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Access To Arasaka › Oppidan
- 2009 • Tympanik Audio TA031 • 1 CD digipack
- 2009 • Spectraliquid SLQ008 • 1 CD digipack
cd • 17 titres
- 1Nypox 3:56
- 2Medway 3:43
- 3Monoscan 4:23
- 4Ruin 2:35
- 5Caeropore 4:29
- 6First Kill (Feat. Beau Jestice)6:14
- 7Montcalm 1:46
- 8Parisville 5:03
- 9Jody 4:58
- 10Recon (Feat. ESA)4:51
- 11Delicate Annihilation 3:15
- 12Chem 4:33
- 13Sylvan-Hesh 5:06
- 14Transcendence 4:00
- 15She 3:36
- 16Waiting War 4:37
- 17Aftermath 3:19
extraits vidéo
informations
line up
Rob Lioy
Musiciens additionnels : Beau Justice, Jamie Blacker
chronique
- electronica futuriste
Peut-être sur Terre, peut-être dans le futur... La phosphorescence a remplacé le soleil et ce qui fut un jour l'alternance entre la nuit et le jour n'est plus qu'une longue phase dans laquelle la réalité augmentée fait office d'expérience sensorielle. Et dans ce monde reconstitué, artificiel et symbiotique, un homme seul cherche encore la beauté. Se promenant à travers les champs électriques, il la trouvera dans le mouvement délicat des créatures biomécaniques qui envahissent les zones abandonnées, dans ces fleurs d'acier imitant tant bien que mal la vie, dans les fluctuantes hésitations des intelligences artificielles qui accompagnent la vie des Hommes nouveaux. Il enregistrera les subtils dysfonctionnements dans ce système pourtant si bien rôdé ; il traquera des artefacts qui parasitent les ondes, en fera une symphonie nouvelle et la fera rejouer par les machines elles-même. Et le monde virtuel s'écoutera chanter, hoqueter, crisser, respirer, vrombir, pulser au fur et à mesure que se jouera cette composition aussi abstraite que cinématographique, à la complexité croissante et à l'intensité constante par l'usage de nappes ambient se résorbant et s'étalant à l'infini et aidé par une production ample laissant au son tout le loisir de s'étaler dans l'espace. Il construira une dramaturgie propre à cette nouvelle réalité dans un constant équilibre entre mélancolie et esthétique de science-fiction, entre l'agonie d'une vie artificielle et l'émerveillement devant les scintillements d'un monde d'anticipation incarné. Son nom est Rob Lioy, qui a absorbé Gridlock, Oval, Pita et Hecq de la plus harmonieuse des manières et qui nous livre ici la plus belle des bandes-son pour nos errances cybernétiques, les oreilles dans le casque et l'esprit loin dans le futur.
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- valonqar › Envoyez un message privé àvalonqar
Ma porte d'entrée dans l'IDM puis la musique électronique en général. En me le remettant des années plus tard, je me dis que je vais entendre les grosses ficelles, et puis y a pas à dire, c'est quand même bien fait, c'est beau. Ca fait scritch scritch, avec ce qu'il faut de nappes de synthé et de bouts de mélodie pour accrocher l'oreille peu habituée. J'ai plus d'affection encore pour son successeur Void(); que j'ai vraiment beaucoup écouté.
- Note donnée au disque :