up

Lu Edmonds (guitare), Scott Firth (basse), John Lydon (chant), Bruce Smith (batterie)

chronique

Trente-quatre ans que John Lydon faisait un doigt d'honneur à ceux qui avaient voulu l'enfermer dans la peau de Johnny Rotten le Punk en lançant l'un des projets les plus créatifs et le plus innovants du post punk. Mais comme on avait cherché à lui coller une étiquette une première fois, voilà que d'autres recommencèrent le même manège, lui reprochant l'abandon progressif de l'expérimentation. Encore un piège et ça, John, il n'aime pas. Parce que l'un des derniers punks, au sens originel et essentiel, c'est lui. Vingt ans qu'il n'avait rien ressorti, la faute aux maisons de disques qui auraient freiné cette reformation, de l'aveu de l'intéressé. Il en fallait plus pour décourager notre rouquin. Il a donc récolté lui-même les fonds, crée sa propre structure et enfin relancé la machine. Parce que son bébé, P.I.L., il en fier. 'This is P.I.L. , Public Image Limited !', 'You're now entering a P.I.L. Zone', clame-t-il d'emblée. Pas le moindre doute, John est de retour et il n'hésite pas à le faire savoir au cours d'un disque bilan ultra personnel, centré comme jamais sur sa propre personnalité, ses opinions, ses goûts. A commencer par son amour du reggae et du dub dont les influences rythmiques vont baigner le disque de bout en bout, de manière discrète certes car accélérées, modifiées, dissimulées mais l'oreille exercée ne pourra manquer de les discerner. Notamment dans l'excellent 'One drop' choisi comme single. 'I'm John, I was born in London, I'm no vulture, this is my culture'. Mettre les points sur les i. Qui es-tu pour me juger ? Je fais ce que je veux et je sais pourquoi je le fais. Un excellent morceau disais-je, avec des influences légèrement dub (version rapido) mais tournées méthode post punk et cette forme de mélancolie particulière au projet, comme un sourire de clown blanc. Cette impression tient beaucoup à la production, dépouillée, faussement clinique dans les intros, organique au fur et à mesure, avec des pics, des reprises. Toujours cette voix de crécelle, un peu fatiguée mais identifiable entre mille et capable de donner une ambiance particulière aux titres, la voix d'un mec assez malin pour s'entourer de musiciens de talent dont Lu Edmonds (guitare) et Bruce Smith (batterie) à ses côtés depuis 1987, avec à la basse Scott Firth, rat de studio plutôt doué. Vient mon titre favori, 'Deeper water', un rush d'adrénaline post punk que je n'avais plus ressenti depuis 'Album' avec une ligne de guitare absolument fabuleuse, puissante et triste à la fois où le timbre un peu cassé ajoute un vague à l'âme jouissif. Directement dans mon top five de mes préférées du groupe. 'Terra-gate' démarre de manière plus punk avant de s'engouffrer dans un créneau post punk à damner le pion à pas mal de jeunes formations du style. Pas le truc le plus personnel pourtant. 'Human' sonne de meilleure manière avec son groove menaçant, dépouillé, et ses textes revendicateurs: 'If these are your leaders, they are not good enough for you'. Et pan ! Une bonne attaque de guitare grouillante et sale au milieu de cette rythmique imperturbable. 'I must be dreaming' ou comment mêler une fraîcheur à la Cure avec une rythmique funk ralentie et ça marche. Forcément, c'est P.I.L..Dub débridé couplé à une noirceur en apesanteur pour 'It said that' avant un refrain accéléré du plus bel effet (quelle guitare !); plus le disque avance, plus John se lâche. 'The room I am in' m'évoque les poèmes présents sur pas mal de galettes anarcho-punk, l'intro jouant sur la récitation et les sonorités des mots utilisés pour créer une forme de boucle hypnotique. 'Lollipop opera' est peut-être la pièce la plus déjantée: un rythme tribal, des délires vocaux au vocodeur, une ambiance qui atomise le hip hop...Il n'y a donc que des bonnes choses sur cet album ? 'Fool' ? Mais oui, le groupe se tape un bon rock tranquille, histoire de passer à autre chose. C'était sans compter sur le vénéneux 'Reggie song' et ses lointains relents de fumette psychédélique, avec mur de guitares, choeurs et son qui renverrait volontiers au P.I.L. Des débuts par certains aspects. 'Out of the woods' conclut sur près de dix minutes de musique, planante (dub dub, mon ami), minimale durant lesquelles John s'égosille, 'From the woods, here we are !'. Bon, c'est clair, pour moi, on frise le chef-d'oeuvre. Ils ne sont pas si nombreux les enregistrements du genre que je peux m'enfiler plusieurs fois à la suite mais là, aucun souci. Encore et toujours, notre trublion londonien se joue des limites, des étiquettes, fait la nique à ses détracteurs et nous livre un disque sans concession entièrement autoproduit qui certes ne ravira pas les esprits chagrins qui ne croient plus en ce projet depuis 'Flowers of romance' mais moi, mon Johnny, tu me parles comme jamais et je t'adore, tu es le meilleur !

note       Publiée le lundi 28 janvier 2013

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    Note moyenne        16 votes

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    commentaires

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Faut voir qu'il avait pas sortie d'album de PIL depuis plus de 20 ans, quand ce skeud est sortie il a était ressentit comme une résurrection plutôt réussie ! Moi je l'aime bien ce disque, j'y suis même très attaché, mais je suis sans doute pas le plus objectif pour en parler ^^ Prend le temps de l'écouter, rien que pour Deeper Water !

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Quand j'ai acheté l'album je n'avais rien écouté post-1984, donc il me manque certainement des chaînons dans l'évolution du groupe, mais ce cru 2012, sans être mauvais, ce n'est pas franchement mon truc.

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    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

    Vraiment pas mal cet album ! 'Human' est une tuerie.

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    Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

    pochette cheum

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    Ca c'est sûr que le père Lydon a un coup de crayon assez...euh...euh...